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Politique Publié le samedi 11 février 2012 | Le Mandat

Enquête post-crise/ Commission nationale d’enquête : Le Fpi dénonce une démarche « non inclusive »

© Le Mandat
Monsieur Laurent Akoun, porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI)
Relativement à la commission d'enquête sur la crise postélectorale créée par le gouvernement ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo, le Fpi, a produit une déclaration dans laquelle il s’insurge contre cette ‘’manière cavalière’’ du pouvoir. Selon Laurent Akoun, le porte-parole du Fpi, dans la déclaration en date du lundi 6 février, dont nous avons reçue copie, si « depuis le déclenchement de la crise ivoirienne en 2002, l’Etat ivoirien et la communauté internationale ont initié plusieurs enquêtes sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » et, « des victimes, auteurs et coauteurs ont été clairement identifiés dans ses différents rapports », il n’en demeure pas moins cependant qu’à « l’inverse, les auteurs de rébellion, de crimes, de viols reconnus par les rapports de l’Onu et des associations de défense des droits de l’Homme bénéficient d’une sorte d'immunité des vainqueurs, parce que proches de M. Alassane Ouattara ». Poursuivant, le Fpi indique que même les communautés nationale et internationale ne cessent de « crier à la justice des vainqueurs ». À cet effet, fait remarquer l’ancien parti au pouvoir « le Fpi tient donc à dénoncer publiquement la Commission d’enquête nationale comme « non inclusive et ne saurait nullement se reconnaitre dans le rapport qui en sortira ». Car, à en croire Laurent Akoun, depuis le 11 avril 2011(date de la chute du régime Fpi), plusieurs proches du président Laurent Gbagbo sont victimes d’emprisonnement abusif. Le président déchu, lui-même, ayant fait l’objet de ‘’déportation’’ à La Haye. Pour faire diversion, a-t-il accusé, « le pouvoir Ouattara déclare attendre le rapport d’une commission mise en place par ses soins pour interpeller les auteurs et coauteurs de ces crimes », sans associer toutes les parties. C’est pourquoi les Ivoiriens s’attendent à un rapport objectif d’une commission mise en place par lui (le chef de l’Etat Alassane Ouattara, ndlr) ». La Commission nationale d’enquête, faut-il le souligner, a été mise en place par les nouvelles autorités ivoiriennes, à l’effet de faire la lumière sur les événements postélectoraux qui ont fait au moins, selon les statistiques onusiennes, 3000 morts. Elle a débuté ses activités par la collecte d’informations dans des communes d’Abidjan.

BORIS N’GOTTA
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