Les agents du secteur médical et para-médical exerçant dans les hôpitaux publics déposent blouses, bistouris et autres outils de travail à partir du 03 avril 2012. Le préavis de ce premier débrayage des personnels de soins sous la gouvernance Ouattara a été déposé hier vendredi 16 mars 2011 par les leaders des quatorze syndicats de santé. Et ce, conformément au mandat lors de l’assemblée générale du samedi 03 mars 2012, à la Bourse du Travail de Treichville.
Si l’on en croit le porte-parole de la plateforme des différents syndicats, le Dr Atté Boka Ernest, par ailleurs secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacassci), les médecins, les infirmiers, les sages-femmes, les techniciens d’imagerie médicale et autres praticiens de soins entendent engager la lutte avec le gouvernement pour obtenir des mesures efficaces et durables relativement au paiement tant des nouveaux salaires revalorisés obtenus en 2009 que des indemnités de risques acquis en 2007. «Lors de l’Assemblée générale tenue le samedi 03 mars dernier, les camarades ont constaté avec regret et indignation que malgré les vives interpellations du Gouvernement depuis le 07 janvier 2012 par leurs mandants que nous sommes, la moindre solution n’a été apportée à aucun des points de la plate-forme de revendications.
La période de deux mois de patience et de discussions que la coordination des syndicats de santé s’est imposée depuis janvier 2012, s’est soldée par un échec total, qui n’est pas de nature à garantir un apaisement du front social dans notre secteur. Face à ce silence qui frise l’indifférence voire le mépris, l’AG a décidé du dépôt d’un préavis de grève adopté, séance tenante, en vue d’un arrêt de travail des personnels soignants. Nous avons déposé le préavis aujourd’hui vendredi 16 mars 2012 pour lequel nos camarades nous ont donné mandat en vue d’exiger des Autorités compétentes le traitement diligent de nos dossiers de revendications», a-t-il déclaré. Pour sa part, Mme Gnionsahé Hélène, secrétaire générale du syndicat des Sages-femmes ivoiriennes (Synsfi) a confié que cette grève n’est aucunement une action subversive, mais un signe ‘’de ras-le-bol’’ face au mutisme du gouvernement. «Nous sommes sensibles à la situation de sortie de crise du pays. Mais, nous vivons dans les difficultés. Nous sommes impliqués dans la vie de la nation. Le gouvernement ne doit pas pour autant jouer à cache-cache avec nous. Pendant qu’il est encore temps, le gouvernement doit ouvrir le dialogue social pour dégager ensemble des solutions efficaces et durables. Et éviter une fermeture des hôpitaux», a-t-elle interpellé au téléphone.
M Tié Traoré
Si l’on en croit le porte-parole de la plateforme des différents syndicats, le Dr Atté Boka Ernest, par ailleurs secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacassci), les médecins, les infirmiers, les sages-femmes, les techniciens d’imagerie médicale et autres praticiens de soins entendent engager la lutte avec le gouvernement pour obtenir des mesures efficaces et durables relativement au paiement tant des nouveaux salaires revalorisés obtenus en 2009 que des indemnités de risques acquis en 2007. «Lors de l’Assemblée générale tenue le samedi 03 mars dernier, les camarades ont constaté avec regret et indignation que malgré les vives interpellations du Gouvernement depuis le 07 janvier 2012 par leurs mandants que nous sommes, la moindre solution n’a été apportée à aucun des points de la plate-forme de revendications.
La période de deux mois de patience et de discussions que la coordination des syndicats de santé s’est imposée depuis janvier 2012, s’est soldée par un échec total, qui n’est pas de nature à garantir un apaisement du front social dans notre secteur. Face à ce silence qui frise l’indifférence voire le mépris, l’AG a décidé du dépôt d’un préavis de grève adopté, séance tenante, en vue d’un arrêt de travail des personnels soignants. Nous avons déposé le préavis aujourd’hui vendredi 16 mars 2012 pour lequel nos camarades nous ont donné mandat en vue d’exiger des Autorités compétentes le traitement diligent de nos dossiers de revendications», a-t-il déclaré. Pour sa part, Mme Gnionsahé Hélène, secrétaire générale du syndicat des Sages-femmes ivoiriennes (Synsfi) a confié que cette grève n’est aucunement une action subversive, mais un signe ‘’de ras-le-bol’’ face au mutisme du gouvernement. «Nous sommes sensibles à la situation de sortie de crise du pays. Mais, nous vivons dans les difficultés. Nous sommes impliqués dans la vie de la nation. Le gouvernement ne doit pas pour autant jouer à cache-cache avec nous. Pendant qu’il est encore temps, le gouvernement doit ouvrir le dialogue social pour dégager ensemble des solutions efficaces et durables. Et éviter une fermeture des hôpitaux», a-t-elle interpellé au téléphone.
M Tié Traoré
