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Politique Publié le vendredi 16 mars 2012 | Le Patriote

Manifestation annoncée pour exiger la réouverture des Universités : La sévère mise en garde de la CPC à la JFPI

Le Président de la République a décidé de l’ouverture de l’Université en septembre-octobre 2012. A cet effet, d’importants de travaux réhabilitation, sous la houlette du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Cissé Bacongo, sont en cours en vue de donner un visage rayonnant à celle-ci. La Coalition pour le Changement (CPC) salue et soutient cette initiative qui permettra de régler définitivement les problèmes de l’université de Côte d’Ivoire. Cependant, depuis quelques jours, au nom d’un certain combat, le FPI a décidé de donner de la voix et menace de paralyser l’école ivoirienne sous le prétexte fallacieux de voir rouvrir l’université plus tôt que prévu. Cette réaction est d’autant plus surprenante, qu’elle intervient à un moment où le débat sur la réouverture est clos car la date de l’ouverture est connue. A y voir de près, cet intérêt subit du FPI pour cette question cache des intentions inavouées et apparait comme une mauvaise foi intolérable et des manœuvres politiques. En effet, le FPI, connu comme étant le bourreau de l’Ecole ivoirienne durant toute la décennie pendant laquelle il a géré le pays, ne peut pas, du coup se transformer en défenseur de elle.
Avant d’aller plus loin dans le débat, voyons ensemble, l’état dans lequel les Refondateurs ont laissé les Universités de Côte d’Ivoire en complicité avec la FESCI (prétendument syndicat étudiant mais véritable structure spécialisée du FPI ).
-Le contexte
Le non fonctionnement de l’Université avec pour corolaire:
Une formation de mauvaise qualité
Une non maitrise des effectifs (aucune donnée fiable ne peut donner le chiffre des étudiants)
Des cités universités gérées par la Fesci avec la complicité de la JFPI, qui fixait les conditions d’évaluation académique des étudiants, percevait les droits d’inscription et reversait ce qu’elle voulait à l’Université.
Au niveau des infrastructures
Les Universités n’existaient que de nom (Celle de Bouaké éparpillée partout à Abidjan avec des conséquences sur la qualité de la formation des étudiants)
Manque d’amphithéâtres et d’équipements pour accueillir des milliers d’étudiants
La Fesci et la JFPI de Koua Justin ayant transformé les cités U en un lieu de prostitution, de débauche et de vente de drogue favorisé par l’installation anarchique des maquis et commerces tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des cités
A la faveur de la crise post électorale
Des mercenaires et miliciens ont été logés par l’ancien régime au détriment des étudiants
Provoquant systématiquement des pillages et les destructions de toutes les infrastructures des Universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé , comme si l’école ne devrait plus exister après le départ de Laurent Gbagbo.
L’Université a été transformée en un camp de concentration par la Fesci et la JFPI qui y commettaient des crimes (Assassinat de Habib Dodo) toute chose qui a été confirmé par la découverte d’ossements humains
De tout ce qui découle, la CPC affirme que toute la société ivoirienne est coupable pour avoir laissé l’université aller vers une mort certaine sans réagir.
Mais la responsabilité du FPI est plus grande, elle qui, de façon systématique, a détruit les acquis de l’Ecole ivoirienne en général et de l’Université en particulier. C’est pourquoi, planifier l’organisation de manifestation pour exiger l’ouverture de l’Université dans les plus brefs délais sans tenir compte de son niveau de destruction et du temps nécessaire pour la remettre en l’état, apparait à nos yeux comme une énième tentative de déstabilisation du régime.
L’Ecole en Côte d’Ivoire a besoin de sérénité pour avancer. Aussi, la CPC, tient-elle à encourager les autorités en charge de cette Institution, remettre en scelle l’Université dans notre pays et leur réaffirme le soutien de la jeunesse ivoirienne à travers la CPC pour cette noble mission de réhabilitation.
La CPC encourage les autorités universitaires à mettre en œuvre toutes les réformes nécessaires pour une rentrée effective en Septembre 2012, telle qu’annoncée par le Chef de l’Etat.
La CPC met en garde tous ces fauteurs de trouble dont l’objectif principal est de plonger le pays dans des lendemains incertains pour leurs intérêts mesquins.
La CPC appelle KOUA JUSTIN et ses camarades du FPI à la retenue, car faisant totalement partie de ceux qui ont contribué fortement à anéantir l’Université dans notre pays.
La CPC, prend à témoin toute l’opinion et met la JFPI en garde tout en appelant les autorités à prendre toutes les mesures idoines pour sauver notre école.
En tout état de cause la CPC se réserve le droit de réagir au moment opportun.

Pour la Coalition pour le Changement Le président
CONSTANT KOFFI
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