A l’occasion de l’atelier de redynamisation de la délégation départementale du Pdci de Prikro les 3 et 4 février dernier, nous avons rencontré le Trésorier de la coordination Allou Kobenan Ignace. La question du financement de la délégation ayant été largement évoquée à cet atelier, il est revenu sur les stratégies mises en place en vue de renflouer les caisses de celle-ci.
Vous sortez d’un atelier pour la redynamisation de votre délégation. L’un des points principaux évoqués par les résolutions a été la recherche de financement en vue d’actions efficaces sur le terrain ?
Il faut dire que les choses ne sont pas aussi faciles. Parce que le parti n’a pas de politique de financement pour la coordination en tant que telle. En ce qui concerne le financement de notre coordination, il est basé essentiellement sur les cotisations de ses 11 membres. Ce que nous avons constaté, c’est que les militants pensent que le parti nous octroie des moyens financiers. Les militants pensent que le Président Bédié qui est notre voisin nous donne de l’argent. Ce qui n’est pas juste. Pour cet atelier de redynamisation, je vous avoue que nous n’avons pas pu boucler le budget. On avait un budget de 2 millions, nous n’avons pu récolter que 1,4 million. C’est déplorable mais c’est aussi compréhensif. Parce que nous sortons d’une élection qui a été difficile. Les militants sont essoufflés financièrement et moralement. Avec tous ces arguments, nous n’avons pas pu atteindre notre objectif. Mais les perspectives sont bonnes. Dans la mesure où dans les résolutions nous avons projeté des financements à long terme. A l’occurrence créer des ressources pour financer la délégation en donnant un peu de ressources aux secrétaires généraux qui sont chargés d’animer le parti sur le terrain.
Comment se fera ce financement ?
Nous avons pensé à la création de plantation d’hévéas. Parce que dans la zone de Prikro, le climat est propice à cette culture. Nous avons pensé aussi à l’organisation d’activités sportives qui doivent nous permettre de récolter des ressources financières.
N’envisagez-vous pas de lever des cotisations?
Nous sommes dans une zone paysanne. Aujourd’hui, il est difficile de demander à un militant de n’importe quel parti d’apporter une contribution financière à son parti. Les parents interpréteront mal cela parce qu’aujourd’hui même une pièce de 500 Fcfa constitue un énorme budget pour le ménage. Mais nous avons réfléchi. Et ce que nous comptons faire c’est de leur revendre des cartes pour avoir quelques ristournes. Nous allons essayer de créer au niveau de la coordination une section de vente de gadgets et autres t-shirts etc. lors de certaines cérémonies.
Propos recueillis par Benoît Amon
benkad2008@yahoo.fr
Vous sortez d’un atelier pour la redynamisation de votre délégation. L’un des points principaux évoqués par les résolutions a été la recherche de financement en vue d’actions efficaces sur le terrain ?
Il faut dire que les choses ne sont pas aussi faciles. Parce que le parti n’a pas de politique de financement pour la coordination en tant que telle. En ce qui concerne le financement de notre coordination, il est basé essentiellement sur les cotisations de ses 11 membres. Ce que nous avons constaté, c’est que les militants pensent que le parti nous octroie des moyens financiers. Les militants pensent que le Président Bédié qui est notre voisin nous donne de l’argent. Ce qui n’est pas juste. Pour cet atelier de redynamisation, je vous avoue que nous n’avons pas pu boucler le budget. On avait un budget de 2 millions, nous n’avons pu récolter que 1,4 million. C’est déplorable mais c’est aussi compréhensif. Parce que nous sortons d’une élection qui a été difficile. Les militants sont essoufflés financièrement et moralement. Avec tous ces arguments, nous n’avons pas pu atteindre notre objectif. Mais les perspectives sont bonnes. Dans la mesure où dans les résolutions nous avons projeté des financements à long terme. A l’occurrence créer des ressources pour financer la délégation en donnant un peu de ressources aux secrétaires généraux qui sont chargés d’animer le parti sur le terrain.
Comment se fera ce financement ?
Nous avons pensé à la création de plantation d’hévéas. Parce que dans la zone de Prikro, le climat est propice à cette culture. Nous avons pensé aussi à l’organisation d’activités sportives qui doivent nous permettre de récolter des ressources financières.
N’envisagez-vous pas de lever des cotisations?
Nous sommes dans une zone paysanne. Aujourd’hui, il est difficile de demander à un militant de n’importe quel parti d’apporter une contribution financière à son parti. Les parents interpréteront mal cela parce qu’aujourd’hui même une pièce de 500 Fcfa constitue un énorme budget pour le ménage. Mais nous avons réfléchi. Et ce que nous comptons faire c’est de leur revendre des cartes pour avoir quelques ristournes. Nous allons essayer de créer au niveau de la coordination une section de vente de gadgets et autres t-shirts etc. lors de certaines cérémonies.
Propos recueillis par Benoît Amon
benkad2008@yahoo.fr