La salle d’audience de la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau a, le mercredi 29 février 2012, abrité la troisième audience de ‘’l’affaire Ali Sabraoui’’ qui s’est vu acquitter par le juge de siège avant d’être arrêté par la suite par l’avocate générale.
‘’Je suis venu à l’audience, ce mercredi. Lébé Gbaka, juge chargé de mon dossier a prononcé ma relaxe pure et simple de la décision rendue en première instance. Donc, il a annulé la peine qui a été prononcée contre moi. Quand je suis descendu au Parquet pour prendre mon billet de sortie, une heure après, on vient m’appeler pour me dire que l’Avocate Générale a besoin de moi pour une autre audience. Et j’ai dit non ! Parce que mon audience est terminée et donc je ne peux pas remonter. Ainsi, elle a rétorqué que si je ne reviens pas, elle va utiliser la force pour me prendre parce qu’elle a reçu des instructions pour me ramener à l’audience’’. Telle est la déclaration faite par Ali Sabraoui, gérant des stations ‘’Essenci’’, condamné le 18 novembre 2011 à 24 mois de prison ferme pour faux et usage de faux, faux en écritures publiques en imitation de signature de magistrat (président de la Cour suprême). ‘’Suite à l’utilisation de la force contre moi, j’ai été obligé de remonter à l’audience sans mon avocat qui était déjà parti. Je monte et je rencontre un juge qui, selon les informations, est le premier président de la Cour d’Appel qui s’appellerait Kanga Mathurin. Celui-ci me notifie que la décision de ma relaxe est nulle et qu’il renvoie l’affaire à un autre délibéré.’’ a souligné le gérant des stations ‘’Essenci’’. Le détenu a expliqué que ‘’son avocat a dit au président Kankan Mathurin que sa décision ne relève pas du droit.’’. Poursuivant, Sabraoui rappelle qu’il a été condamné le 18 novembre 2011 en première instance à 24 mois de prison et qu’il a interjeté appel. La première audience s’est déroulée le 25 janvier et renvoyée au 22 février puis, la décision a été mise en délibéré pour le 29 février, hier mercredi. ‘’Selon le cabinet Sakho-Yabobi et Fofana, cette décision est un non droit. C’est un conflit foncier entre Sabraoui, son entreprise ’’Essenci’’ et ses associés, qui l’a conduit dans les geôles de la Maca pour 24 mois de prison ferme et 100 000 francs d’amende.
M. Ouattara
‘’Je suis venu à l’audience, ce mercredi. Lébé Gbaka, juge chargé de mon dossier a prononcé ma relaxe pure et simple de la décision rendue en première instance. Donc, il a annulé la peine qui a été prononcée contre moi. Quand je suis descendu au Parquet pour prendre mon billet de sortie, une heure après, on vient m’appeler pour me dire que l’Avocate Générale a besoin de moi pour une autre audience. Et j’ai dit non ! Parce que mon audience est terminée et donc je ne peux pas remonter. Ainsi, elle a rétorqué que si je ne reviens pas, elle va utiliser la force pour me prendre parce qu’elle a reçu des instructions pour me ramener à l’audience’’. Telle est la déclaration faite par Ali Sabraoui, gérant des stations ‘’Essenci’’, condamné le 18 novembre 2011 à 24 mois de prison ferme pour faux et usage de faux, faux en écritures publiques en imitation de signature de magistrat (président de la Cour suprême). ‘’Suite à l’utilisation de la force contre moi, j’ai été obligé de remonter à l’audience sans mon avocat qui était déjà parti. Je monte et je rencontre un juge qui, selon les informations, est le premier président de la Cour d’Appel qui s’appellerait Kanga Mathurin. Celui-ci me notifie que la décision de ma relaxe est nulle et qu’il renvoie l’affaire à un autre délibéré.’’ a souligné le gérant des stations ‘’Essenci’’. Le détenu a expliqué que ‘’son avocat a dit au président Kankan Mathurin que sa décision ne relève pas du droit.’’. Poursuivant, Sabraoui rappelle qu’il a été condamné le 18 novembre 2011 en première instance à 24 mois de prison et qu’il a interjeté appel. La première audience s’est déroulée le 25 janvier et renvoyée au 22 février puis, la décision a été mise en délibéré pour le 29 février, hier mercredi. ‘’Selon le cabinet Sakho-Yabobi et Fofana, cette décision est un non droit. C’est un conflit foncier entre Sabraoui, son entreprise ’’Essenci’’ et ses associés, qui l’a conduit dans les geôles de la Maca pour 24 mois de prison ferme et 100 000 francs d’amende.
M. Ouattara