Le secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, vient de mettre de l’eau au moulin des enquêteurs de la CPI actuellement en terre ivoirienne pour enquêter sur les tueries massives et autres crimes contre l’humanité. Décryptage.
« Nous assumons la responsabilité dont les militants du FPI parlent tant. Mais Koulibaly Mamadou et Miaka Ourreto n’ont rien à nous enseigner. Désormais, nous allons demander à nos militants de se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants qui s’attaqueront au président Alassane (NDLR : Alassane Ouattara. Nous n’allons plus accepter les arrogances du FPI. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière. S’ils nous attaquent, nous allons répliquer du tac au tac. Le RDR est né dans le feu, il a grandi dans la flamme et il est arrivé au pouvoir dans la boue. Le FPI reproche au président Alassane, les exactions des FRCI, oubliant l’assassinat de «H» et de Jean Hélène. Les coupeurs de route dont le FPI se plaint, ce sont des bandits qu’il a libérés des prisons lors de la crise et des mercenaires qu’il a recrutés et qu’il ne peut plus payer. Ce sont ceux-là qui règlent les comptes aux populations. Bonon en est un exemple. Nul ne sait qui a tué nos militants à Bonon ? Sur le plan international, certains chefs d’Etat africains qui ont plus de trente ans au pouvoir, prétendent nous donner des leçons de démocratie. Tout comme les rapports es ONG achetées qui racontent leur vie. Leurs rapports ne nous effraie pas. Nous allons inviter tous nos militants à la Haye, le 18 juin prochain, pour exiger la condamnation de Gbagbopour les crimes qu’il a commis. Aussi, ceux qui se trouvent au Ghana et qui rêvent de renverser Alassane trouveront le RDR devant eux ». Cette déclaration est du secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, parti d’Alassane Ouattara. Il l’a faite le 18 mars dernier lors d’une cérémonie à Daloa. A la seule lecture de ces graves aveux du membre de la direction du RDR rapportés par un confrère, les enquêtes menées actuellement dans le pays par la Cour pénale internationale (CPI) devraient objectivement s’arrêter. Et pour cause, les vrais auteurs des tueries de populations et de crimes contre l’humanité venant en réalité d’avouer leur responsabilité. Mais bien plus, l’on devrait penser à leur arrestation pure et simple et les conduire à la CPI en vue de répondre de leurs actes et ainsi libérer les innocents qui y croupissent depuis près de quatre mois maintenant, à savoir, le président Laurent Gbagbo. Qui, en tant que co-auteur indirect de crimes pos-électoraux, a passé huit mois de sa vie en prison à Korhogo et est maintenant en train d’attendre un procès à la Haye. Mais aussi tous ces cadres FPI/ LMP incarcérés dans les prisons du Nord de la Côte d’Ivoire. Là où les vrais auteurs, comme vient de l’avouer Amadou Soumahoro, continuent toujours de courir les rues. Se moquant de leurs victimes en putréfaction avancée dans des charniers à travers le pays. Il est clair, cette sortie d’Amadou Soumahoro vient à point nommé et ajoute de l’eau au moulin des enquêteurs de la CPI qui savent désormais de quel côté se trouvent les vrais auteurs des crimes commis en Côte d’Ivoire. En avouant sans ambages que « ceux qui se sont attaqués à Alassane sont au cimetière », le secrétaire général du RDR montre la voie à tous que l’on ne s’attaque pas impunément au parti de Ouattara. Sinon, c’es la mort. Comme ce fut le cas à Duékoué. En attendant les prochaines révélations du bras droit d’ADO, la communauté nationale et internationale ont pris bonne note des propos tenus par l’ancien ministre du commerce.
José S. Koudou
kjstephy2007@yahoo.fr
« Nous assumons la responsabilité dont les militants du FPI parlent tant. Mais Koulibaly Mamadou et Miaka Ourreto n’ont rien à nous enseigner. Désormais, nous allons demander à nos militants de se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants qui s’attaqueront au président Alassane (NDLR : Alassane Ouattara. Nous n’allons plus accepter les arrogances du FPI. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière. S’ils nous attaquent, nous allons répliquer du tac au tac. Le RDR est né dans le feu, il a grandi dans la flamme et il est arrivé au pouvoir dans la boue. Le FPI reproche au président Alassane, les exactions des FRCI, oubliant l’assassinat de «H» et de Jean Hélène. Les coupeurs de route dont le FPI se plaint, ce sont des bandits qu’il a libérés des prisons lors de la crise et des mercenaires qu’il a recrutés et qu’il ne peut plus payer. Ce sont ceux-là qui règlent les comptes aux populations. Bonon en est un exemple. Nul ne sait qui a tué nos militants à Bonon ? Sur le plan international, certains chefs d’Etat africains qui ont plus de trente ans au pouvoir, prétendent nous donner des leçons de démocratie. Tout comme les rapports es ONG achetées qui racontent leur vie. Leurs rapports ne nous effraie pas. Nous allons inviter tous nos militants à la Haye, le 18 juin prochain, pour exiger la condamnation de Gbagbopour les crimes qu’il a commis. Aussi, ceux qui se trouvent au Ghana et qui rêvent de renverser Alassane trouveront le RDR devant eux ». Cette déclaration est du secrétaire général par intérim du RDR, Amadou Soumahoro, parti d’Alassane Ouattara. Il l’a faite le 18 mars dernier lors d’une cérémonie à Daloa. A la seule lecture de ces graves aveux du membre de la direction du RDR rapportés par un confrère, les enquêtes menées actuellement dans le pays par la Cour pénale internationale (CPI) devraient objectivement s’arrêter. Et pour cause, les vrais auteurs des tueries de populations et de crimes contre l’humanité venant en réalité d’avouer leur responsabilité. Mais bien plus, l’on devrait penser à leur arrestation pure et simple et les conduire à la CPI en vue de répondre de leurs actes et ainsi libérer les innocents qui y croupissent depuis près de quatre mois maintenant, à savoir, le président Laurent Gbagbo. Qui, en tant que co-auteur indirect de crimes pos-électoraux, a passé huit mois de sa vie en prison à Korhogo et est maintenant en train d’attendre un procès à la Haye. Mais aussi tous ces cadres FPI/ LMP incarcérés dans les prisons du Nord de la Côte d’Ivoire. Là où les vrais auteurs, comme vient de l’avouer Amadou Soumahoro, continuent toujours de courir les rues. Se moquant de leurs victimes en putréfaction avancée dans des charniers à travers le pays. Il est clair, cette sortie d’Amadou Soumahoro vient à point nommé et ajoute de l’eau au moulin des enquêteurs de la CPI qui savent désormais de quel côté se trouvent les vrais auteurs des crimes commis en Côte d’Ivoire. En avouant sans ambages que « ceux qui se sont attaqués à Alassane sont au cimetière », le secrétaire général du RDR montre la voie à tous que l’on ne s’attaque pas impunément au parti de Ouattara. Sinon, c’es la mort. Comme ce fut le cas à Duékoué. En attendant les prochaines révélations du bras droit d’ADO, la communauté nationale et internationale ont pris bonne note des propos tenus par l’ancien ministre du commerce.
José S. Koudou
kjstephy2007@yahoo.fr