Fin de l’ultimatum aujourd’hui. La Fédération nationale des établissements d’enseignement privé laïc de Côte d’Ivoire (Feneplaci) avait donné jusqu’à fin février aux autorités compétentes pour répondre à ses attentes. Dans un communiqué de presse, les membres reprochent un déficit de communication et l’existence de certaines formes de racket dans le système éducatif. La réponse du ministère de l’Education nationale, dirigé par Kandia Camara : « nous n’avons pas de problèmes spécifiques avec eux. Les portes du ministère sont ouvertes ». Cette confidence émane du service communication, joint, hier. Notre interlocuteur détaille que c’est pendant la réunion de rentrée que la ministre livre les consignes et le programme scolaire. Mais cette année, la traditionnelle réunion n’a pas pu se tenir, compte tenu de certaines urgences. Cependant, en lieu et place de ce rendez-vous, la ministre a tenu des rencontres sectorielles avec les différents acteurs dont les fondateurs du privé. Au sujet des rackets, notre source rappelle les sanctions infligées aux chefs d’établissements indélicats, pour dire que Kandia Camara ne tolère pas les combines.Du côté des fondateurs, la question financière est prise avec sérieux. Ils disent avoir les créanciers à leurs trousses. La cellule de communication fulminait sa colère jusqu’à hier après-midi. « S’il n’y a pas de réaction des autorités dans un délai jugé raisonnable, nous passerons à une autre étape. Comment vous devez 100 F Cfa à quelqu’un et vous lui donnez 5 F Cfa. Avant de lui remettre ces 5 F Cfa, vous faites un tapage médiatique qui attire tous ses créanciers, et vous dites que vous lui avez remboursé », fustige-t-on le Trésor.
L’argentier de l’Etat n’aurait pas apuré les 35,5 milliards F Cfa de créances qui leur sont dues.
Nesmon De Laure
L’argentier de l’Etat n’aurait pas apuré les 35,5 milliards F Cfa de créances qui leur sont dues.
Nesmon De Laure