«Ouattara va faire tuer Soro Guillaume pour éviter que ce dernier ne fasse des révélations compromettantes à la Cpi». La réflexion vient de Mamadou Ben Soumahoro, le grand homme des médias ivoiriens, ex directeur de la Rti qui vient encore, comme à son habitude, de saisir M. Ouattara dans son viseur. Déduction logique ou prophétie d’une fin apocalyptique sur les rapports entre le chef de l’Etat ivoirien et l’ex-chef de la rébellion du Nord? Réflexion autour d’une information aux entournures troublantes du plausible et de la simple vue de l’esprit.
Soro Guillaume sera assassiné par Alassane Ouattara. C’est, du moins ce que nous avons appris de M. Mamadou Ben Soumahoro, de sa propre plume. En effet, le 25 février 2012 dans le journal ‘‘Le Nouveau courrier’’, l’homme est sorti de sa réserve, non pas pour réclamer ou prédire la libération de Laurent Gbagbo incarcéré depuis le 29 novembre 2011, dans le centre pénitentiaire de Scheveningen à La Haye, mais bien pour avertir Soro Guillaume d’un plan diabolique conçu par Ouattara pour le faire assassiner. Ce demi-intellectuel, l’expression est de Mamadou Ben. Soumahoro (doit-on rappeler à M. Soumahoro qu’à l’instar du Premier ministre, une masse de jeunes mal formés sous la refondation d’un point de vue académique peuvent être aussi considérés comme des demi-intellectuels ?) – en sait beaucoup sur ce que Ben Soumahoro appellerait sans doute, ‘‘les combines’’ de Ouattara pour accéder au pouvoir d’Etat.
M. Soumahoro présente le chef de l’Etat comme un ‘‘Dracula’’ suçant le sang de tous ces Ivoiriens qui ont eu la mauvaise idée d’étouffer ses rêves de grandeur: devenir Président de la république vaille que vaille (et le rester coûte que coûte à présent qu’il est à la tête du pays) ? L’homme de média dit exactement ceci: «Ado sait que s’il réussit à déférer Soro Guillaume, les chefs de guerre vont se déchainer contre son pouvoir qu’ils ont contribué à installer. Les chefs de guerre sont transférés à La Haye sans Soro Guillaume. Les rebelles-sofas risquent de lancer une offensive meurtrière à la fois contre Ouattara et contre Soro». Il y a donc, comme on le voit deux hypothèses. Soumises à l’aune de l’analyse, que valent-elles ?
L’assassinat de Ouattara par les chefs de guerre solidaires de Soro Guillaume et mécontents que leur chef ait été livré à la Cpi.
Deuxième hypothèse : Si les chefs de guerre sont transférés à la Cpi, Soro et Ouattara seront exécutés par la main séculière de la rébellion. Ce sont là, deux hypothèses peu probables, voire impossibles. Pour quelles raisons Ouattara porterait-il plainte contre Soro et ses camarades ? La rébellion a eu lieu sous Laurent Gbagbo. Ses crimes sont connus. Gbagbo n’a pas déposé plainte contre Soro. Mieux, l’Administration est une continuité ; le chef de l’Etat d’alors a amnistié toute la rébellion, et, il a fait de Soro son Premier ministre. Mieux, il a dit qu’il en était satisfait. L’acte posé par Gbagbo condamne la Côte d’Ivoire. Ouattara n’a aucune légitimité pour porter plainte.
