Le nouveau gouvernement, une probable alliance Fpi-Pdci, le dialogue entre le pouvoir et l’opposition… Koua Justin, secrétaire national par intérim de la Jfpi a donné sa position sur ces sujets dans un entretien avec Alerte Info le 6 mars 2012.
Pour ce qui est de l’entrée du Fpi au gouvernement, Koua Justin estime que c’est l’affaire de la haute direction. Toutefois, il affirme qu’aucune discussion n’est en cours avec la direction de son parti dans ce sens. ‘’Il n’y a pas de négociations! Ouattara refuse de rencontrer et de discuter avec le Fpi’’, croit-il. Et de conclure par cette profession de foi : ‘’Nous sommes structurés. La décision de la Jfpi n’est pas souveraine. Il y a le comité central qui décide en dernier ressort. Donc quel que soit ce qui va advenir, c’est à la position du comité central qu’il faut se fier’’. À la question de savoir s’il se préparait une alliance entre le Fpi et le Pdci-Rda, Koua Justin répond : ‘’je n’en ai pas eu écho mais cela ne nous dérangerait pas. Ce sont des Ivoiriens qui forment le Pdci. Il faut sauver la Côte d’Ivoire’’. Il ajoute que les alliances sont circonstancielles et celle avec le Pdci peut aller, selon lui, dans le sens de ‘’la libération de la Côte d’Ivoire’’. Koua Justin comme pour annoncer les couleurs, s’est dit solidaire de Kouadio Konan Bertin (KKB), le président de la jeunesse du Pdci pour la bastonnade qui lui a été infligée à Bonon. ‘’Ce qui m’a surpris, c’est que les alliés se bastonnent entre eux. Donc, je me suis fait l’obligation d’appeler le frère KKB pour le saluer et pour le consoler, pour lui dire que nous sommes à ses côtés. Parce que, nous, c’est tous les jours que cela nous arrive. C’est tous les jours qu’on viole une fille de nos rangs, c’est tous les jours qu’on bastonne un de nos camarades, c’est tous les jours qu’on emprisonne, qu’on enlève, qu’on séquestre un des nôtres’’, déplore le leader de la Jfpi. Celui que ses camarades surnomment ‘’Nanan’’ (père, ndlr) assure que sa structure est disposée à mener tous les combats qu’on voudra lui opposer. La machine est huilée, elle a retrouvé toutes ses pièces, dit-il au passage parlant de la marche actuelle de la Jfpi. Pour lui, un dénominateur commun rassemble encore tous ceux qui avaient battu en retraite après le 11 avril. C’est l’esprit Gbagbo. C’est cet esprit, explique Koua Justin, qui mobilise encore et qui rend plus tenace la Jfpi et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat de Laurent Gbagbo.
S. Débailly
Pour ce qui est de l’entrée du Fpi au gouvernement, Koua Justin estime que c’est l’affaire de la haute direction. Toutefois, il affirme qu’aucune discussion n’est en cours avec la direction de son parti dans ce sens. ‘’Il n’y a pas de négociations! Ouattara refuse de rencontrer et de discuter avec le Fpi’’, croit-il. Et de conclure par cette profession de foi : ‘’Nous sommes structurés. La décision de la Jfpi n’est pas souveraine. Il y a le comité central qui décide en dernier ressort. Donc quel que soit ce qui va advenir, c’est à la position du comité central qu’il faut se fier’’. À la question de savoir s’il se préparait une alliance entre le Fpi et le Pdci-Rda, Koua Justin répond : ‘’je n’en ai pas eu écho mais cela ne nous dérangerait pas. Ce sont des Ivoiriens qui forment le Pdci. Il faut sauver la Côte d’Ivoire’’. Il ajoute que les alliances sont circonstancielles et celle avec le Pdci peut aller, selon lui, dans le sens de ‘’la libération de la Côte d’Ivoire’’. Koua Justin comme pour annoncer les couleurs, s’est dit solidaire de Kouadio Konan Bertin (KKB), le président de la jeunesse du Pdci pour la bastonnade qui lui a été infligée à Bonon. ‘’Ce qui m’a surpris, c’est que les alliés se bastonnent entre eux. Donc, je me suis fait l’obligation d’appeler le frère KKB pour le saluer et pour le consoler, pour lui dire que nous sommes à ses côtés. Parce que, nous, c’est tous les jours que cela nous arrive. C’est tous les jours qu’on viole une fille de nos rangs, c’est tous les jours qu’on bastonne un de nos camarades, c’est tous les jours qu’on emprisonne, qu’on enlève, qu’on séquestre un des nôtres’’, déplore le leader de la Jfpi. Celui que ses camarades surnomment ‘’Nanan’’ (père, ndlr) assure que sa structure est disposée à mener tous les combats qu’on voudra lui opposer. La machine est huilée, elle a retrouvé toutes ses pièces, dit-il au passage parlant de la marche actuelle de la Jfpi. Pour lui, un dénominateur commun rassemble encore tous ceux qui avaient battu en retraite après le 11 avril. C’est l’esprit Gbagbo. C’est cet esprit, explique Koua Justin, qui mobilise encore et qui rend plus tenace la Jfpi et tous ceux qui se reconnaissent dans le combat de Laurent Gbagbo.
S. Débailly
