Les partis de la gauche démocratique et de progrès de Côte d’Ivoire ont porté sur les fonds baptismaux un nouveau parti politique. Il s’agit du Rassemblement du Peuple de Côte d’Ivoire (Rpci) , présidé par le professeur Bamba Moriferé. C’est la principale décision qui a sanctionné le Congrès constitutif qui a eu lieu le samedi 24 mars 2012, à l’hôtel Pullman au Plateau.
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée au terme de ce Congrès constitutif, Bamba Moriferé , a indiqué que la création du Rpci répond aux soucis pour lui et ses ‘‘camarades ‘’ de lutter pour l’alternance démocratique en Côte d’Ivoire. Toute chose qui, à l’en croire, évitera la survivance de la belligérance née de la crise postélectorale. «En tant que parti responsable, nous sommes prêts à apporter notre contribution pour la reconstruction et la renaissance de la Côte d’Ivoire, mais sur les bases d’égalité, de justice et d’un Etat impartial. Nous ne sommes pas un parti qui fera de l’opposition systématique, qui verra tout en noir. Mais nous ferons des propositions alternatives (…) La démocratie est fragile en Côte d’Ivoire. S’il n’y a pas de débats démocratiques, il peut se passer qui se passe au Mali», a prévenu le président du Rpci. Qui répondait ainsi à une préoccupation relative au dialogue politique initié par le gouvernement avec les partis d’opposition. Il a rappelé que les acquis démocratiques, notamment le multipartisme, la mise en place de la Commission électorale indépendante (Cei) et le bulletin unique sont à l’actif des partis de la gauche démocratique. A travers donc la création du Rpci, les initiateurs entendent préserver et renforcer ces acquis. Bamba Moriferé a tenu à lever toute équivoque, quant à une éventuelle confusion entre le Rpci et le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). «La différence, c’est que le Cnrd, est une coalition de plusieurs partis. Nous, nous sommes un parti unifié. Nous faisons appel à tous les démocrates et républicains sincères. Les membres du Cnrd sont nos alliés naturels .Nous leur tendons les bras, mais sur la base de nos programmes», a-t-il clarifié. Avant de préciser que le Rpci, qui est à la fois ‘‘nationaliste, panafricaniste et internationaliste’’, est constitué de plusieurs cadres du Fpi, du Pit et de l’Usd , sans toutefois les nommer. Le nouveau parti qui comprend quatre députés présentera plusieurs candidats aux prochaines élections régionales et municipales. Le conférencier a, par ailleurs, insisté sur la nécessité pour l’Etat d’assurer la sécurité des Ivoiriens. Pour ce faire, le Rpci demande ‘‘une formation civique accélérée’’ des Forces armées. Au cours du Congrès constitutif, un statut, un règlement intérieur et une déclaration de politique de générale du Rpci ont été adoptés. «Le Rpci n’entend pas mettre en cause le droit pour chacun de posséder ses biens propres, dès lors qu’ils sont acquis par le fruit de son travail ; c’est pourquoi, il s’engage à garantir l’exercice et la protection de l’initiative privée. En revanche, il revendique pour l’Etat de prendre sa juste place en veillant à la défense des intérêts collectifs de la nation, ainsi qu’à l’équilibre des forces économiques et sociales en présence ; d’où la nécessité absolue de l’Etat de jouer son rôle régulateur et son rôle d’arbitre», dixit la déclaration de politique générale lue par le secrétaire général du Rpci, Coulibaly Climano Jerôme. Le nouveau parti compte un comité central de 120 membres et un bureau politique de 60 membres. Des chefs traditionnels ont pris part à cette rencontre. Le Congrès ordinaire du Rpci est prévu dans les six mois à venir.
Touré Abdoulaye
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée au terme de ce Congrès constitutif, Bamba Moriferé , a indiqué que la création du Rpci répond aux soucis pour lui et ses ‘‘camarades ‘’ de lutter pour l’alternance démocratique en Côte d’Ivoire. Toute chose qui, à l’en croire, évitera la survivance de la belligérance née de la crise postélectorale. «En tant que parti responsable, nous sommes prêts à apporter notre contribution pour la reconstruction et la renaissance de la Côte d’Ivoire, mais sur les bases d’égalité, de justice et d’un Etat impartial. Nous ne sommes pas un parti qui fera de l’opposition systématique, qui verra tout en noir. Mais nous ferons des propositions alternatives (…) La démocratie est fragile en Côte d’Ivoire. S’il n’y a pas de débats démocratiques, il peut se passer qui se passe au Mali», a prévenu le président du Rpci. Qui répondait ainsi à une préoccupation relative au dialogue politique initié par le gouvernement avec les partis d’opposition. Il a rappelé que les acquis démocratiques, notamment le multipartisme, la mise en place de la Commission électorale indépendante (Cei) et le bulletin unique sont à l’actif des partis de la gauche démocratique. A travers donc la création du Rpci, les initiateurs entendent préserver et renforcer ces acquis. Bamba Moriferé a tenu à lever toute équivoque, quant à une éventuelle confusion entre le Rpci et le Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd). «La différence, c’est que le Cnrd, est une coalition de plusieurs partis. Nous, nous sommes un parti unifié. Nous faisons appel à tous les démocrates et républicains sincères. Les membres du Cnrd sont nos alliés naturels .Nous leur tendons les bras, mais sur la base de nos programmes», a-t-il clarifié. Avant de préciser que le Rpci, qui est à la fois ‘‘nationaliste, panafricaniste et internationaliste’’, est constitué de plusieurs cadres du Fpi, du Pit et de l’Usd , sans toutefois les nommer. Le nouveau parti qui comprend quatre députés présentera plusieurs candidats aux prochaines élections régionales et municipales. Le conférencier a, par ailleurs, insisté sur la nécessité pour l’Etat d’assurer la sécurité des Ivoiriens. Pour ce faire, le Rpci demande ‘‘une formation civique accélérée’’ des Forces armées. Au cours du Congrès constitutif, un statut, un règlement intérieur et une déclaration de politique de générale du Rpci ont été adoptés. «Le Rpci n’entend pas mettre en cause le droit pour chacun de posséder ses biens propres, dès lors qu’ils sont acquis par le fruit de son travail ; c’est pourquoi, il s’engage à garantir l’exercice et la protection de l’initiative privée. En revanche, il revendique pour l’Etat de prendre sa juste place en veillant à la défense des intérêts collectifs de la nation, ainsi qu’à l’équilibre des forces économiques et sociales en présence ; d’où la nécessité absolue de l’Etat de jouer son rôle régulateur et son rôle d’arbitre», dixit la déclaration de politique générale lue par le secrétaire général du Rpci, Coulibaly Climano Jerôme. Le nouveau parti compte un comité central de 120 membres et un bureau politique de 60 membres. Des chefs traditionnels ont pris part à cette rencontre. Le Congrès ordinaire du Rpci est prévu dans les six mois à venir.
Touré Abdoulaye