Koua Justin est resté égal à lui-même : fougueux, le verbe incisif. Le samedi 3 mars 2012, l’intérimaire de Konaté Navigué au poste de secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi) a rencontré, au siège du Cnrd, quelques étudiants et élèves qu’il avait pris le soin de convoquer. A l’ordre du jour : la question universitaire et scolaire. Cette question aurait pu être difficilement abordée par Koua sans qu’un rapport avec la situation générale du pays ne soit établi. Le leader de jeunesse s’en est alors pris à un « régime fasciste » où les « caprices du chef sont rois ». Il a fustigé un gouvernement qui élève les maisons d’arrêt et de correction au rang de « priorité » devant l’école : « Les prisons sont réhabilitées, l’école, non ! ». « Bientôt le peuple de Côte d’Ivoire sera libéré. La souffrance du peuple prendra fin », s’est convaincu Koua Justin, concluant environ deux heures de débat.
Dans une des séquences de son intervention, il avait annoncé une « combinaison d’actions ». « Nous allons dans une combinaison d’actions contraindre le régime à rouvrir les Universités », disait-il. Il a fait ce raisonnement : « S’il n’y a pas de cités, s’il n’y a plus d’universités, il ne devrait plus y avoir d’enseignement supérieur ». Selon Koua, il faudrait « mettre fin aux activités du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ». « Organisez-vous ! », a lancé Koua Justin à son auditoire. « Ne laissez pas de répit au régime tant que nos vies (scolaire et universitaire) sont menacées. Continuez la sensibilisation », a fait valoir le secrétaire national par intérim de la Jfpi. Il a appelé à une forte mobilisation, jeudi 8 mars, devant la Présidence de la République en soutien à un sit-in des étudiants en année de thèse (Université de Cocody) qui revendiquent des arriérés de bourse. « Il faut qu’on soit au moins 1000 », a signifié Koua Justin.
Entre deux temps de parole du secrétaire national (Jfpi), des jeunes étaient intervenus, s’indignant tour à tour, de la fermeture des Universités. Quelques participants ont estimé que la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) avait « démissionné » et qu’il fallait mettre en place une nouvelle structure de défense des droits des étudiants et élèves.
Koua Justin a renvoyé ses camarades à la loi fondamentale, arguant que la liberté associative était de mise.
Kisselminan COULIBALY
Dans une des séquences de son intervention, il avait annoncé une « combinaison d’actions ». « Nous allons dans une combinaison d’actions contraindre le régime à rouvrir les Universités », disait-il. Il a fait ce raisonnement : « S’il n’y a pas de cités, s’il n’y a plus d’universités, il ne devrait plus y avoir d’enseignement supérieur ». Selon Koua, il faudrait « mettre fin aux activités du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ». « Organisez-vous ! », a lancé Koua Justin à son auditoire. « Ne laissez pas de répit au régime tant que nos vies (scolaire et universitaire) sont menacées. Continuez la sensibilisation », a fait valoir le secrétaire national par intérim de la Jfpi. Il a appelé à une forte mobilisation, jeudi 8 mars, devant la Présidence de la République en soutien à un sit-in des étudiants en année de thèse (Université de Cocody) qui revendiquent des arriérés de bourse. « Il faut qu’on soit au moins 1000 », a signifié Koua Justin.
Entre deux temps de parole du secrétaire national (Jfpi), des jeunes étaient intervenus, s’indignant tour à tour, de la fermeture des Universités. Quelques participants ont estimé que la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) avait « démissionné » et qu’il fallait mettre en place une nouvelle structure de défense des droits des étudiants et élèves.
Koua Justin a renvoyé ses camarades à la loi fondamentale, arguant que la liberté associative était de mise.
Kisselminan COULIBALY