De plus, nous sommes dans un Etat souverain, les Américains (puisqu’on dit que c’est eux qui réclament la tête de Soro), n’ont pas le droit d’exiger quoi que ce soit d’un autre pays souverain. D’ailleurs si les Américains pouvaient, ils auraient capturé les ex-rebelles depuis longtemps. Ils n’interviennent quelque part, que, lorsqu’ils y trouvent leurs intérêts. Pour Mamadou Ben Soumahoro, le transfèrement de Soro devrait inquiéter Ouattara aussi bien que les chefs d’Etat français (Chirac et Sarkozy), impliqués dans la crise ivoirienne. Selon lui, M. Ouattara aurait bénéficié de la protection de ces deux dirigeants bleu, blanc, rouge, depuis les années où il a entrepris de ‘‘mélanger’’ la Côte d’Ivoire. Il s’explique en ces termes : «Chacun sait ici et là-bas que Ouattara est le seul bénéficiaire de la déstabilisation de la Côte d’Ivoire depuis 1990. Après avoir été le concepteur, l’initiateur, l’organisateur et le principal financier de tous les coups tordus portés contre notre pays sans jamais vouloir assumer ses forfaits… ». On comprend aisément que Ben Soumahoro accuse M. Ouattara du coup d’Etat de 1999, qui a ouvert la boite de pandore. Qu’en est-il exactement ? Un retour dans l’histoire s’impose.
Ouattara et le coup d’Etat de 1999
24 décembre 1999. Les mutins (les jeunes gens), déposent Bédié avec élégance (puisqu’il n’y a pas eu d’effusion de sang). De toute l’histoire du pays, c’est le premier coup d’Etat réussi. Les Ivoiriens prennent d’assaut certains quartiers d’Abidjan et même de l’arrière pays, pour manifester leur joie. Bédié se retrouve à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire via un tunnel souterrain reliant le palais présidentiel avec les locaux de l’institution française. La joie n’est pas seulement dans la rue et dans la presse bleue. Elle se ressent aussi sur les antennes de certaines radios internationales (Rfi) où Laurent Gbagbo, chef de l’opposition d’alors salue le coup d’Etat en ces termes : «Ce coup d’Etat, nous l’approuvons totalement. Il y a des moments ou l’intervention militaire fait au contraire progresser la démocratie». Ce qui est aberrant dans l’histoire, c’est que, ces propos aient été tenus par un démocrate, de surcroit considéré comme le père du retour du pluralisme en Côte d’Ivoire.
Faits étranges : Gueï Robert affirme que le coup d’Etat a été fait pour le Fpi et le Rdr. Nous sommes en droit de nous poser cette question : Guéï Robert aurait-il menti aux Ivoiriens ? Ce ne serait pas la première fois. N’avait-il pas soutenu avoir trouvé les caisses de l’Etat vides ? Il avait dit aussi, être venu au pouvoir pour balayer la maison. Au vue de ce qui précède, on peut croire que Ben Soumahoro n’était pas dans le secret des dieux, ou alors est-il du même acabit que le défunt général ? Et puis, il ne revenait pas à Laurent Gbagbo de reconnaître publiquement le bien fondé d’un putsch. Sa démarche aurait été de condamner sans réserve et avec la dernière énergie (termes très affectionnés par les politiciens). Bien au contraire, il monte au créneau pour dénoncer l’injuste distribution des postes ministériels et va jusqu’à s’exclamer : «Si c’est un coup d’Etat Rdr, qu’on nous le dise» ! L’injustice est rapidement réparée. Le Fpi obtient 6 postes et le Rdr passe à 3 postes. Peu de temps après, le Rdr est viré du gouvernement avec l’accord de Gbagbo et le Fpi et la junte militaire gouvernent seuls le pays.
Notre propos n’est pas d’exonérer le Rdr du coup d’Etat militaire de 1999. Notre démarche consiste à resituer la vérité, trop souvent malmenée sous nos cieux, par des guerres de pouvoir. N’oublions pas qu’Alassane Ouattara aussi, a été cité aux nombre des commanditaires du coup d’Etat par le général Guei Robert. Souvenons-nous que ses ambitions politiciennes avaient été contrariées par l’arrivée de Bédié au pouvoir en 1993. Le concept de l’‘‘Ivoirité’’ avait été, ainsi perçu, comme un moyen de disqualifier Ouattara dans la course au pouvoir d’Etat. Se sentant lésé, l’actuel chef de d’Etat ivoirien, avait cru bien faire de lancer ces propos tristement célèbres : «Je frapperai ce pouvoir, et il tombera comme un fruit mur ». Alassane Dramane Ouattara est-il étranger au coup d’Etat comme ses partisans semblent vouloir nous le faire croire, ou, y a-t-il pris une part active, comme, nous le suggèrent les affidés de Laurent Gbagbo ? Une chose est sûre, les deux ex alliés contre Bédié ne sont pas exempts de reproche.
