Dans cet entretien, le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire, Albert Mabri Toikeusse, explique les enjeux des élections législatives partielles pour son parti.
Quel bilan faites-vous au terme de deux jours de tournée dans la circonscription électorale de Logoualé ?
C’est un bilant plutôt satisfaisant pour moi, j’ai passé ces deux jours principalement à Logoualé et la nuit d’hier (Ndlr, dimanche) à Biankouma. J’ai senti une mobilisation de l’Udpci et une forte mobilisation des cadres qui sont venus d’Abidjan et des autres villes pour venir soutenir nos candidats. J’ai trouvé l’oreille attentive de nos parents. J’ai vu la ferveur qui s’est saisie de nos militants qui tiennent à relever les défis.
Quelles sont les chances de vos candidats face à ceux qui sont soutenus par Blon Blaise et le Rassemblement des républicains ?
Les chances de nos candidats sont réelles. Vous avez constaté avec moi, aujourd’hui, dans le village de notre adversaire. Vous avez vu la mobilisation qu’il préparait. Puisque nous étions séparés de 50 mètres seulement. Moi j’ai vu au passage et j’ai compris que nous attirons plus de monde. Que les chefs comprenaient mieux notre message et notre position. Et je n’ai aucune crainte que nos candidats auront la majorité dimanche prochain.
Quel est l’enjeu de cette élection pour l’Udpci ?
C’est important pour nous. D’abord, c’est nous qui avions le poste ici et nous souhaitons le maintenir. Deuxièmement, nous avons beaucoup de députés indépendants qui sont entrés en contact avec nous, avec lesquels nous avons conclu de former un groupe parlementaire au niveau de l’assemblée. Mais mon souhait, c’est que ce groupe ait son ossature qui soit véritablement Udpci. Ça veut dire que les huit députés, dont on a besoin pour former un groupe parlementaire soient Udpci, plus tous les autres que nous aurons des autres partis et des députés indépendants avec qui nous formerons un groupe solide. Mais je souhaite véritablement que notre parti continue d’exister au niveau parlementaire. L’occasion est donc donnée de le prouver. J’attache beaucoup d’importance à cette élection partielle.
Que s’est-il passé à Biankouma pour qu’on annule l’élection de votre candidat?
Je pense que c’est au conseil constitutionnel de justifier cela. Nous pensons qu’on nous a retiré un poste de manière injustifiée. J’en ai déjà parlé et je continue de croire que rien ne justifiait l’annulation de ce scrutin. Quant à Man, nous avons eu à relever des faiblesses qui auraient pu justifier également que cette élection à Man soit également reprise. Aussi bien dans la commune qu’en sous-préfecture. Mais là aussi, nous sommes aussi surpris. Jusqu’à présent nous attendons que le conseil constitutionnel puisse nous donner les motivations de la validation de ces scrutins. Notre avocat réclame ces motivations et jusqu’à présent nous n’avons encore rien obtenu.
Je voudrais rassurer nos militants que tout se passe bien au niveau de Logoualé et de Biankouma. Qu’ils continuent la forte mobilisation que nous avons constatée pour que le 26 février prochain nous puissions conserver les deux postes que nous avions déjà et qu’avec ces députés nous puissions continuer notre marche pour plus de démocratie et aussi pour la gloire de l’Udpci.
Dix ans après l’assassinat du père-fondateur de l’Udpci, où en est-on avec l’enquête sur cette affaire ?
C’est l’Etat qui conduisait l’enquête. Sous le règne de Gbagbo nous n’avons eu aucun retour malgré toutes les déclarations qu’il a faites. Ceux qui, hier, étaient avec nous pour condamner cela ont fini par le rejoindre. Certains parmi eux sont en train de changer de camp à nouveau. Ils sont tout simplement ridicules. Et, en ce qui nous concerne nous continuons de nous battre pour que la vérité règne. Nous avons saisi des avocats aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en France qui sont en train de travailler à cette affaire.
