Kouadio Konan Bertin, alias KKB, le bouillant président de la jeunesse du parti cinquantenaire, PDCI serait-il allé encore passé à la table des refondateurs pour semer la chienlit au sein de son parti ? Tout porte à le croire au regard de ses sorties intempestives qui ne valent pas la peine.
Le président sortant de la Jpdci, qui n’est plus jeune mais refuse de céder son fauteuil, a tenu des propos dithyrambiques à l’égard des hauts cadres de son parti et s’en est pris à Denis Kah Zion au cours de sa conférence de presse tenue au siège dudit parti. Le linge sale, dit-on se lave en famille. Cela, KKB, assurément plein, n’en a pas fait sien, en attaquant dans ses différentes sorties le président Henri Konan Bédié, mettant parfois à mal, l’union qui existe entre le Pdci et le Rdr. Il est vrai que les dernières élections législatives ont entrainé des dérives et des erreurs, mais KKB était-il la personne indiquée pour en débattre. Le Pdci, nul ne l’ignore, a des instances qui gèrent ce genre de conflits et malentendus. Mieux, le Président Bédié à qui il revient les pleins pouvoirs pour en discuter ne l’a pas fait, parce que l’homme, en bon sage, cherchait les voies et moyens pour le faire sans gêner ses alliés politiques. C’est dans cette phase d’attente, que Kouadio Konan Bertin, plus royaliste que le roi, a tenu des propos désobligeants à l’égard de celui qui a toujours privilégié la paix, Henri Konan Bédié. Que Bédié soit encore à la tête du Pdci-Rda, ou que le parti ne bouge pas, en quoi cela est-il l’affaire de lui KKB, à qui le Pdci a tout donné sans rien demander? Que dire de cette attitude?
Affaiblir le Pdci pour faire tomber le Rdr
En s’attaquant au gotha du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin viserait autre chose, selon un observateur avisé de la scène politique ivoirienne. En effet, pour ce dernier, les sorties de KKB sont des actes téléguidés par ses parrains du Front populaire ivoirien (FPI). Qui ne sachant comment atteindre et frapper de plein fouet l’actuel pouvoir en place, veulent déstabiliser le Pdci et le président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, Aimé Henri Konan Bédié, considéré comme le talon d’Achille du pouvoir Ouattara. En effet, les refondateurs en veulent terriblement au président Bédié, pour avoir soutenu le Président Ouattara. Pour eux, si Ouattara continue de prospérer dans sa gestion du pouvoir d’Etat, c’est bien grâce à Bédié, qui quoiqu’on dise a aussi un terrible réseau. Après maintes tentatives pour frapper ce pouvoir, les refondateurs se sont vu toujours buter sur des échecs. Pour ce faire, il fallait déstabiliser l’allié pour lézarder le mur. Et comment ? En faisant appel à leur mercenaire politique, KKB qu’ils ont toujours nourris et blanchis même après avoir perdu le pouvoir.
Blé Goudé avait dit vrai
« On sait ce qu’on s’est dit. Tu m’as dit que tu te reconnaissais pas dans le Rhdp…tutti-quanti » avait révélé Blé Goudé à l’égard de KKB. C’était au cours d’une émission télé sur un plateau de débat pendant la campagne présidentielle. En précisant qu’ils s’étaient rencontrés aux environs de 1h du matin. En son temps, KKB l’avait nié en balbutiant. Aujourd’hui, en se mettant au service des refondateurs pour casser du Bédié dans le but d’atteindre Ouattara, KKB vient mettre fin au débat. Blé Goudé avait vrai. Car les propos du président de la jeunesse du parti cinquantenaire ont été clairs et bien précis : « Quand on tient le gouvernail et qu’on n’en peut plus, on laisse et on fout le camp ». A qui voulait-il s’adresser ? Qui tient le gouvernail au Pdci ? Nul ne peut cacher le soleil avec la main. KKB s’adressait directement au président Bédié, qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Si quelqu’un devait dégager ou foutre le camp, c’est bien lui qui n’a plus l’âge pour diriger la jeunesse de son parti.
Du silence troublant de Mme Hortense Aka Anghui
Nombre d’ivoiriens et particulièrement des militants du Pdci ne comprennent pas le silence de Mme Hortense Aka Anghui, reconnue comme la marraine politique de KKB. Le soutient-elle ? Lui a-t-elle dit quelque chose comme réprimandes ? Seule, la maire de Port-Bouet peut donner réponses à ces interrogations. Si celle-ci l’a fait et que son filleul refuse de l’écouter, alors là, il y a problème. Car le président Bédié ne mérite pas de tels propos à son égard.
Bédié mérite-t-il cela ?
Le président du Rhdp, Aimé Henri Konan Bédié mérite-il d’être traité de la sorte ? Nous ne le croyons pas, dans la mesure où ce dernier a fait de la paix son maitre mot. Et c’est cette attitude qu’il a toujours mis au-devant pour ne pas prendre en considération certaines choses. Le grand frère, c’est celui qui voit tout mais sait pardonner. C’est celui qui s’efface pour laisser la place au petit frère. Tout le monde a vu ce qui s’est malheureusement passé dans certaines zones pendant les législatives. Mais tout le monde n’est pas habilité à s’en plaindre. Si le président en a fait table rase, ce n’est pas le petit KKB qui viendra s’en plaindre. Bédié est toujours aux commandes du Pdci, parce que le parti pourrait connaitre le sort du Fpi, s’il n’est plus là. Pas parce qu’il n’y a pas d’hommes capables d’en faire autant ou même plus, mais tout simplement parce que chaque chose à son temps.