En conclusion, Mamadou Ben Soumahoro doit comprendre que dans la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, il ne peut plus être un personnage politique crédible. Grand admirateur et défenseur de Henri Konan Bédié au cours des années 1980-1990, l’ex tout puissant Dg de la Rti rejoint en 1994 le Rdr. Il se positionne ainsi comme opposant, mais surtout comme ennemi d’Henri Konan Bédié. L’opinion a découvert plus tard, les raisons de ce comportement : Ben Soumahoro ne pouvait pas pardonner à Bédié de ne l’avoir pas pris, comme son conseiller spécial à la communication, à défaut d’être nommé ministre.
Rapports amoureux, puis tendus avec Alassane Ouattara au Rdr. Ben Soumahoro rue alors dans les brancards contre le leader du Rdr. On sait aussi la suite de ses attaques en règle contre Ouattara : on retrouvera Ben Soumahoro aux cotés de Laurent Gbagbo. On dit que l’ex chef d’Etat ivoirien lui avait promis des moyens importants pour créer une télévision privée-l’obsession-de ce grand homme des médias chauds. Figure importante de la refondation, Ben Soumahoro promet à toute la Côte d’Ivoire un dossier ‘‘béton’’ (l’expression est de lui) sur Ouattara. Tous les Ivoiriens ont attendu ce dossier ‘‘béton’’, qui n’a jamais été publié nulle part. on a tous fini, par comprendre, que Ben Soumahoro ne possède rien sur Ouattara, sinon, il aurait publié ces fameuses révélations. Que peuvent donc bien valoir aujourd’hui toutes ses analyses qui frisent le rocambolesque, sur les rapports entre Ouattara et Soro ?
Christiane Djahuié
Soro Guillaume sera assassiné par Alassane Ouattara. C’est, du moins ce que nous avons appris de M. Mamadou Ben Soumahoro, de sa propre plume. En effet, le 25 février 2012 dans le journal ‘‘Le Nouveau courrier’’, l’homme est sorti de sa réserve, non pas pour réclamer ou prédire la libération de Laurent Gbagbo incarcéré depuis le 29 novembre 2011, dans le centre pénitentiaire de Scheveningen à La Haye, mais bien pour avertir Soro Guillaume d’un plan diabolique conçu par Ouattara pour le faire assassiner. Ce demi-intellectuel, l’expression est de Mamadou Ben. Soumahoro (doit-on rappeler à M. Soumahoro qu’à l’instar du Premier ministre, une masse de jeunes mal formés sous la refondation d’un point de vue académique peuvent être aussi considérés comme des demi-intellectuels ?) – en sait beaucoup sur ce que Ben Soumahoro appellerait sans doute, ‘‘les combines’’ de Ouattara pour accéder au pouvoir d’Etat.
M. Soumahoro présente le chef de l’Etat comme un ‘‘Dracula’’ suçant le sang de tous ces Ivoiriens qui ont eu la mauvaise idée d’étouffer ses rêves de grandeur: devenir Président de la république vaille que vaille (et le rester coûte que coûte à présent qu’il est à la tête du pays) ? L’homme de média dit exactement ceci: «Ado sait que s’il réussit à déférer Soro Guillaume, les chefs de guerre vont se déchainer contre son pouvoir qu’ils ont contribué à installer. Les chefs de guerre sont transférés à La Haye sans Soro Guillaume. Les rebelles-sofas risquent de lancer une offensive meurtrière à la fois contre Ouattara et contre Soro». Il y a donc, comme on le voit deux hypothèses. Soumises à l’aune de l’analyse, que valent-elles ?
