S’il est une date que ses partisans attendent, impatients, c’est celle du 18 juin 2012. A cette échéance, Laurent Gbagbo comparaîtra devant la Cour pénale internationale pour le début de l’audience dite de confirmation des charges. C’est un grand jour, pour ses fans. Pour deux raisons, au moins : d’abord, parce qu’ils (re) verront leur leader à l’écran ou même en direct pour quelques uns ; ensuite- et c’est ici tout le sens de leur enthousiasme- ils espèrent intimement que l’ex-chef d’Etat soupçonné de crimes contre l’humanité sera élargi. L`audience de confirmation des charges est en fait une étape préalable à la tenue d`un éventuel procès du fils de Mama. Chez ses irréductibles partisans, le 18 juin aura une seule issue : l’abandon des charges et le départ de Laurent Gbagbo de la prison de Scheveningen. Le scénario peut paraître chimérique mais ceux qui y croient ne lésinent pas sur les efforts matériels et financiers. Si l’on s’en tient aux derniers échos, en provenance d’Europe surtout, il se prépare pour le 18 juin, une mobilisation extrêmement forte dans les abords de la Cour pénale internationale. Les uns s’organisent pour rallier la Haye depuis les grandes villes françaises ou non (Italie, Espagne, Belgique, Allemagne, Angleterre) par autobus, par train, par avion ou par covoiturage ; les autres, en général, basés en Afrique (Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun, Afrique du Sud) où l’opinion pro-gbagbo résiste, se préparent à visionner en groupe l’audience du 18 juin. Beaucoup parmi ces Africains n`ont pas les moyens d’acheter un billet d’avion en aller-retour pour la Haye (Pays-bas) de sorte que la mobilisation sur place tombe aux mains des pro-gbagbo d’Europe. Quelques milliers de ses partisans devraient ainsi aller soutenir l’auteur de : « Nous irons jusqu’au bout » (formule lancée par l’ex-chef d’Etat lors de sa première comparution le 5 décembre 2011 devant la Cpi).
A moins de trois (3) mois du 18 juin, les fans de Laurent Gbagbo ont de quoi meubler leur quotidien. Plusieurs d’entre eux restent actifs sur les réseaux sociaux (facebook notamment), relayant la philosophie de l’ancien chef d’Etat et réagissant aux critiques virulentes de ses adversaires.
Du fond de sa cellule, Laurent Gbagbo qui reçoit régulièrement son avocat principal, Me Altit, n’ignore pas que dehors, quelque chose se prépare pour lui. D’ailleurs, à moins que les autorités de la Cour ne décident, en dernière minute, d’un huis clos, certaines personnes extérieures devraient pouvoir assister à l’audience. La galerie réservée au public dispose de 75 places assises (les moins de 16 ans ne sont pas admis) distribuées selon l’ordre de préséance et d’arrivée à la Cour.
Avec son conseil, Laurent Gbagbo, travaille sur les tous aspects de sa défense. Il sera probablement galvanisé par cette forte mobilisation en vue. Et comme dans toute situation de ce type, le dernier mot appartiendra à la Cour.
Kisselminan COULIBALY
A moins de trois (3) mois du 18 juin, les fans de Laurent Gbagbo ont de quoi meubler leur quotidien. Plusieurs d’entre eux restent actifs sur les réseaux sociaux (facebook notamment), relayant la philosophie de l’ancien chef d’Etat et réagissant aux critiques virulentes de ses adversaires.
Du fond de sa cellule, Laurent Gbagbo qui reçoit régulièrement son avocat principal, Me Altit, n’ignore pas que dehors, quelque chose se prépare pour lui. D’ailleurs, à moins que les autorités de la Cour ne décident, en dernière minute, d’un huis clos, certaines personnes extérieures devraient pouvoir assister à l’audience. La galerie réservée au public dispose de 75 places assises (les moins de 16 ans ne sont pas admis) distribuées selon l’ordre de préséance et d’arrivée à la Cour.
Avec son conseil, Laurent Gbagbo, travaille sur les tous aspects de sa défense. Il sera probablement galvanisé par cette forte mobilisation en vue. Et comme dans toute situation de ce type, le dernier mot appartiendra à la Cour.
Kisselminan COULIBALY