François Zahoui n’oubliera pas de sitôt la CAN «Gabon-Guinée Equatoriale 2012». Sa première expérience fut malheureuse par la faute d’une équipe zambienne, hyper motivée. Mais le sélectionneur ivoirien n’est pas exempt de tous reproches.
Les choses sont très claires à la Fédération ivoirienne de football… Le contrat de François Zahoui, signé le 21 août 2010, qui courait jusqu’au terme de la Coupe d’Afrique des Nations «Gabon-Guinée Equatoriale 2012», ne sera pas renouvelé, selon des sources dignes de foi. Il est reproché trois choses à l’ancien milieu de terrain d’Ascoli et de Toulon. D’abord l’échec en finale au Stade de Libreville devant la Zambie. Avouons-le, Hervé Renard a pris le dessus sur son adversaire d’un soir sur le plan tactique. Il y a ensuite l’indigence du jeu proposé par Souleyman Bamba, Kolo Touré et autres Didier Drogba tout au long de la compétition. La démonstration d’Antoine Bell (ex-international camerounais) est d’ailleurs sans appel : «tout le monde est focalisé sur le penalty raté par Drogba. Un penalty, c’est quoi ? C’est juste une occasion de but. Or, durant cette finale, combien d’occasions les Eléphants ont-ils eues ? Pas beaucoup… Cela signifie que dans le jeu, ils n’ont pas été supérieurs aux Zambiens». Il n’y a pas longtemps, en off, Salomon Kalou et Né Marco nous confiaient que leur entraîneur n’avait pas le niveau. Enfin, François Zahoui sera débarqué dans les prochains jours parce qu’il a manqué d’autorité devant ses joueurs. Deux cas à vite oublier nous reviennent à l’esprit. Le premier a eu lieu dans les entrailles du Stade de Malabo, quelques minutes après la belle victoire des Eléphants devant la Guinée Equatoriale (3-0). Mécontents après leur non titularisation, Kader Kéita et surtout Salomon Kalou n’ont pas eu des mots tendres à l’égard de leur entraîneur. Le second couac s’est produit quelques minutes après la défaite des Eléphants, dimanche au Stade de Libreville, face aux Chipolopolos (0-0 ; tab 8-7). Fâché pour avoir été remplacé par Bony Wilfried à l’heure de jeu, Yaya Touré avait traité son coach de tous les noms d’oiseaux (et menaçait même de lui porter main) avant de déchirer son maillot. Dans tous les cas, le nouveau patron du football ivoirien, Augustin Sidy Diallo, n’avait pas engagé François Zahoui. Il attendait simplement la bonne occasion pour s’en débarrasser. Et l’occasion est trop belle…
Guy-Florentin Yaméogo
Les choses sont très claires à la Fédération ivoirienne de football… Le contrat de François Zahoui, signé le 21 août 2010, qui courait jusqu’au terme de la Coupe d’Afrique des Nations «Gabon-Guinée Equatoriale 2012», ne sera pas renouvelé, selon des sources dignes de foi. Il est reproché trois choses à l’ancien milieu de terrain d’Ascoli et de Toulon. D’abord l’échec en finale au Stade de Libreville devant la Zambie. Avouons-le, Hervé Renard a pris le dessus sur son adversaire d’un soir sur le plan tactique. Il y a ensuite l’indigence du jeu proposé par Souleyman Bamba, Kolo Touré et autres Didier Drogba tout au long de la compétition. La démonstration d’Antoine Bell (ex-international camerounais) est d’ailleurs sans appel : «tout le monde est focalisé sur le penalty raté par Drogba. Un penalty, c’est quoi ? C’est juste une occasion de but. Or, durant cette finale, combien d’occasions les Eléphants ont-ils eues ? Pas beaucoup… Cela signifie que dans le jeu, ils n’ont pas été supérieurs aux Zambiens». Il n’y a pas longtemps, en off, Salomon Kalou et Né Marco nous confiaient que leur entraîneur n’avait pas le niveau. Enfin, François Zahoui sera débarqué dans les prochains jours parce qu’il a manqué d’autorité devant ses joueurs. Deux cas à vite oublier nous reviennent à l’esprit. Le premier a eu lieu dans les entrailles du Stade de Malabo, quelques minutes après la belle victoire des Eléphants devant la Guinée Equatoriale (3-0). Mécontents après leur non titularisation, Kader Kéita et surtout Salomon Kalou n’ont pas eu des mots tendres à l’égard de leur entraîneur. Le second couac s’est produit quelques minutes après la défaite des Eléphants, dimanche au Stade de Libreville, face aux Chipolopolos (0-0 ; tab 8-7). Fâché pour avoir été remplacé par Bony Wilfried à l’heure de jeu, Yaya Touré avait traité son coach de tous les noms d’oiseaux (et menaçait même de lui porter main) avant de déchirer son maillot. Dans tous les cas, le nouveau patron du football ivoirien, Augustin Sidy Diallo, n’avait pas engagé François Zahoui. Il attendait simplement la bonne occasion pour s’en débarrasser. Et l’occasion est trop belle…
Guy-Florentin Yaméogo