L’assassinat de Ouattara par les chefs de guerre solidaires de Soro Guillaume et mécontents que leur chef ait été livré à la Cpi.
Deuxième hypothèse : Si les chefs de guerre sont transférés à la Cpi, Soro et Ouattara seront exécutés par la main séculière de la rébellion. Ce sont là, deux hypothèses peu probables, voire impossibles. Pour quelles raisons Ouattara porterait-il plainte contre Soro et ses camarades ? La rébellion a eu lieu sous Laurent Gbagbo. Ses crimes sont connus. Gbagbo n’a pas déposé plainte contre Soro. Mieux, l’Administration est une continuité ; le chef de l’Etat d’alors a amnistié toute la rébellion, et, il a fait de Soro son Premier ministre. Mieux, il a dit qu’il en était satisfait. L’acte posé par Gbagbo condamne la Côte d’Ivoire. Ouattara n’a aucune légitimité pour porter plainte.
De plus, nous sommes dans un Etat souverain, les Américains (puisqu’on dit que c’est eux qui réclament la tête de Soro), n’ont pas le droit d’exiger quoi que ce soit d’un autre pays souverain. D’ailleurs si les Américains pouvaient, ils auraient capturé les ex-rebelles depuis longtemps. Ils n’interviennent quelque part, que, lorsqu’ils y trouvent leurs intérêts. Pour Mamadou Ben Soumahoro, le transfèrement de Soro devrait inquiéter Ouattara aussi bien que les chefs d’Etat français (Chirac et Sarkozy), impliqués dans la crise ivoirienne. Selon lui, M. Ouattara aurait bénéficié de la protection de ces deux dirigeants bleu, blanc, rouge, depuis les années où il a entrepris de ‘‘mélanger’’ la Côte d’Ivoire. Il s’explique en ces termes : «Chacun sait ici et là-bas que Ouattara est le seul bénéficiaire de la déstabilisation de la Côte d’Ivoire depuis 1990. Après avoir été le concepteur, l’initiateur, l’organisateur et le principal financier de tous les coups tordus portés contre notre pays sans jamais vouloir assumer ses forfaits… ». On comprend aisément que Ben Soumahoro accuse M. Ouattara du coup d’Etat de 1999, qui a ouvert la boite de pandore. Qu’en est-il exactement ? Un retour dans l’histoire s’impose.
Ouattara et le coup d’Etat de 1999
24 décembre 1999. Les mutins (les jeunes gens), déposent Bédié avec élégance (puisqu’il n’y a pas eu d’effusion de sang). De toute l’histoire du pays, c’est le premier coup d’Etat réussi. Les Ivoiriens prennent d’assaut certains quartiers d’Abidjan et même de l’arrière pays, pour manifester leur joie. Bédié se retrouve à l’ambassade de France en Côte d’Ivoire via un tunnel souterrain reliant le palais présidentiel avec les locaux de l’institution française. La joie n’est pas seulement dans la rue et dans la presse bleue. Elle se ressent aussi sur les antennes de certaines radios internationales (Rfi) où Laurent Gbagbo, chef de l’opposition d’alors salue le coup d’Etat en ces termes : «Ce coup d’Etat, nous l’approuvons totalement. Il y a des moments ou l’intervention militaire fait au contraire progresser la démocratie». Ce qui est aberrant dans l’histoire, c’est que, ces propos aient été tenus par un démocrate, de surcroit considéré comme le père du retour du pluralisme en Côte d’Ivoire.
