La probabilité pour le Pdci-Rda d’occuper la Primature conformément à la promesse électorale du Président Alassane Ouattara n’a jamais été aussi forte depuis la retentissante mise au point du chef de l’Etat de confier le perchoir de la future Assemblée nationale à un élu du Rdr, sa formation politique, grand vainqueur des récentes élections législatives.
Du coup, le départ de Guillaume Soro est envisagé avec beaucoup plus de certitude et au sein du Pdci-Rda, l’on suppute, dans un silence on ne peut plus bruyant, sur le nom du futur Premier ministre.
Le président du Pdci-Rda est demeuré constant, fidèle à ses options initiales. A savoir soutenir sans interférer dans l’action, sans gêner, sans forcer la main, et ne pas critiquer en public et donner des avis constructifs quand il est consulté. Depuis le second tour de l’élection présidentielle jusqu’à ce jour en passant par l’épisode du Golf Hôtel, la ligne de conduite du président Bédié n’a pas varié d’un iota vis-à-vis de Ouattara qu’il appelle affectueusement son "jeune frère" ou son "partenaire".
Ainsi à aucun moment, le président du Pdci qui n’est point sourd aux récriminations des cadres de son parti n’a haussé le ton ou exigé de l’actuel chef de l’Etat qu’il tienne sa promesse faite lors de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle de novembre 2010. Bien au contraire, c’est avec l’accord du président Bédié que le chef de l’Etat a nommé puis reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre. La crise post-électorale qui avait débouché sur un conflit militaro-politique et les questions sécuritaires consécutives à la capture de M. Laurent Gbagbo ont conduit le chef de l’Etat à réviser ses plans. Mais aujourd’hui, même si l’on est d’accord pour considérer que les problèmes sécuritaires constituent des préoccupations nationales de premier ordre, l’on peut néanmoins relever que la situation s’est améliorée, considérablement.
Météo politique clémente
La météo politique est devenue plus favorable. Et dans la perspective de la formation du futur gouvernement, lequel doit intervenir après les législatives partielles du 26 février et la mise en place de la nouvelle Assemblée, le débat sur la primature a ressurgi de plus belle.
Déjà, le président Bédié avait, dans le cadre d’une interview accordée à Jeune Afrique courant novembre dernier, indiqué que "cette promesse électorale tenait toujours". Au début de cette année, dans un entretien à nous accordé à Daoukro, il rassurait que "les échanges entre le président Alassane Ouattara et lui étaient constants". En outre, rebondissant sur le sujet lors d’une interview à RFI en marge de sa visite d’Etat à Paris, le président de la République conformait qu’il parlait régulièrement avec le président Bédié et que sur la question de la Primature, il n’avait jamais senti une quelconque impatience chez le président du Pdci. "Le cas Soro sera réglé en accord avec le président Bédié" avait-il confié avant de déclarer que le Rdr, en tant que parti majoritaire à la future Assemblée nationale, garderait le perchoir. Cette dernière déclaration coupait court un autre cas de figure qui était de plus en plus envisagé. Lequel consistait à dire que si le chef de l’Etat décidait de maintenir Guillaume Soro comme Premier pour des raisons qui lui sont propres, la présidence de l’Assemblée pourrait alors échoir au Pdci. En décidant que le perchoir sera occupé par le Rdr, Alassane Ouattara indiquait clairement qu’il ne s’inscrivait pas dans cette option. Du coup, attribuer la Primature au Pdci-Rda devient l’alternative la plus plausible. Une option qui a l’avantage de correspondre à toutes les déclarations faites jusqu’ici par les deux têtes de pont du Rhdp.
Il est de plus en plus certain que Guillaume Soro qui s’est fait élire député sous la bannière Rdr va partir de la Primature. Comme il est de plus en plus probable que la Maison Blanche du Plateau va échoir à une personnalité du Pdci-Rda. Mais qui ? Personne ne le sait encore. Un petit indice cependant : le président Bédié a laissé entendre que la nomination du futur Premier ministre tiendrait compte de l’équilibre régional. Que voulait-il bien dire ?
