Les militants du Rassemblement pour la paix et le progrès (RPP) ont décidé de mettre fin à leur récréation, après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Le directoire des présidents des coordinations du RPP s’est réuni le samedi 18 février 2012, pour définir la stratégie à adopter afin de remobiliser les différentes bases.
Les présidents des coordinations du RPP du district d’Abidjan, avec à leur tête Kané Soumaïla, président de la coordination de Yopougon-Toits rouges, ont décidé, au terme de leur réunion, de rencontrer le secrétaire général par intérim de leur parti, Ganin Bertin, pour solliciter une audience avec le président Laurent Dona Fologo, en vue d’entreprendre une tournée de sensibilisation dans les différentes sections du RPP du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Selon Kané Soumaïla, la récréation est terminée au RPP. « Nous sommes engagés à reprendre les coordinations en main, à faire fonctionner les sections et les bases, qui sont les racines du parti. La crise postélectorale nous a tous éprouvés, mais la récréation est terminée. Nous sommes prêts à répondre à tous les mots de notre alliance politique, le CNRD, mais il nous faut une assise politique », a indiqué le président de la coordination de Yopougon- Toits rouges. Il importe, aux dires de Kané Soumaïla, de réveiller les bases pour investir le terrain, « même si l’expérience du FPI fait peur ». « Le FPI a organisé des meetings où il y a eu mort d’homme, mais cela ne doit pas nous arrêter. Nous devons, au RPP, continuer sur cette lancée pour faire en sorte que le pouvoir actuel comprenne qu’il doit laisser la démocratie s’exprimer en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. A propos de l’intervention du président du RPP, par ailleurs premier vice-président du CNRD sur ONUCI-Fm, Kané Soumaïla a tenu à rassurer les militants. « Le RPP est affaibli, parce que son président a été injustement débarqué du Conseil économique et social, le ministre Ouattara Gnonzié est en exil. Les cadres n’arrivent plus à payer leurs cotisations comme avant. Malgré ces difficultés, le président Fologo ne filera pas à l’anglaise comme certains le pensent. Il n’ira nulle part, il continuera de mener le combat pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire, entamé par Laurent Gbagbo (…) », a-t-il clamé.
Olivier Dion
Les présidents des coordinations du RPP du district d’Abidjan, avec à leur tête Kané Soumaïla, président de la coordination de Yopougon-Toits rouges, ont décidé, au terme de leur réunion, de rencontrer le secrétaire général par intérim de leur parti, Ganin Bertin, pour solliciter une audience avec le président Laurent Dona Fologo, en vue d’entreprendre une tournée de sensibilisation dans les différentes sections du RPP du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Selon Kané Soumaïla, la récréation est terminée au RPP. « Nous sommes engagés à reprendre les coordinations en main, à faire fonctionner les sections et les bases, qui sont les racines du parti. La crise postélectorale nous a tous éprouvés, mais la récréation est terminée. Nous sommes prêts à répondre à tous les mots de notre alliance politique, le CNRD, mais il nous faut une assise politique », a indiqué le président de la coordination de Yopougon- Toits rouges. Il importe, aux dires de Kané Soumaïla, de réveiller les bases pour investir le terrain, « même si l’expérience du FPI fait peur ». « Le FPI a organisé des meetings où il y a eu mort d’homme, mais cela ne doit pas nous arrêter. Nous devons, au RPP, continuer sur cette lancée pour faire en sorte que le pouvoir actuel comprenne qu’il doit laisser la démocratie s’exprimer en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. A propos de l’intervention du président du RPP, par ailleurs premier vice-président du CNRD sur ONUCI-Fm, Kané Soumaïla a tenu à rassurer les militants. « Le RPP est affaibli, parce que son président a été injustement débarqué du Conseil économique et social, le ministre Ouattara Gnonzié est en exil. Les cadres n’arrivent plus à payer leurs cotisations comme avant. Malgré ces difficultés, le président Fologo ne filera pas à l’anglaise comme certains le pensent. Il n’ira nulle part, il continuera de mener le combat pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire, entamé par Laurent Gbagbo (…) », a-t-il clamé.
Olivier Dion