Les administrateurs de la Banque mondiale ont achevé, samedi, leur mission en Côte d’Ivoire. Ils ont certifié la conformité des rapports et la réalité du terrain.
Mercedi 8 - samedi 11 février. Durant quatre jours, les membres de la plus haute instance de la Banque mondiale (BM) ont séjourné sur les bords de la lagune Ebrié pour une mission d’observation. Un agenda bien chargé qui a amené les administrateurs à multiplier les rencontres avec les autorités ivoiriennes et les visites de terrains.
Avant leur départ, le porte-parole, Jorg Frieden, a co-animé, samedi, une conférence de presse avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, au 20ème étage de l’immeuble Sciam. « Nous avons eu des rencontres avec les acteurs de tous les domaines en rapport avec la relance. La dynamique est là et nous n’avons constaté aucune différence entre ce que nous avons constaté sur le terrain et ce que nos services nous ont dit », a fait remarquer l’administrateur.
Pour lui, leur séjour en Côte d’Ivoire n’est pas une mission d’évaluation. Mais plutôt d’observation. Et à l’en croire, c’est à partir des constats faits sur le terrain que le conseil d’administration pourra juger de l’opportunité des projets sur lesquels la Côte d’Ivoire solliciterait un éventuel un appui. Cette précision faite, Jorg Frieden a noté que la délégation a été satisfaite des échanges et visites de terrains.
Sur la réforme de la filière café-cacao, il dit avoir constaté une convergence d’orientations et d’intérêts entre les autorités et les acteurs de la filière. Sauf qu’il reste, selon-lui, quelques aspects qui ont trait au mécanisme de vente à terme qu’il faut encore discuter. Concernant la reprise des activités du secteur privé, les émissaires de la BM disent être contents. « Parmi les aspects les plus encourageants que nous avons vus, c’est la reprise des activités du secteur privé », a dit le chef de mission.
Abordant le dossier sensible de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte, le co-conférencier s’est voulu clair. « A l’heure actuelle, il n’y a pas d’obstacle objectif qui pourrait bloquer la mise en œuvre. Maintenant, le mois dépendant de la finalisation du document à soumettre », a dit Jorg Frieden. Quant au ministre Charles Koffi Diby, il s’est réjoui de l’appréciation des administrateurs. Il revient, indique-t-il, désormais à l’Etat de se mettre résolument au travail. « Nous sommes un pays à économie inclusive, si tout va bien ici, cela va se rejaillir sur la sous-région », a-t-il dit.
Les administrateurs, au cours de leur séjour, ont rencontré le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le Premier ministre, Guillaume Soro, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, les acteurs du secteur privé, ceux de la filière café-cacao et des organismes de la société civile. Une mission bien remplie qui devrait conduire la Côte d’Ivoire vers le point d’achèvement de l’initiative Ppte.
K. Anderson
Mercedi 8 - samedi 11 février. Durant quatre jours, les membres de la plus haute instance de la Banque mondiale (BM) ont séjourné sur les bords de la lagune Ebrié pour une mission d’observation. Un agenda bien chargé qui a amené les administrateurs à multiplier les rencontres avec les autorités ivoiriennes et les visites de terrains.
Avant leur départ, le porte-parole, Jorg Frieden, a co-animé, samedi, une conférence de presse avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, au 20ème étage de l’immeuble Sciam. « Nous avons eu des rencontres avec les acteurs de tous les domaines en rapport avec la relance. La dynamique est là et nous n’avons constaté aucune différence entre ce que nous avons constaté sur le terrain et ce que nos services nous ont dit », a fait remarquer l’administrateur.
Pour lui, leur séjour en Côte d’Ivoire n’est pas une mission d’évaluation. Mais plutôt d’observation. Et à l’en croire, c’est à partir des constats faits sur le terrain que le conseil d’administration pourra juger de l’opportunité des projets sur lesquels la Côte d’Ivoire solliciterait un éventuel un appui. Cette précision faite, Jorg Frieden a noté que la délégation a été satisfaite des échanges et visites de terrains.
Sur la réforme de la filière café-cacao, il dit avoir constaté une convergence d’orientations et d’intérêts entre les autorités et les acteurs de la filière. Sauf qu’il reste, selon-lui, quelques aspects qui ont trait au mécanisme de vente à terme qu’il faut encore discuter. Concernant la reprise des activités du secteur privé, les émissaires de la BM disent être contents. « Parmi les aspects les plus encourageants que nous avons vus, c’est la reprise des activités du secteur privé », a dit le chef de mission.
Abordant le dossier sensible de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte, le co-conférencier s’est voulu clair. « A l’heure actuelle, il n’y a pas d’obstacle objectif qui pourrait bloquer la mise en œuvre. Maintenant, le mois dépendant de la finalisation du document à soumettre », a dit Jorg Frieden. Quant au ministre Charles Koffi Diby, il s’est réjoui de l’appréciation des administrateurs. Il revient, indique-t-il, désormais à l’Etat de se mettre résolument au travail. « Nous sommes un pays à économie inclusive, si tout va bien ici, cela va se rejaillir sur la sous-région », a-t-il dit.
Les administrateurs, au cours de leur séjour, ont rencontré le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, le Premier ministre, Guillaume Soro, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, les acteurs du secteur privé, ceux de la filière café-cacao et des organismes de la société civile. Une mission bien remplie qui devrait conduire la Côte d’Ivoire vers le point d’achèvement de l’initiative Ppte.
K. Anderson
