Inauguration des collèges modernes de Morondo, de Worofla, remise des clés des logements de maîtres de Frototou, réhabilitation des bâtiments des écoles primaires publiques de Sominan, Kato, Tienko, pose de la première pierre de l’école primaire de Fahadjadougou, construction de cantines scolaires, réhabilitation du collège BAD de Séguéla. Une goutte d’eau dans la mer, tant les besoins en termes d’infrastructures scolaires sont immenses et pressants dans le Worodougou. Malgré les quelques coups ponctuels ou actions de développement que réalise le Conseil général de Séguéla avec à sa tête Dosso Losseny, l’école dans le Worodougou a du mal à décoller. « Nous avons fait, ce que nous pouvions. Nul n’ignore que les Conseils généraux des zones ex-CNO n’ont pas, dans sa totalité, reçu les lignes budgétaires qui leur étaient destinées sous le régime défunt. Dans une zone où tout est urgence, il fallait opérer des choix parfois difficiles. Suivant les moyens à notre disposition, nous avons pu construire au moins trois collèges pour le Worodougou. C’est peu, mais ce n’est pas rien » se défend énergiquement, Dosso Losseny, face aux assauts répétés des populations du Worodougou qui l’accusent de n’avoir rien fait de concret dans le département. « Le Conseil général a préféré pudiquement tourner le dos au Lycée moderne qui a un effectif de plus de 2500 élèves pour se consacrer uniquement au collège BAD. Des élèves de Séguéla ne peuvent pas suivre les cours faute de salles de classe » confie, indigné, le proviseur Ouattara Bakary. Chacun y va d son commentaire, sur les actions menées par le conseil général. A Morondo, les élèves qui inaugurent le collège nouvellement construit, saluent le Conseil général d’avoir ôté de leur cœur la peur d’aller étudier loin de leur zone avec son corollaire de recherche de tuteurs à Séguéla où Kani.
MK
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