Un message bref, mais chargé de réconfort. Hier, en début d’après-midi, à son cabinet perché au 22ème étage de la Tour E, Cité Administrative au Plateau, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a exprimé la vive émotion du Gouvernement et surtout ses compassions aux proches de Bernard Zadi Zaourou, décédé mardi dernier des suites d’un malaise cardiaque. « La Côte d’Ivoire est profondément consternée et affligée par la disparition d’une des figures emblématiques des lettres, des arts et de la culture africaine », a indiqué le ministre Bandaman, avant de rappeler que le défunt, enseignant, poète, chroniqueur, dramaturge, académicien, ministre de la Culture et de la Francophonie, est né en 1938 à Yacolidabouo, dans la région de Soubré. Selon M. Bandaman, cet immense concepteur et créateur éclectique a marqué le monde universitaire ainsi que celui des arts et de la culture, et s’est hissé par l’exemplarité et la richesse de son œuvre au rang de maître attesté et revendiqué. « Le Pr Zadi Zaourou laisse, à la postérité, une production dense, diversifiée et inspirée dont une quinzaine de pièces de théâtre, quatre recueils de poème, une centaine de publications et de chroniques dans des revues et journaux, ainsi que des essais », a ajouté le ministre Bandaman. Ensuite, il a fait savoir que le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire exprime sa compassion à sa famille, à l’intelligentsia ivoirienne, à la grande famille des faiseurs et passeurs de culture, et à tous ceux qui croient à l’émergence d’une fraternité à l’échelle humaine. « Le ministère de la Culture et de la Francophonie entend s’associer au deuil qui frappe la famille Zadi et entend rendre à l’illustre disparu les hommages dignes de son rang », a-t-il conclu.
Y.S
Y.S