Yann-INES
Le président sortant de la Jpdci, qui n’est plus jeune mais refuse de céder son fauteuil, a tenu des propos dithyrambiques à l’égard des hauts cadres de son parti et s’en est pris à Denis Kah Zion au cours de sa conférence de presse tenue au siège dudit parti. Le linge sale, dit-on se lave en famille. Cela, KKB, assurément plein, n’en a pas fait sien, en attaquant dans ses différentes sorties le président Henri Konan Bédié, mettant parfois à mal, l’union qui existe entre le Pdci et le Rdr. Il est vrai que les dernières élections législatives ont entrainé des dérives et des erreurs, mais KKB était-il la personne indiquée pour en débattre. Le Pdci, nul ne l’ignore, a des instances qui gèrent ce genre de conflits et malentendus. Mieux, le Président Bédié à qui il revient les pleins pouvoirs pour en discuter ne l’a pas fait, parce que l’homme, en bon sage, cherchait les voies et moyens pour le faire sans gêner ses alliés politiques. C’est dans cette phase d’attente, que Kouadio Konan Bertin, plus royaliste que le roi, a tenu des propos désobligeants à l’égard de celui qui a toujours privilégié la paix, Henri Konan Bédié. Que Bédié soit encore à la tête du Pdci-Rda, ou que le parti ne bouge pas, en quoi cela est-il l’affaire de lui KKB, à qui le Pdci a tout donné sans rien demander? Que dire de cette attitude?
Affaiblir le Pdci pour faire tomber le Rdr
En s’attaquant au gotha du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin viserait autre chose, selon un observateur avisé de la scène politique ivoirienne. En effet, pour ce dernier, les sorties de KKB sont des actes téléguidés par ses parrains du Front populaire ivoirien (FPI). Qui ne sachant comment atteindre et frapper de plein fouet l’actuel pouvoir en place, veulent déstabiliser le Pdci et le président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, Aimé Henri Konan Bédié, considéré comme le talon d’Achille du pouvoir Ouattara. En effet, les refondateurs en veulent terriblement au président Bédié, pour avoir soutenu le Président Ouattara. Pour eux, si Ouattara continue de prospérer dans sa gestion du pouvoir d’Etat, c’est bien grâce à Bédié, qui quoiqu’on dise a aussi un terrible réseau. Après maintes tentatives pour frapper ce pouvoir, les refondateurs se sont vu toujours buter sur des échecs. Pour ce faire, il fallait déstabiliser l’allié pour lézarder le mur. Et comment ? En faisant appel à leur mercenaire politique, KKB qu’ils ont toujours nourris et blanchis même après avoir perdu le pouvoir.
Blé Goudé avait dit vrai
« On sait ce qu’on s’est dit. Tu m’as dit que tu te reconnaissais pas dans le Rhdp…tutti-quanti » avait révélé Blé Goudé à l’égard de KKB. C’était au cours d’une émission télé sur un plateau de débat pendant la campagne présidentielle. En précisant qu’ils s’étaient rencontrés aux environs de 1h du matin. En son temps, KKB l’avait nié en balbutiant. Aujourd’hui, en se mettant au service des refondateurs pour casser du Bédié dans le but d’atteindre Ouattara, KKB vient mettre fin au débat. Blé Goudé avait vrai. Car les propos du président de la jeunesse du parti cinquantenaire ont été clairs et bien précis : « Quand on tient le gouvernail et qu’on n’en peut plus, on laisse et on fout le camp ». A qui voulait-il s’adresser ? Qui tient le gouvernail au Pdci ? Nul ne peut cacher le soleil avec la main. KKB s’adressait directement au président Bédié, qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. Si quelqu’un devait dégager ou foutre le camp, c’est bien lui qui n’a plus l’âge pour diriger la jeunesse de son parti.
Du silence troublant de Mme Hortense Aka Anghui
Nombre d’ivoiriens et particulièrement des militants du Pdci ne comprennent pas le silence de Mme Hortense Aka Anghui, reconnue comme la marraine politique de KKB. Le soutient-elle ? Lui a-t-elle dit quelque chose comme réprimandes ? Seule, la maire de Port-Bouet peut donner réponses à ces interrogations. Si celle-ci l’a fait et que son filleul refuse de l’écouter, alors là, il y a problème. Car le président Bédié ne mérite pas de tels propos à son égard.
Bédié mérite-t-il cela ?
Le président du Rhdp, Aimé Henri Konan Bédié mérite-il d’être traité de la sorte ? Nous ne le croyons pas, dans la mesure où ce dernier a fait de la paix son maitre mot. Et c’est cette attitude qu’il a toujours mis au-devant pour ne pas prendre en considération certaines choses. Le grand frère, c’est celui qui voit tout mais sait pardonner. C’est celui qui s’efface pour laisser la place au petit frère. Tout le monde a vu ce qui s’est malheureusement passé dans certaines zones pendant les législatives. Mais tout le monde n’est pas habilité à s’en plaindre. Si le président en a fait table rase, ce n’est pas le petit KKB qui viendra s’en plaindre. Bédié est toujours aux commandes du Pdci, parce que le parti pourrait connaitre le sort du Fpi, s’il n’est plus là. Pas parce qu’il n’y a pas d’hommes capables d’en faire autant ou même plus, mais tout simplement parce que chaque chose à son temps.
Yann-INES
