Le ministère de l’Education nationale entend procéder au recrutement de 3 000 enseignants dans le cadre du Programme présidentiel d’urgence (Ppu), pour pallier le manque d’enseignants. Comment cela va-t-il se passer concrètement? Qu’est-ce qui est prévu pour ces enseignants ? Un proche du dossier explique.
L’information a été donnée par le ministère de l’Education nationale : 3.000 enseignants seront recrutés dans le secondaire général pour combler le manque criard d’enseignants. Se rendant récemment au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody où se déroule l’opération de recrutement, la ministre de l’Education nationale a expliqué les raisons de cette mesure. «Lors d’une visite effectuée dans les établissements, surtout dans les zones Centre, nord et ouest et par les rapports effectués par les Dren, nous avons constaté un déficit de 3.000 enseignants. Ce qui veut dire que dans certains établissements de Côte d’Ivoire, il y a des disciplines qui ne sont pas enseignées. Cela a un impact négatif sur le système éducatif et les résultats scolaires. A la suite du rapport que nous avons présenté au Premier ministre et au président de la République, il a été décidé du recrutement exceptionnel de 3.000 enseignants dans des disciplines que sont la Philosophie, le Français, l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol, les Mathématiques et les Sciences de la Vie et de la Terre, pour que les élèves ivoiriens puissent tous avoir l’égalité des chances et bénéficier des mêmes programmes», avait-elle soutenu. Mais concernant le processus de recrutement et la technique de reversement des enseignants recrutés sur le terrain, l’on ne sait rien. Selon une source proche du dossier, les choses sont très précises à ce niveau. «Le recrutement ne se fera pas au hasard. Dans le communiqué de la ministre relatif à cette question, vous voyez bien que le recrutement concerne les personnes titulaires d’un Dea, d’une maîtrise, d’une licence ou d’un Deug II dans les disciplines suivantes : Philosophie, Lettres Modernes, Mathématique, Sciences-physique, Sciences de la Vie et de la Terre (Svt), Espagnol, Allemand, Histoire-géographie, Anglais. C’est dire qu’on prendra d’abord les étudiants ayant le niveau Dea, ensuite ceux ayant la maîtrise. Si le quota de 3.000 n’est pas atteint, on descendra aux étudiants qui ont le niveau licence, et peut-être les Deug II. Il faut retenir que la sélection se fera de haut en bas (du Dea au Deug II) », explique la source. Celle-ci soutient qu’à la suite du recrutement qui se passera entre le 22 février et le 3 mars, les étudiants retenus feront deux semaines de formations intenses à l’Ecole normale supérieure (Ens) d’Abidjan. «Cette formation accélérée de 50h de cours en deux semaines permettra aux nouveaux enseignants d’être aguerris avant d’aller sur le terrain au mois d’avril pour 4 mois. Et à la fin de la formation, ils percevront chacun 50.000 Fcfa représentant leurs frais de transport», précise la source. Quant à leur reversement sur le terrain, il tiendra compte de certains critères. «L’idéal est que chacun enseigne dans un établissement situé dans sa zone de résidence. Et c’est ce que nous essayerons de faire. Une fois en exercice, les nouveaux enseignants percevront 100.000 Fcfa mensuellement », révèle notre source qui ajoute que l’opération ne prendra pas fin avec les vacances. «Ce type de recrutement a été initié cette année pour pallier le déficit d’enseignant. Mais une autre stratégie après les vacances scolaires sera mise en place pour la résorption de ce problème », soutient le spécialiste en questions éducatives.
Touré Yelly
L’information a été donnée par le ministère de l’Education nationale : 3.000 enseignants seront recrutés dans le secondaire général pour combler le manque criard d’enseignants. Se rendant récemment au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody où se déroule l’opération de recrutement, la ministre de l’Education nationale a expliqué les raisons de cette mesure. «Lors d’une visite effectuée dans les établissements, surtout dans les zones Centre, nord et ouest et par les rapports effectués par les Dren, nous avons constaté un déficit de 3.000 enseignants. Ce qui veut dire que dans certains établissements de Côte d’Ivoire, il y a des disciplines qui ne sont pas enseignées. Cela a un impact négatif sur le système éducatif et les résultats scolaires. A la suite du rapport que nous avons présenté au Premier ministre et au président de la République, il a été décidé du recrutement exceptionnel de 3.000 enseignants dans des disciplines que sont la Philosophie, le Français, l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol, les Mathématiques et les Sciences de la Vie et de la Terre, pour que les élèves ivoiriens puissent tous avoir l’égalité des chances et bénéficier des mêmes programmes», avait-elle soutenu. Mais concernant le processus de recrutement et la technique de reversement des enseignants recrutés sur le terrain, l’on ne sait rien. Selon une source proche du dossier, les choses sont très précises à ce niveau. «Le recrutement ne se fera pas au hasard. Dans le communiqué de la ministre relatif à cette question, vous voyez bien que le recrutement concerne les personnes titulaires d’un Dea, d’une maîtrise, d’une licence ou d’un Deug II dans les disciplines suivantes : Philosophie, Lettres Modernes, Mathématique, Sciences-physique, Sciences de la Vie et de la Terre (Svt), Espagnol, Allemand, Histoire-géographie, Anglais. C’est dire qu’on prendra d’abord les étudiants ayant le niveau Dea, ensuite ceux ayant la maîtrise. Si le quota de 3.000 n’est pas atteint, on descendra aux étudiants qui ont le niveau licence, et peut-être les Deug II. Il faut retenir que la sélection se fera de haut en bas (du Dea au Deug II) », explique la source. Celle-ci soutient qu’à la suite du recrutement qui se passera entre le 22 février et le 3 mars, les étudiants retenus feront deux semaines de formations intenses à l’Ecole normale supérieure (Ens) d’Abidjan. «Cette formation accélérée de 50h de cours en deux semaines permettra aux nouveaux enseignants d’être aguerris avant d’aller sur le terrain au mois d’avril pour 4 mois. Et à la fin de la formation, ils percevront chacun 50.000 Fcfa représentant leurs frais de transport», précise la source. Quant à leur reversement sur le terrain, il tiendra compte de certains critères. «L’idéal est que chacun enseigne dans un établissement situé dans sa zone de résidence. Et c’est ce que nous essayerons de faire. Une fois en exercice, les nouveaux enseignants percevront 100.000 Fcfa mensuellement », révèle notre source qui ajoute que l’opération ne prendra pas fin avec les vacances. «Ce type de recrutement a été initié cette année pour pallier le déficit d’enseignant. Mais une autre stratégie après les vacances scolaires sera mise en place pour la résorption de ce problème », soutient le spécialiste en questions éducatives.
Touré Yelly
