Le président du Front populaire ivoirien (FPI) est rentré en Côte d’Ivoire, au terme d’un séjour d’environ un mois en France. Miaka Ouretto a été accueilli le lundi 27 février 2012 à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, par des cadres du FPI dont Laurent Akoun, Mme Agoh Marthe et Marie Odette Lorougnon.
Sylvain Miaka Ouretto est de retour à Abidjan. En mission à l’extérieur depuis le 31 janvier 2012, le président du FPI est arrivé à 19h par un vol de la compagnie Air-France. Un comité d’accueil composé, entre autres, de l’ambassadeur Koné Boubacar, ancien directeur du protocole d’Etat sous Laurent Gbagbo, des secrétaires nationaux du FPI. Dans une salle devenue exiguë, Miaka Ouretto a reçu les nouvelles de la Côte d’Ivoire durant son absence, avant de donner les nouvelles de son séjour européen. «Soyez le bienvenu, président. Nous sommes dans cette salle qui n’est pas notre espace, mais cela nous rappelle que le combat a évolué», a indiqué le secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun. «Je viens d’effectuer une mission importante, parce qu’il s’agissait de rendre visite à Laurent Gbagbo qui est détenu à La Haye. Il s’agissait aussi de mener une offensive vers des personnes connues ou inconnues, des leaders d’opinion, pour avoir leur appui dans la quête de nos droits. En attendant de vous faire un compte rendu formel, je puis dire que la mission s’est très bien passée. J’ai quitté Abidjan le 31 janvier 2012, je suis arrivé à Paris le 1er février, mais puisque mes bagages étaient enregistrés sur Amsterdam, je suis allé directement là-bas. J’ai été accueilli par une militante, originaire d’Aboisso, qui a été formidable. Je lui ai dit que je devais retourner à Paris, elle m’a conseillé de prendre le train de 18h55 mn pour rallier Paris, où je suis arrivé à 21h30. C’est à Paris que j’ai préparé avec les camarades, ma rencontre avec Laurent Gbagbo, que j’ai vu le 6 février. Il vous salue ; Laurent Gbagbo se porte bien. Après notre entretien, je suis retourné à Paris où j’ai eu une série de rencontres avec des grandes figures, des personnes qui se sont montrées aussi disponibles les unes que les autres. Nous avons fait beaucoup de rencontres qu’il nous appartient maintenant de capitaliser. Merci pour votre accueil. Nous sommes debout et nous devons rester debout parce que notre cause est juste. La victoire n’est pas loin», a expliqué Miaka Ouretto.
Le salon d’honneur encore refusé à Miaka
Le président du FPI est rentré, mais il n’a pas eu droit au salon d’honneur de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Comme à son départ, le 31 janvier dernier. Pendant que les membres de son parti l’attendaient dans le hall d’arrivée, Miaka Ouretto s’est directement rendu au salon d’honneur. Mais les services de l’aéroport lui ont fait savoir que c’est plutôt par le hall qu’il devait passer. « On attend nos morts au salon, pourtant on refuse ce même salon à Miaka », s’est insurgé Eugène Djué. N’empêche, le président du FPI a été accueilli, il a même été happé par des militants heureux de retrouver leur leader.
Olivier Dion
Sylvain Miaka Ouretto est de retour à Abidjan. En mission à l’extérieur depuis le 31 janvier 2012, le président du FPI est arrivé à 19h par un vol de la compagnie Air-France. Un comité d’accueil composé, entre autres, de l’ambassadeur Koné Boubacar, ancien directeur du protocole d’Etat sous Laurent Gbagbo, des secrétaires nationaux du FPI. Dans une salle devenue exiguë, Miaka Ouretto a reçu les nouvelles de la Côte d’Ivoire durant son absence, avant de donner les nouvelles de son séjour européen. «Soyez le bienvenu, président. Nous sommes dans cette salle qui n’est pas notre espace, mais cela nous rappelle que le combat a évolué», a indiqué le secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun. «Je viens d’effectuer une mission importante, parce qu’il s’agissait de rendre visite à Laurent Gbagbo qui est détenu à La Haye. Il s’agissait aussi de mener une offensive vers des personnes connues ou inconnues, des leaders d’opinion, pour avoir leur appui dans la quête de nos droits. En attendant de vous faire un compte rendu formel, je puis dire que la mission s’est très bien passée. J’ai quitté Abidjan le 31 janvier 2012, je suis arrivé à Paris le 1er février, mais puisque mes bagages étaient enregistrés sur Amsterdam, je suis allé directement là-bas. J’ai été accueilli par une militante, originaire d’Aboisso, qui a été formidable. Je lui ai dit que je devais retourner à Paris, elle m’a conseillé de prendre le train de 18h55 mn pour rallier Paris, où je suis arrivé à 21h30. C’est à Paris que j’ai préparé avec les camarades, ma rencontre avec Laurent Gbagbo, que j’ai vu le 6 février. Il vous salue ; Laurent Gbagbo se porte bien. Après notre entretien, je suis retourné à Paris où j’ai eu une série de rencontres avec des grandes figures, des personnes qui se sont montrées aussi disponibles les unes que les autres. Nous avons fait beaucoup de rencontres qu’il nous appartient maintenant de capitaliser. Merci pour votre accueil. Nous sommes debout et nous devons rester debout parce que notre cause est juste. La victoire n’est pas loin», a expliqué Miaka Ouretto.
Le salon d’honneur encore refusé à Miaka
Le président du FPI est rentré, mais il n’a pas eu droit au salon d’honneur de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Comme à son départ, le 31 janvier dernier. Pendant que les membres de son parti l’attendaient dans le hall d’arrivée, Miaka Ouretto s’est directement rendu au salon d’honneur. Mais les services de l’aéroport lui ont fait savoir que c’est plutôt par le hall qu’il devait passer. « On attend nos morts au salon, pourtant on refuse ce même salon à Miaka », s’est insurgé Eugène Djué. N’empêche, le président du FPI a été accueilli, il a même été happé par des militants heureux de retrouver leur leader.
Olivier Dion