Ils ont désormais leurs associations. Les vendeurs de livres et d’articles scolaires aux abords des rues communément appelés les « librairies par terre », viennent de mettre sur les fonts baptismaux, l’association des bouquinistes et libraires de Côte d’Ivoire (Abolici). Une séance d’information publique a eu lieu samedi dernier à l’ex-cinéma Kabadougou de Yopougon, entre les premiers responsables du bureau provisoire et les bouquinistes et libraires venus des quatre coins de cette commune. Cela, afin d’expliquer à l’auditoire les objectifs visés par cette nouvelle association. « Aujourd’hui, c’est une réalité que notre secteur n’est pas organisé. Ce qui est à la base de nombreux abus et tracasseries dont sont victimes certains d’entre nous. Nous voulons désormais que tous les bouquinistes et libraires parlent d’une même voix, dans un cadre organisé pour défendre leurs intérêts auprès des autorités compétentes », a, d’entrée de jeu, expliqué le président provisoire Berté Mouhamed. Puis, de poursuivre : « Nous nous sommes rendus compte qu’il y a un véritable vide au niveau de notre secteur malgré notre contribution dans le tissus socio-économique. Car, ce sont des centaines d’emploi que nous renfermons». Selon lui, le combat de l’Abolici sera de négocier avec l’Etat afin de trouver un site pour les opérateurs du secteur. Les bouquinistes et libraires qui trouvent le « terme librairies par terre » galvaudé entendent œuvrer à l’assainissement de leur milieu.
MK
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