Le secrétaire général intérimaire du Rassemblement des républicains (Rdr), Amadou Soumahoro, répond au président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire qui accuse des militants du Rdr de l’avoir bastonné, vendredi, à Bonon.
Quel bilan faites-vous de la performance de votre parti aux partielles ?
Je suis très satisfait dans la mesure où, en dehors de Bonon où il y a eu des troubles, le Rdr a pu conserver ses positions en reconquérant les localités où sa victroire avait été annulée.
Au-delà du Rdr, je me félicite du climat dans lequel s’est déroulé le scrutin. Je suis très heureux de constater que, dans les différentes circonscriptions, les candidats ont pu faire campagne.
Vous évoquiez les troubles à Bonon. Quel commentaire faites-vous de ce qui s’est passé ?
Nous souhaitons que la lumière soit faite sur ces incidents. Nous sommes tristes que certains se précipitent pour tirer des conclusions hâtives. Le silence du Rdr face à ces précipitations et à ces accusations ne doit pas du tout être interprété comme une faiblesse.
Notre parti, de par sa position actuelle, et surtout vu son attachement au Rhdp, ne voudrait pas se comporter comme un parti irresponsable. Nous ne voulons pas en rajouter. C’est pour cela que nous ne répondons pas à toutes ces provocations et à ces accusations totalement inutiles et hautement irresponsables.
Vous faites allusion au président de la JPdci, Kouadio Konan Bertin, qui accuse des militants de l’avoir bastonné ?
C’est justement ces accusations que je trouve irresponsables dans la mesure où aucune enquête n’a encore été faite. Je crois que chacun doit s’en prendre à lui-même. A Bonon, le candidat du Rdr et le candidat officiel du Pdci, je dis bien le candidat officiel du Pdci, ont décidé de se donner la main. KKB est allé soutenir un candidat contre la position officielle de son parti. Les militants du Pdci se sentant trahis, se sentant humiliés, ont bien pu exprimer ainsi leur mécontentement. Rien ne dit donc que ce n’est pas une querelle entre militants du Pdci. Cela dit, je mets en garde tous ceux qui s’adonnent à ce genre d’accusation contre le Rdr. Nous devons tous, par notre comportement, œuvrer pour la cohésion sociale.
Vous vous êtes personnellement impliqué dans la campagne de vos candidats notamment à l’ouest. La moisson n’a pourtant pas été bonne dans cette région. Comment expliquez-vous cette contre-performance ?
Effectivement, malgré notre implication dans la campagne de nos candidats dans cette région, nous avons obtenu les résultats que vous savez. Mais nous pensons que ce n’est pas un échec. A Facobly, par exemple, il nous revient qu’il y a eu beaucoup d’insuffisances et que les résultats n’ont pu être communiqués dans le temps. A Biankouma par contre, c’est la première fois que le Rdr s’implique réellement dans la localité. En politique, il faut toujours tirer les conséquences positives des actions. Nous avons espoir que la prochaine fois sera la bonne. Le Rdr a la satisfaction de notre direction et de l’ensemble de nos militants. Il faut retenir que sur l’ensemble de ces élections législatives, le Rdr siège à l’Assemblée nationale avec la majorité absolue. Nous en tirons une grande satisfaction.
Des analystes estiment que le Rdr avait de grandes chances dans l’ouest mais qu’il a perdu parce que les militants n’ont pas suivi le mot d’ordre de la direction qui a choisi des candidats dont ils ne voulaient pas.
Le rôle que je joue ne me permet pas d’entrer dans ce genre de polémique.
Le Rdr a la majorité absolue au parlement. Une passe à votre allié du Pdci pour la présidence de l’Assemblée nationale est-elle possible ?
Vous avez entendu la position du chef de l’Etat sur la question ? Nous sommes en conformité avec lui. Je vous l’ai maintes fois répété. Nous sommes à l’Assemblée nationale pour accompagner le président de la République pour mettre en œuvre sa politique et sa volonté. Notre souci au Rdr, et c’est un souci collectif, est de ne jamais être en porte-à-faux avec le chef de l’Etat. Le président a été clair. Le président de l’Assemblée nationale sera du Rdr. Si sa position évolue, alors celle du Rdr évoluera.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Quel bilan faites-vous de la performance de votre parti aux partielles ?