Akwaba Saint Clair
Du coup, le départ de Guillaume Soro est envisagé avec beaucoup plus de certitude et au sein du Pdci-Rda, l’on suppute, dans un silence on ne peut plus bruyant, sur le nom du futur Premier ministre.
Le président du Pdci-Rda est demeuré constant, fidèle à ses options initiales. A savoir soutenir sans interférer dans l’action, sans gêner, sans forcer la main, et ne pas critiquer en public et donner des avis constructifs quand il est consulté. Depuis le second tour de l’élection présidentielle jusqu’à ce jour en passant par l’épisode du Golf Hôtel, la ligne de conduite du président Bédié n’a pas varié d’un iota vis-à-vis de Ouattara qu’il appelle affectueusement son "jeune frère" ou son "partenaire".
Ainsi à aucun moment, le président du Pdci qui n’est point sourd aux récriminations des cadres de son parti n’a haussé le ton ou exigé de l’actuel chef de l’Etat qu’il tienne sa promesse faite lors de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle de novembre 2010. Bien au contraire, c’est avec l’accord du président Bédié que le chef de l’Etat a nommé puis reconduit Guillaume Soro comme Premier ministre. La crise post-électorale qui avait débouché sur un conflit militaro-politique et les questions sécuritaires consécutives à la capture de M. Laurent Gbagbo ont conduit le chef de l’Etat à réviser ses plans. Mais aujourd’hui, même si l’on est d’accord pour considérer que les problèmes sécuritaires constituent des préoccupations nationales de premier ordre, l’on peut néanmoins relever que la situation s’est améliorée, considérablement.
Météo politique clémente
La météo politique est devenue plus favorable. Et dans la perspective de la formation du futur gouvernement, lequel doit intervenir après les législatives partielles du 26 février et la mise en place de la nouvelle Assemblée, le débat sur la primature a ressurgi de plus belle.
Déjà, le président Bédié avait, dans le cadre d’une interview accordée à Jeune Afrique courant novembre dernier, indiqué que "cette promesse électorale tenait toujours". Au début de cette année, dans un entretien à nous accordé à Daoukro, il rassurait que "les échanges entre le président Alassane Ouattara et lui étaient constants". En outre, rebondissant sur le sujet lors d’une interview à RFI en marge de sa visite d’Etat à Paris, le président de la République conformait qu’il parlait régulièrement avec le président Bédié et que sur la question de la Primature, il n’avait jamais senti une quelconque impatience chez le président du Pdci. "Le cas Soro sera réglé en accord avec le président Bédié" avait-il confié avant de déclarer que le Rdr, en tant que parti majoritaire à la future Assemblée nationale, garderait le perchoir. Cette dernière déclaration coupait court un autre cas de figure qui était de plus en plus envisagé. Lequel consistait à dire que si le chef de l’Etat décidait de maintenir Guillaume Soro comme Premier pour des raisons qui lui sont propres, la présidence de l’Assemblée pourrait alors échoir au Pdci. En décidant que le perchoir sera occupé par le Rdr, Alassane Ouattara indiquait clairement qu’il ne s’inscrivait pas dans cette option. Du coup, attribuer la Primature au Pdci-Rda devient l’alternative la plus plausible. Une option qui a l’avantage de correspondre à toutes les déclarations faites jusqu’ici par les deux têtes de pont du Rhdp.
Il est de plus en plus certain que Guillaume Soro qui s’est fait élire député sous la bannière Rdr va partir de la Primature. Comme il est de plus en plus probable que la Maison Blanche du Plateau va échoir à une personnalité du Pdci-Rda. Mais qui ? Personne ne le sait encore. Un petit indice cependant : le président Bédié a laissé entendre que la nomination du futur Premier ministre tiendrait compte de l’équilibre régional. Que voulait-il bien dire ?
Akwaba Saint Clair