Sans prendre de gants, le président des jeunes du Pdci s’est prononcé au cours d’une conférence de presse hier, au siège du parti à Cocody, sur un certain nombre de dossiers chauds du moment.
Depuis qu’il a jugé nécessaire d’appeler à la tenue d’un congrès au sein du Pdci, pour faire face aux défis à venir, Kouadio Konan Bertin (KKB) est aux prises avec des militants de sa formation politique. Qui l’accusent de combattre le président Bédié. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier à la maison du parti à Cocody, le président des jeunes du vieux parti n’est pas passé par quatre chemins pour asséner ses vérités à ses détracteurs. « J’ai été tout simplement victime d’une cabale, montée par un ami, un grand-frère qui m’en voulait, et je ne sais pourquoi ? », a dénoncé KKB. Citant Denis Kah Zion comme celui qui veut, à travers son journal, lui mener un combat déloyal et injuste. « Il a eu beaucoup de victimes au Pdci, mais je serai la dernière », a averti le conférencier. KKB a menacé que ses détracteurs les trouveront, lui et la JPdci, sur leur chemin. Il est revenu sur le soutien qu’il apporté à Henri Konan Bédié depuis de longues années, sans en attendre une récompense. Contrairement à des gens qui attendent d’avoir des postes avant de mener le juste combat. « Je n’ai jamais combattu Bédié. Je ne l’ai pas fait hier, ce n’est pas aujourd’hui que je le ferai », a précisé le député de Port-Bouët. « Au Pdci, je n’ai de leçon de fidélité à Bédié à recevoir de personne », a-t-il martelé. Pour lui, il n’y a pas de sujets tabous au Pdci. « Et quand je demande qu’il faut s’asseoir pour discuter de notre avenir, il y a des gens pour s’interroger qui est derrière moi. Il n’y a personne d’autre derrière moi, si ce n’est Bédié », a tranché KKB. L’homme dit être en phase avec le président de son parti. « J’ai tout simplement demandé qu’on tire les leçons de ce qui nous arrive. Bédié a dit la même chose lors de la présentation de vœux. Donc, je suis satisfait », clame-t-il. « Quand je parle de congrès et que Bédié parle d’un Bureau politique, ce sont toutes des occasions d’échange. Un congrès, ça se prépare. Comprenez donc que je n’ai jamais été en déphasage avec Bédié », a insisté le parlementaire. Qui annonce pour le 17 mars la rentrée politique de la jeunesse du Pdci au Palais de la culture de Treichville. « A cette cérémonie, tous ceux qui ont des choses contre les débats d’idées en auront pour leur compte », a informé le président des jeunes du parti sexagénaire. Pour terminer, il a demandé aux Ivoiriens plus de cohésion. « Bédié était au pouvoir; des Ivoiriens perdaient au football, d’autres Ivoiriens dansaient. Avec Gbagbo, des Ivoiriens perdaient, d’autres Ivoiriens dansaient. Avec Ouattara, c’est la même chose. Cela implique qu’il y a réellement un problème de cohésion. Car, le premier mal de la Côte d’Ivoire est là. Nous ne sommes plus homogènes », s’est-il inquiété, non sans demander aux uns et aux autres de se pardonner. La députée Yasmina Ouégnin et Ange Dagaret figuraient parmi les nombreux jeunes présents à cette cérémonie.
Ouattara Abdoul Karim
Légende : Le président des jeunes, KKB, a expliqué sa position hier, sans la langue de bois.
Depuis qu’il a jugé nécessaire d’appeler à la tenue d’un congrès au sein du Pdci, pour faire face aux défis à venir, Kouadio Konan Bertin (KKB) est aux prises avec des militants de sa formation politique. Qui l’accusent de combattre le président Bédié. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier à la maison du parti à Cocody, le président des jeunes du vieux parti n’est pas passé par quatre chemins pour asséner ses vérités à ses détracteurs. « J’ai été tout simplement victime d’une cabale, montée par un ami, un grand-frère qui m’en voulait, et je ne sais pourquoi ? », a dénoncé KKB. Citant Denis Kah Zion comme celui qui veut, à travers son journal, lui mener un combat déloyal et injuste. « Il a eu beaucoup de victimes au Pdci, mais je serai la dernière », a averti le conférencier. KKB a menacé que ses détracteurs les trouveront, lui et la JPdci, sur leur chemin. Il est revenu sur le soutien qu’il apporté à Henri Konan Bédié depuis de longues années, sans en attendre une récompense. Contrairement à des gens qui attendent d’avoir des postes avant de mener le juste combat. « Je n’ai jamais combattu Bédié. Je ne l’ai pas fait hier, ce n’est pas aujourd’hui que je le ferai », a précisé le député de Port-Bouët. « Au Pdci, je n’ai de leçon de fidélité à Bédié à recevoir de personne », a-t-il martelé. Pour lui, il n’y a pas de sujets tabous au Pdci. « Et quand je demande qu’il faut s’asseoir pour discuter de notre avenir, il y a des gens pour s’interroger qui est derrière moi. Il n’y a personne d’autre derrière moi, si ce n’est Bédié », a tranché KKB. L’homme dit être en phase avec le président de son parti. « J’ai tout simplement demandé qu’on tire les leçons de ce qui nous arrive. Bédié a dit la même chose lors de la présentation de vœux. Donc, je suis satisfait », clame-t-il. « Quand je parle de congrès et que Bédié parle d’un Bureau politique, ce sont toutes des occasions d’échange. Un congrès, ça se prépare. Comprenez donc que je n’ai jamais été en déphasage avec Bédié », a insisté le parlementaire. Qui annonce pour le 17 mars la rentrée politique de la jeunesse du Pdci au Palais de la culture de Treichville. « A cette cérémonie, tous ceux qui ont des choses contre les débats d’idées en auront pour leur compte », a informé le président des jeunes du parti sexagénaire. Pour terminer, il a demandé aux Ivoiriens plus de cohésion. « Bédié était au pouvoir; des Ivoiriens perdaient au football, d’autres Ivoiriens dansaient. Avec Gbagbo, des Ivoiriens perdaient, d’autres Ivoiriens dansaient. Avec Ouattara, c’est la même chose. Cela implique qu’il y a réellement un problème de cohésion. Car, le premier mal de la Côte d’Ivoire est là. Nous ne sommes plus homogènes », s’est-il inquiété, non sans demander aux uns et aux autres de se pardonner. La députée Yasmina Ouégnin et Ange Dagaret figuraient parmi les nombreux jeunes présents à cette cérémonie.
Ouattara Abdoul Karim
Légende : Le président des jeunes, KKB, a expliqué sa position hier, sans la langue de bois.