Je suis très satisfait dans la mesure où, en dehors de Bonon où il y a eu des troubles, le Rdr a pu conserver ses positions en reconquérant les localités où sa victroire avait été annulée.
Au-delà du Rdr, je me félicite du climat dans lequel s’est déroulé le scrutin. Je suis très heureux de constater que, dans les différentes circonscriptions, les candidats ont pu faire campagne.
Vous évoquiez les troubles à Bonon. Quel commentaire faites-vous de ce qui s’est passé ?
Nous souhaitons que la lumière soit faite sur ces incidents. Nous sommes tristes que certains se précipitent pour tirer des conclusions hâtives. Le silence du Rdr face à ces précipitations et à ces accusations ne doit pas du tout être interprété comme une faiblesse.
Notre parti, de par sa position actuelle, et surtout vu son attachement au Rhdp, ne voudrait pas se comporter comme un parti irresponsable. Nous ne voulons pas en rajouter. C’est pour cela que nous ne répondons pas à toutes ces provocations et à ces accusations totalement inutiles et hautement irresponsables.
Vous faites allusion au président de la JPdci, Kouadio Konan Bertin, qui accuse des militants de l’avoir bastonné ?
C’est justement ces accusations que je trouve irresponsables dans la mesure où aucune enquête n’a encore été faite. Je crois que chacun doit s’en prendre à lui-même. A Bonon, le candidat du Rdr et le candidat officiel du Pdci, je dis bien le candidat officiel du Pdci, ont décidé de se donner la main. KKB est allé soutenir un candidat contre la position officielle de son parti. Les militants du Pdci se sentant trahis, se sentant humiliés, ont bien pu exprimer ainsi leur mécontentement. Rien ne dit donc que ce n’est pas une querelle entre militants du Pdci. Cela dit, je mets en garde tous ceux qui s’adonnent à ce genre d’accusation contre le Rdr. Nous devons tous, par notre comportement, œuvrer pour la cohésion sociale.
Vous vous êtes personnellement impliqué dans la campagne de vos candidats notamment à l’ouest. La moisson n’a pourtant pas été bonne dans cette région. Comment expliquez-vous cette contre-performance ?
Effectivement, malgré notre implication dans la campagne de nos candidats dans cette région, nous avons obtenu les résultats que vous savez. Mais nous pensons que ce n’est pas un échec. A Facobly, par exemple, il nous revient qu’il y a eu beaucoup d’insuffisances et que les résultats n’ont pu être communiqués dans le temps. A Biankouma par contre, c’est la première fois que le Rdr s’implique réellement dans la localité. En politique, il faut toujours tirer les conséquences positives des actions. Nous avons espoir que la prochaine fois sera la bonne. Le Rdr a la satisfaction de notre direction et de l’ensemble de nos militants. Il faut retenir que sur l’ensemble de ces élections législatives, le Rdr siège à l’Assemblée nationale avec la majorité absolue. Nous en tirons une grande satisfaction.
Des analystes estiment que le Rdr avait de grandes chances dans l’ouest mais qu’il a perdu parce que les militants n’ont pas suivi le mot d’ordre de la direction qui a choisi des candidats dont ils ne voulaient pas.
Le rôle que je joue ne me permet pas d’entrer dans ce genre de polémique.
Le Rdr a la majorité absolue au parlement. Une passe à votre allié du Pdci pour la présidence de l’Assemblée nationale est-elle possible ?
Vous avez entendu la position du chef de l’Etat sur la question ? Nous sommes en conformité avec lui. Je vous l’ai maintes fois répété. Nous sommes à l’Assemblée nationale pour accompagner le président de la République pour mettre en œuvre sa politique et sa volonté. Notre souci au Rdr, et c’est un souci collectif, est de ne jamais être en porte-à-faux avec le chef de l’Etat. Le président a été clair. Le président de l’Assemblée nationale sera du Rdr. Si sa position évolue, alors celle du Rdr évoluera.
Entretien réalisé par Bamba K. Inza