Le président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Bertin Konan Kouadio dit KKB, semble, pour certains, mener le bon combat au sein du PDCI, parti auquel il veut redonner sa force d’antan.
Il est au centre de débats politiques ces derniers temps, tant dans son parti, le PDCI RDA, qu’au sein même d’autres familles politiques. Kouadio Konan Bertin alias KKB, c’est de lui qu’il s’agit, dérange à la fois partenaires et adversaires avec ses dernières sorties publiques. C’est à la mi février 2012, que le président de la jeunesse du PDCI a publiquement débuté sa fronde contre ceux qui, au sein de son parti, ne veulent pas entendre parler de congrès. KKB, lui, a décidé de tirer sur les ‘’Pdcistes’’ qui, par leurs actions seraient, selon lui, en train de tuer à petit feu le parti fondé par Félix Houphouët Boigny. Mais le bruit que fait le
président de la JPDCI au sein de son parti n’est pas de nature à plaire à des gens dans le parti. Certains jeunes de la JPDCI, manipulés de l’intérieur par des caciques tapies dans l’ombre, ont été mandatés pour en découdre publiquement avec KKB. On l’accuse même d’en vouloir au président du parti, Henri Konan Bédié. Aussi, les remontrances de KKB au PDCI ne s ne sont elles pas également bien accueillies chez l’allié du RDR, dont des militants l’ont tabassé, il y a quelques jours, à Bonon, dans le cadre des élections législatives. Si des gens en veulent aujourd’hui à KKB au sein de son parti, c’est surtout parce que le néo député de Port Bouët évoque des idées novatrices pour un PDCI rajeuni et fort, un parti qui ne soit pas inféodé au RDR comme ça semble être le cas depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara. «Nous sommes en 2012. Dans trois ans, on ira à des élections présidentielles. Et au sein du PDCI, nous n’avons aucune idée sur celui qui défendra les couleurs du parti à ces présidentielles prochaines. A moins qu’on nous dise qu’on est désormais inféodé au RDR. Auquel cas, le congrès appréciera. Voici notre position », nous confiait récemment, un lieutenant de KKB. Dans cette optique, le combat que mène la JPDCI et son leader, bataille politique pour laquelle certains en veulent à KKB, est au bénéfice du PDCI et non d’un groupe de personnes. Un bon combat qui consiste à refaire du parti d’Houphouët Boigny le premier de Côte d’Ivoire.
Notons que depuis le coup d’Etat de décembre 99 qui a fait perdre brutalement le pouvoir au PDCI et à Bédié, le parti peine à revenir au sommet de l’Etat, quoi que cette formation reste la mieux implantée du pays. La JPDCI de KKB voudrait être à l’origine de la renaissance du vieux parti en lui donnant , ici et maintenant, les moyens humains et politiques pour y arriver. C’est, à l’évidence, le sens du combat du député de Port Bouët. Mais voilà que l’homme est incompris, sinon lapidé par des caciques de son parti. Qu’à cela ne tienne, le président de la JPDCI n’entend point baisser les bras. KKB veut aller au bout de sa lutte interne au PDCI, bataille à laquelle il croit fermement. Et ce, quoi que cela puisse lui coûter.
TOURE M. Adams
Il est au centre de débats politiques ces derniers temps, tant dans son parti, le PDCI RDA, qu’au sein même d’autres familles politiques. Kouadio Konan Bertin alias KKB, c’est de lui qu’il s’agit, dérange à la fois partenaires et adversaires avec ses dernières sorties publiques. C’est à la mi février 2012, que le président de la jeunesse du PDCI a publiquement débuté sa fronde contre ceux qui, au sein de son parti, ne veulent pas entendre parler de congrès. KKB, lui, a décidé de tirer sur les ‘’Pdcistes’’ qui, par leurs actions seraient, selon lui, en train de tuer à petit feu le parti fondé par Félix Houphouët Boigny. Mais le bruit que fait le
président de la JPDCI au sein de son parti n’est pas de nature à plaire à des gens dans le parti. Certains jeunes de la JPDCI, manipulés de l’intérieur par des caciques tapies dans l’ombre, ont été mandatés pour en découdre publiquement avec KKB. On l’accuse même d’en vouloir au président du parti, Henri Konan Bédié. Aussi, les remontrances de KKB au PDCI ne s ne sont elles pas également bien accueillies chez l’allié du RDR, dont des militants l’ont tabassé, il y a quelques jours, à Bonon, dans le cadre des élections législatives. Si des gens en veulent aujourd’hui à KKB au sein de son parti, c’est surtout parce que le néo député de Port Bouët évoque des idées novatrices pour un PDCI rajeuni et fort, un parti qui ne soit pas inféodé au RDR comme ça semble être le cas depuis la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara. «Nous sommes en 2012. Dans trois ans, on ira à des élections présidentielles. Et au sein du PDCI, nous n’avons aucune idée sur celui qui défendra les couleurs du parti à ces présidentielles prochaines. A moins qu’on nous dise qu’on est désormais inféodé au RDR. Auquel cas, le congrès appréciera. Voici notre position », nous confiait récemment, un lieutenant de KKB. Dans cette optique, le combat que mène la JPDCI et son leader, bataille politique pour laquelle certains en veulent à KKB, est au bénéfice du PDCI et non d’un groupe de personnes. Un bon combat qui consiste à refaire du parti d’Houphouët Boigny le premier de Côte d’Ivoire.
Notons que depuis le coup d’Etat de décembre 99 qui a fait perdre brutalement le pouvoir au PDCI et à Bédié, le parti peine à revenir au sommet de l’Etat, quoi que cette formation reste la mieux implantée du pays. La JPDCI de KKB voudrait être à l’origine de la renaissance du vieux parti en lui donnant , ici et maintenant, les moyens humains et politiques pour y arriver. C’est, à l’évidence, le sens du combat du député de Port Bouët. Mais voilà que l’homme est incompris, sinon lapidé par des caciques de son parti. Qu’à cela ne tienne, le président de la JPDCI n’entend point baisser les bras. KKB veut aller au bout de sa lutte interne au PDCI, bataille à laquelle il croit fermement. Et ce, quoi que cela puisse lui coûter.
TOURE M. Adams