Le Niger, le Nigeria et leurs voisins d`Afrique de l`Ouest doivent empêcher une "synergie" entre les islamistes nigérians de Boko Haram et les jihadistes d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) opérant dans le Sahel, a estimé vendredi le président nigérien
Mahamadou Issoufou.
"Il y a des indications qui laissent supposer qu`il y a des liens entre Boko Haram et Aqmi, et même entre Boko Haram, Aqmi et les shebab (insurgés islamistes) de Somalie", a-t-il déclaré dans un entretien sur la télévision France 24 qui doit être diffusé samedi.
"Nous essayons de faire en sorte que, au niveau de la sous-région, cette synergie ne puisse pas s`établir", notamment en "mutualisant" les capacités de renseignement et opérationnelles, a-t-il expliqué.
Interrogé sur l`éventuelle présence d`islamistes nigérians au Niger, M. Issoufou a répondu que "ce n`est pas très important, Boko Haram s`est surtout concentré vraiment au Nigeria". "Nous ne sommes pas inquiets", a-t-il assuré.
Révélé fin janvier, un rapport d`une mission de l`ONU chargée d`évaluer l`impact de la crise libyenne au Sahel évoque la menace que fait peser sur la région Boko Haram, qui depuis fin 2011 a multiplié les attaques meurtrières au Nigeria, et les liens que ce groupe a tissés avec Aqmi, qui retient depuis septembre 2010 quatre Français enlevés dans le nord du Niger.
"Je crois que ces hommes (les quatre Français) sont en vie et des efforts se poursuivent en vue de créer les conditions de leur libération", a déclaré le président nigérien, sans plus de précision.
Aqmi opère dans toute la bande sahélo-saharienne et retient actuellement treize otages occidentaux, dont un total de six Français.
Mahamadou Issoufou.
"Il y a des indications qui laissent supposer qu`il y a des liens entre Boko Haram et Aqmi, et même entre Boko Haram, Aqmi et les shebab (insurgés islamistes) de Somalie", a-t-il déclaré dans un entretien sur la télévision France 24 qui doit être diffusé samedi.
"Nous essayons de faire en sorte que, au niveau de la sous-région, cette synergie ne puisse pas s`établir", notamment en "mutualisant" les capacités de renseignement et opérationnelles, a-t-il expliqué.
Interrogé sur l`éventuelle présence d`islamistes nigérians au Niger, M. Issoufou a répondu que "ce n`est pas très important, Boko Haram s`est surtout concentré vraiment au Nigeria". "Nous ne sommes pas inquiets", a-t-il assuré.
Révélé fin janvier, un rapport d`une mission de l`ONU chargée d`évaluer l`impact de la crise libyenne au Sahel évoque la menace que fait peser sur la région Boko Haram, qui depuis fin 2011 a multiplié les attaques meurtrières au Nigeria, et les liens que ce groupe a tissés avec Aqmi, qui retient depuis septembre 2010 quatre Français enlevés dans le nord du Niger.
"Je crois que ces hommes (les quatre Français) sont en vie et des efforts se poursuivent en vue de créer les conditions de leur libération", a déclaré le président nigérien, sans plus de précision.
Aqmi opère dans toute la bande sahélo-saharienne et retient actuellement treize otages occidentaux, dont un total de six Français.