Il est de plus en plus question de la formation d’un nouveau gouvernement ivoirien. La question que se posent les Ivoiriens est de savoir si le Front populaire ivoirien (Fpi) fera son entrée dans ce deuxième gouvernement qu’annonce Alassane Dramane Ouattara. «Il n’y a pas de contact du tout avec le Fpi », répond Michel Amani N’Guessan, ancien ministre de la Défense et membre du secrétariat général du Fpi. Quelle serait la position du Fpi si le pouvoir le contactait au dernier moment ? «Il ne suffit pas de demander au Fpi d’entrer dans un gouvernement. Nous avons posé des problèmes qui doivent être discutés. Mais il n’y a aucune discussion sur ces sujets. Alors nous disons non à l’entrée du Fpi au gouvernement tant que ces problèmes ne sont pas discutés», précise-t-il.
Dans le cadre du dialogue politique, le Fpi a remis au pouvoir Ouattara, il y a quelques mois, un mémorandum comportant ses préoccupations. A savoir, la libération du Président Laurent Gbagbo, de l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan (président du Fpi), du député Simone Gbagbo, de l’ex-Premier ministre Aké N’Gbo ainsi que de tous les autres prisonniers politiques du régime Ouattara ; le dégel des avoirs des pro-Gbagbo ; le retour des exilés et des réfugiés ; l’arrêt des poursuites judiciaires ; la recomposition de la Cei ; l’instauration de la sécurité pour toutes les populations vivant sur toute l’étendue du territoire ivoirien etc. Interrogé sur la plainte du Fpi suite à la répression de son meeting à la place Ficgayo à Yopougon et à la destruction de son matériel, Michel Amani N’Guessan a soutenu qu’elle n’a jusqu’à présent connu aucune suite.
Benjamin Koré
Dans le cadre du dialogue politique, le Fpi a remis au pouvoir Ouattara, il y a quelques mois, un mémorandum comportant ses préoccupations. A savoir, la libération du Président Laurent Gbagbo, de l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan (président du Fpi), du député Simone Gbagbo, de l’ex-Premier ministre Aké N’Gbo ainsi que de tous les autres prisonniers politiques du régime Ouattara ; le dégel des avoirs des pro-Gbagbo ; le retour des exilés et des réfugiés ; l’arrêt des poursuites judiciaires ; la recomposition de la Cei ; l’instauration de la sécurité pour toutes les populations vivant sur toute l’étendue du territoire ivoirien etc. Interrogé sur la plainte du Fpi suite à la répression de son meeting à la place Ficgayo à Yopougon et à la destruction de son matériel, Michel Amani N’Guessan a soutenu qu’elle n’a jusqu’à présent connu aucune suite.
Benjamin Koré