Juste quelques ajustements et non un bouleversement comme ne cessent de l’écrire certains journaux. L’ouragan tant annoncé en ce qui concerne le nouveau gouvernement, n’aura donc pas lieu. Il s’agira en réalité de sources sûrs, d’un léger réaménagement technique portant sur quelques départements ministériels. Beaucoup de schémas ont été étudiés. Mais, en fin de compte, la décision du chef de l’Etat, porterait sur l’option qui consiste à reconnaître le travail fait par l’équipe de Guillaume Soro : on ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. A tout le moins, on peut y apporter un lifting. D’abord, le Ministère de la Justice. Quoi de plus normal dans la mesure où celui qui occupait ce poste a toutes les chances d’occuper la Primature. Cependant, Jeannot Kouadio Ahoussou, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, pourrait toujours conserver son ancien portefeuille c’est-à-dire qu’il pourrait être à la fois Premier ministre et ministre de la Justice. Ensuite, il y aura évidemment, un changement au ministère de la Défense. Soro ayant quitté le gouvernement, un schéma à la guinéenne n’est pas à exclure. Le Président de la république, chef suprême des Armées pourrait piloter ce ministère sensible et dont la gouvernance est essentielle pour la sortie de crise. Ensuite, des rumeurs annoncent un changement aux Affaires étrangères. Ce ministère pourrait échapper à son ancien bénéficiaire, Daniel Kablan Duncan, annoncé pour être membre du cabinet présidentiel.
Ce ministère de souveraineté pourrait avoir un nouveau patron. Il s’agit dit-on, d’un diplomate en poste dans un pays européen. Pour le reste, la plupart des ministres restent à leur poste. Au pire des cas, il ne s’agira que de changement de poste pour certains. Et ce petit jeu de chaises musicales aura une durée de vie de 6 à 9 mois. C’est-à-dire jusqu’en fin d’année. C’est donc après cela que le vrai gouvernement revu, corrigé et restreint du président Ouattara sera connu. Mais alors pourquoi ce petit changement là où la rumeur avait annoncé un tsunami? C’est simple. Un enjeu d’une importance capitale et vitale, indispensable pour le développement du pays attend les Ivoiriens. Il s’agit de l’obtention du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, qui porte sur l’annulation de plus de 80 % de la dette.
Tout le gouvernement précédent a travaillé dans l’optique que la Côte d’Ivoire bénéficie de cette retombée qui porte sur plusieurs centaines de milliards de F CFA. Remercier des ministres qui ont travaillé dans ce sens et les remplacer par des nouveaux, même plus compétents que les prédécesseurs, entraînerait de sérieux dysfonctionnements dans l’obtention du PPTE et créerait à la limite, un long retard alors que c’est dans le mois de juin prochain que la bonne nouvelle va tomber. Selon nos sources, le président de la République, qui a l’habitude des dossiers de ce genre, n’a certainement pas voulu prendre de risques en renouvelant complètement et totalement son équipe. En outre, en référence et sur la base des séminaires gouvernementaux qui leur ont donné des feuilles de route, tous les ministères ont travaillé sur des projets et des réformes. Il est plus logique de les laisser conduire jusqu’à terme lesdits projets et réformes qui portent sur des questions essentielles comme celles de la Santé, de la couverture médicales des populations, de la reforme de la filière café-cacao et bien d’autres domaines aussi vitaux les uns que les autres. Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, il n’y aura pas de révolution. Mais, en politique, tout est mouvant et changeant. Attendons donc les décisions définitives du chef de l’Etat qui situeront tout un chacun.
Yves-M. ABIET
Ce ministère de souveraineté pourrait avoir un nouveau patron. Il s’agit dit-on, d’un diplomate en poste dans un pays européen. Pour le reste, la plupart des ministres restent à leur poste. Au pire des cas, il ne s’agira que de changement de poste pour certains. Et ce petit jeu de chaises musicales aura une durée de vie de 6 à 9 mois. C’est-à-dire jusqu’en fin d’année. C’est donc après cela que le vrai gouvernement revu, corrigé et restreint du président Ouattara sera connu. Mais alors pourquoi ce petit changement là où la rumeur avait annoncé un tsunami? C’est simple. Un enjeu d’une importance capitale et vitale, indispensable pour le développement du pays attend les Ivoiriens. Il s’agit de l’obtention du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, qui porte sur l’annulation de plus de 80 % de la dette.
Tout le gouvernement précédent a travaillé dans l’optique que la Côte d’Ivoire bénéficie de cette retombée qui porte sur plusieurs centaines de milliards de F CFA. Remercier des ministres qui ont travaillé dans ce sens et les remplacer par des nouveaux, même plus compétents que les prédécesseurs, entraînerait de sérieux dysfonctionnements dans l’obtention du PPTE et créerait à la limite, un long retard alors que c’est dans le mois de juin prochain que la bonne nouvelle va tomber. Selon nos sources, le président de la République, qui a l’habitude des dossiers de ce genre, n’a certainement pas voulu prendre de risques en renouvelant complètement et totalement son équipe. En outre, en référence et sur la base des séminaires gouvernementaux qui leur ont donné des feuilles de route, tous les ministères ont travaillé sur des projets et des réformes. Il est plus logique de les laisser conduire jusqu’à terme lesdits projets et réformes qui portent sur des questions essentielles comme celles de la Santé, de la couverture médicales des populations, de la reforme de la filière café-cacao et bien d’autres domaines aussi vitaux les uns que les autres. Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, il n’y aura pas de révolution. Mais, en politique, tout est mouvant et changeant. Attendons donc les décisions définitives du chef de l’Etat qui situeront tout un chacun.
Yves-M. ABIET