De plus en plus, des Ivoiriens et non des moindres s’interrogent sur les intentions de « L’Eléphant Déchaîné ». On nous appelle pour nous demander de rendre gorge, de décliner les résultats que nous recherchons en faisant le journalisme comme nous le faisons depuis cinq mois. C’est-à-dire, en refusant de le mettre au service de ceux qui appauvrissent les Ivoiriens en faisant la politique pour satisfaire leurs seuls besoins. On nous appelle pour nous reprocher de nous acharner sur de paisibles ministres qui ne pensent qu’à notre bien, de ne pas respecter les autorités de ce pays, de vouloir les jeter en pâture, à la vindicte populaire.
De publier des informations confidentielles, de mettre à mal le chef de l’Etat devant les bailleurs de fonds en publiant des informations considérées comme « sensibles ». En quoi écrire que des ministres ont fait du faux dans un appel d’offre est révéler une information « sensible » ? Sensible pour qui ? Pour les faussaires ou pour les Ivoiriens qui ont besoin de savoir ce que font leurs dirigeants dans leur cabinet avec les affaires de l’Etat une fois qu’ils ne sont plus devant les caméras de la télévision publique ? On nous reproche aussi et par-dessus tout, d’avoir semé le désordre au tribunal de première instance d’Abidjan, d’avoir saboté l’autorité de hauts magistrats. Eh bien, devant tous ces chefs d’accusation dont quelques-uns font en ce moment l’objet d’instruction de la part de certains confrères, nous plaidons coupables ! Oui, nous plaidons coupables et nous l’avouons, nous avons des complices dans toute l’administration publique. Mais nous ne dénoncerons jamais nos complices, c’est-à-dire ces Ivoiriens qui se trouvent à tous les niveaux de l’administration publique et qui commencent de plus en plus à dire « ça suffit ! » en dénonçant auprès de « L’Eléphant » les actes de mauvaise gouvernance de ces dirigeants qui envahissent nos postes téléviseurs au journal de 20 heures en se présentant comme des enfants de cœur alors que dans leurs cabinets, les biens des Ivoiriens sont gérés comme des héritages familiaux et privés. Oui, «ça suffit », toute cette suffisance, toute cette arrogance, toute cette incompétence, tout cet affairisme jamais vu au sommet de l’Etat, sous aucun régime passé ! Oui, «ça suffit» la répétition des «crimes » qu’on a reprochés aux autres et qui sont multipliés à présent par cent. Oui, «ça suffit» cette moquerie contre le peuple meurtri de Côte d’Ivoire et pour qui personne n’a de la considération. Oui, «ça suffit» le gaspillage des ressources publiques par des prétendus combattants de la liberté et la justice qui dépensent cinq cent cinquante millions de FCFA en deux mois et qui tentent de couvrir leur forfaiture par de faux projets de décrets soumis à la signature du chef.
C’est ce constat qui écœure ces Ivoiriens, ces citoyens qui ont décidé, chaque jour, dans les secteurs d’activité où ils se trouvent, d’être les yeux et les oreilles de «L’Eléphant» et qui ont suffisamment confiance dans ce journal qui n’a que cinq mois d’existence, pour lui livrer des informations de premières mains. En le faisant, ils ne trahissent personne. Ils accomplissent leur devoir de citoyens. Parce que leur qualité de citoyens et non de sujets met à leur charge, l’obligation de veiller sur l’usage des ressources publiques, l’obligation d’exiger que tous les actes des dirigeants transpirent la bonne gouvernance. Et « L’Eléphant Déchaîné » qui a pris parti pour la justice, pour les Ivoiriens, ne faillira pas à son devoir de reconnaître et de saluer sans passion les actions positives. Mais de dénoncer aussi, quoi que cela puisse lui coûter, la multiplication par cent, de ce qui a été reproché aux autres, hier.
A.T.
De publier des informations confidentielles, de mettre à mal le chef de l’Etat devant les bailleurs de fonds en publiant des informations considérées comme « sensibles ». En quoi écrire que des ministres ont fait du faux dans un appel d’offre est révéler une information « sensible » ? Sensible pour qui ? Pour les faussaires ou pour les Ivoiriens qui ont besoin de savoir ce que font leurs dirigeants dans leur cabinet avec les affaires de l’Etat une fois qu’ils ne sont plus devant les caméras de la télévision publique ? On nous reproche aussi et par-dessus tout, d’avoir semé le désordre au tribunal de première instance d’Abidjan, d’avoir saboté l’autorité de hauts magistrats. Eh bien, devant tous ces chefs d’accusation dont quelques-uns font en ce moment l’objet d’instruction de la part de certains confrères, nous plaidons coupables ! Oui, nous plaidons coupables et nous l’avouons, nous avons des complices dans toute l’administration publique. Mais nous ne dénoncerons jamais nos complices, c’est-à-dire ces Ivoiriens qui se trouvent à tous les niveaux de l’administration publique et qui commencent de plus en plus à dire « ça suffit ! » en dénonçant auprès de « L’Eléphant » les actes de mauvaise gouvernance de ces dirigeants qui envahissent nos postes téléviseurs au journal de 20 heures en se présentant comme des enfants de cœur alors que dans leurs cabinets, les biens des Ivoiriens sont gérés comme des héritages familiaux et privés. Oui, «ça suffit », toute cette suffisance, toute cette arrogance, toute cette incompétence, tout cet affairisme jamais vu au sommet de l’Etat, sous aucun régime passé ! Oui, «ça suffit» la répétition des «crimes » qu’on a reprochés aux autres et qui sont multipliés à présent par cent. Oui, «ça suffit» cette moquerie contre le peuple meurtri de Côte d’Ivoire et pour qui personne n’a de la considération. Oui, «ça suffit» le gaspillage des ressources publiques par des prétendus combattants de la liberté et la justice qui dépensent cinq cent cinquante millions de FCFA en deux mois et qui tentent de couvrir leur forfaiture par de faux projets de décrets soumis à la signature du chef.
C’est ce constat qui écœure ces Ivoiriens, ces citoyens qui ont décidé, chaque jour, dans les secteurs d’activité où ils se trouvent, d’être les yeux et les oreilles de «L’Eléphant» et qui ont suffisamment confiance dans ce journal qui n’a que cinq mois d’existence, pour lui livrer des informations de premières mains. En le faisant, ils ne trahissent personne. Ils accomplissent leur devoir de citoyens. Parce que leur qualité de citoyens et non de sujets met à leur charge, l’obligation de veiller sur l’usage des ressources publiques, l’obligation d’exiger que tous les actes des dirigeants transpirent la bonne gouvernance. Et « L’Eléphant Déchaîné » qui a pris parti pour la justice, pour les Ivoiriens, ne faillira pas à son devoir de reconnaître et de saluer sans passion les actions positives. Mais de dénoncer aussi, quoi que cela puisse lui coûter, la multiplication par cent, de ce qui a été reproché aux autres, hier.
A.T.