Entretien réalisé à Logoualé par Kindo Ousseny
Quel bilan faites-vous au terme de deux jours de tournée dans la circonscription électorale de Logoualé ?
C’est un bilant plutôt satisfaisant pour moi, j’ai passé ces deux jours principalement à Logoualé et la nuit d’hier (Ndlr, dimanche) à Biankouma. J’ai senti une mobilisation de l’Udpci et une forte mobilisation des cadres qui sont venus d’Abidjan et des autres villes pour venir soutenir nos candidats. J’ai trouvé l’oreille attentive de nos parents. J’ai vu la ferveur qui s’est saisie de nos militants qui tiennent à relever les défis.
Quelles sont les chances de vos candidats face à ceux qui sont soutenus par Blon Blaise et le Rassemblement des républicains ?
Les chances de nos candidats sont réelles. Vous avez constaté avec moi, aujourd’hui, dans le village de notre adversaire. Vous avez vu la mobilisation qu’il préparait. Puisque nous étions séparés de 50 mètres seulement. Moi j’ai vu au passage et j’ai compris que nous attirons plus de monde. Que les chefs comprenaient mieux notre message et notre position. Et je n’ai aucune crainte que nos candidats auront la majorité dimanche prochain.
Quel est l’enjeu de cette élection pour l’Udpci ?
C’est important pour nous. D’abord, c’est nous qui avions le poste ici et nous souhaitons le maintenir. Deuxièmement, nous avons beaucoup de députés indépendants qui sont entrés en contact avec nous, avec lesquels nous avons conclu de former un groupe parlementaire au niveau de l’assemblée. Mais mon souhait, c’est que ce groupe ait son ossature qui soit véritablement Udpci. Ça veut dire que les huit députés, dont on a besoin pour former un groupe parlementaire soient Udpci, plus tous les autres que nous aurons des autres partis et des députés indépendants avec qui nous formerons un groupe solide. Mais je souhaite véritablement que notre parti continue d’exister au niveau parlementaire. L’occasion est donc donnée de le prouver. J’attache beaucoup d’importance à cette élection partielle.
Que s’est-il passé à Biankouma pour qu’on annule l’élection de votre candidat?
Je pense que c’est au conseil constitutionnel de justifier cela. Nous pensons qu’on nous a retiré un poste de manière injustifiée. J’en ai déjà parlé et je continue de croire que rien ne justifiait l’annulation de ce scrutin. Quant à Man, nous avons eu à relever des faiblesses qui auraient pu justifier également que cette élection à Man soit également reprise. Aussi bien dans la commune qu’en sous-préfecture. Mais là aussi, nous sommes aussi surpris. Jusqu’à présent nous attendons que le conseil constitutionnel puisse nous donner les motivations de la validation de ces scrutins. Notre avocat réclame ces motivations et jusqu’à présent nous n’avons encore rien obtenu.
Je voudrais rassurer nos militants que tout se passe bien au niveau de Logoualé et de Biankouma. Qu’ils continuent la forte mobilisation que nous avons constatée pour que le 26 février prochain nous puissions conserver les deux postes que nous avions déjà et qu’avec ces députés nous puissions continuer notre marche pour plus de démocratie et aussi pour la gloire de l’Udpci.
Dix ans après l’assassinat du père-fondateur de l’Udpci, où en est-on avec l’enquête sur cette affaire ?
C’est l’Etat qui conduisait l’enquête. Sous le règne de Gbagbo nous n’avons eu aucun retour malgré toutes les déclarations qu’il a faites. Ceux qui, hier, étaient avec nous pour condamner cela ont fini par le rejoindre. Certains parmi eux sont en train de changer de camp à nouveau. Ils sont tout simplement ridicules. Et, en ce qui nous concerne nous continuons de nous battre pour que la vérité règne. Nous avons saisi des avocats aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en France qui sont en train de travailler à cette affaire.
Entretien réalisé à Logoualé par Kindo Ousseny