Après la cérémonie d’ouverture, les chefs d’Etat se sont enfermés de 11h 30 à 16 h 30 dans la salle polyvalente du palais des congrès loin des cameras. Les membres du protocole des différents présidents eux-mêmes ont été mis dehors. Rien n’a donc filtré de ce hui clos. Mais selon une source, les présidents des pays membres de l’UA ont longuement débattu la question de la présidence de la commission de l’organisation. Et les débats ont été houleux.
D’ailleurs, le président sud-africain Jacob Zuma à son arrivée le vendredi 17 février 2012 à l’aéroport international de Cotonou, avait annoncé les couleurs. «Nous allons faire un diagnostic de notre organisation. Le décor est planté. Nous allons discuter à bâtons rompus», avait-il déclaré. Cette rencontre a sans doute accouché d’une souris puisque les chefs d’Etat ont quitté la salle de réunion du Palais des congrès en rangs dispersés. Pour rappel, le président de la République Alassane Ouattara avait récemment dénoncé les textes de l’Union africaine. «Apparemment, dans les textes de l’union africaine, il y a une disposition qui dit que le candidat unique, après que les autres se soient retirés, doit se présenter pour un quatrième tour où il devrait avoir les 2/3 des pays pour qu’il soit proclamé comme président de la Commission et M. Jean Ping a eu quasiment les 2/3, mais à une ou deux unités près. Pour ma part, j’ai indiqué à mes collègues que cela n’est pas démocratique.
T.A.B, depuis Cotonou
D’ailleurs, le président sud-africain Jacob Zuma à son arrivée le vendredi 17 février 2012 à l’aéroport international de Cotonou, avait annoncé les couleurs. «Nous allons faire un diagnostic de notre organisation. Le décor est planté. Nous allons discuter à bâtons rompus», avait-il déclaré. Cette rencontre a sans doute accouché d’une souris puisque les chefs d’Etat ont quitté la salle de réunion du Palais des congrès en rangs dispersés. Pour rappel, le président de la République Alassane Ouattara avait récemment dénoncé les textes de l’Union africaine. «Apparemment, dans les textes de l’union africaine, il y a une disposition qui dit que le candidat unique, après que les autres se soient retirés, doit se présenter pour un quatrième tour où il devrait avoir les 2/3 des pays pour qu’il soit proclamé comme président de la Commission et M. Jean Ping a eu quasiment les 2/3, mais à une ou deux unités près. Pour ma part, j’ai indiqué à mes collègues que cela n’est pas démocratique.
T.A.B, depuis Cotonou