Faits étranges : Gueï Robert affirme que le coup d’Etat a été fait pour le Fpi et le Rdr. Nous sommes en droit de nous poser cette question : Guéï Robert aurait-il menti aux Ivoiriens ? Ce ne serait pas la première fois. N’avait-il pas soutenu avoir trouvé les caisses de l’Etat vides ? Il avait dit aussi, être venu au pouvoir pour balayer la maison. Au vue de ce qui précède, on peut croire que Ben Soumahoro n’était pas dans le secret des dieux, ou alors est-il du même acabit que le défunt général ? Et puis, il ne revenait pas à Laurent Gbagbo de reconnaître publiquement le bien fondé d’un putsch. Sa démarche aurait été de condamner sans réserve et avec la dernière énergie (termes très affectionnés par les politiciens). Bien au contraire, il monte au créneau pour dénoncer l’injuste distribution des postes ministériels et va jusqu’à s’exclamer : «Si c’est un coup d’Etat Rdr, qu’on nous le dise» ! L’injustice est rapidement réparée. Le Fpi obtient 6 postes et le Rdr passe à 3 postes. Peu de temps après, le Rdr est viré du gouvernement avec l’accord de Gbagbo et le Fpi et la junte militaire gouvernent seuls le pays.
Notre propos n’est pas d’exonérer le Rdr du coup d’Etat militaire de 1999. Notre démarche consiste à resituer la vérité, trop souvent malmenée sous nos cieux, par des guerres de pouvoir. N’oublions pas qu’Alassane Ouattara aussi, a été cité aux nombre des commanditaires du coup d’Etat par le général Guei Robert. Souvenons-nous que ses ambitions politiciennes avaient été contrariées par l’arrivée de Bédié au pouvoir en 1993. Le concept de l’‘‘Ivoirité’’ avait été, ainsi perçu, comme un moyen de disqualifier Ouattara dans la course au pouvoir d’Etat. Se sentant lésé, l’actuel chef de d’Etat ivoirien, avait cru bien faire de lancer ces propos tristement célèbres : «Je frapperai ce pouvoir, et il tombera comme un fruit mur ». Alassane Dramane Ouattara est-il étranger au coup d’Etat comme ses partisans semblent vouloir nous le faire croire, ou, y a-t-il pris une part active, comme, nous le suggèrent les affidés de Laurent Gbagbo ? Une chose est sûre, les deux ex alliés contre Bédié ne sont pas exempts de reproche.
En conclusion, Mamadou Ben Soumahoro doit comprendre que dans la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, il ne peut plus être un personnage politique crédible. Grand admirateur et défenseur de Henri Konan Bédié au cours des années 1980-1990, l’ex tout puissant Dg de la Rti rejoint en 1994 le Rdr. Il se positionne ainsi comme opposant, mais surtout comme ennemi d’Henri Konan Bédié. L’opinion a découvert plus tard, les raisons de ce comportement : Ben Soumahoro ne pouvait pas pardonner à Bédié de ne l’avoir pas pris, comme son conseiller spécial à la communication, à défaut d’être nommé ministre.
Rapports amoureux, puis tendus avec Alassane Ouattara au Rdr. Ben Soumahoro rue alors dans les brancards contre le leader du Rdr. On sait aussi la suite de ses attaques en règle contre Ouattara : on retrouvera Ben Soumahoro aux cotés de Laurent Gbagbo. On dit que l’ex chef d’Etat ivoirien lui avait promis des moyens importants pour créer une télévision privée-l’obsession-de ce grand homme des médias chauds. Figure importante de la refondation, Ben Soumahoro promet à toute la Côte d’Ivoire un dossier ‘‘béton’’ (l’expression est de lui) sur Ouattara. Tous les Ivoiriens ont attendu ce dossier ‘‘béton’’, qui n’a jamais été publié nulle part. on a tous fini, par comprendre, que Ben Soumahoro ne possède rien sur Ouattara, sinon, il aurait publié ces fameuses révélations. Que peuvent donc bien valoir aujourd’hui toutes ses analyses qui frisent le rocambolesque, sur les rapports entre Ouattara et Soro ?
Christiane Djahuié