Le mardi 20 mars 2012, la presse ivoirienne s’est fait l’écho de propos haineux et hargneux tenus – contre le Fpi, des chefs d’Etat africains (?), des Ong (?) - par M. Amadou Soumahoro, Secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr) et Conseiller politique du Président Alassane Ouattara. C’était le 18 mars 2012, au cours d’une manifestation politique sur la place de la Grande Mosquée de Dioulabougou, à Daloa. Selon le journal Notre Voie du 20 mars 2012 qui rapporte l’information, M. Amadou Soumahoro a publiquement déclaré :«Nous assumons la responsabilité de l’insécurité dont les militants du Fpi parlent tant. Mais, Koulibaly Mamadou et Miaka Ouretto n’ont rien à nous enseigner. Désormais, nous allons demander à nos militants de se mettre en ordre de bataille pour mater tous les militants du Fpi qui s’attaqueront au Président Alassane (Dramane Ouattara). Nous n’allons plus accepter les arrogances du Fpi. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière. S’ils nous attaquent, nous allons répliquer du tac au tac. Le Rdr est né dans le feu, il a grandi dans la flamme et il est arrivé au pouvoir dans la boue. Le Fpi reproche au Président Alassane, les exactions des Frci oubliant l’assassinat de H et de Jean-Hélène. Les coupeurs de route dont le Fpi se plaint, ce sont des bandits qu’il a libérés des prisons lors de la crise et des mercenaires qu’il a recrutés et qu’il ne peut plus payer. Ce sont ceux-là qui règlent les comptes aux populations. Bonon en est un exemple. Nul ne sait qui a tué nos militants à Bonon. Sur le plan international, certains chefs d’Etat africains qui ont plus de 30 ans au pouvoir prétendent nous donner des leçons de démocratie. Tout comme les rapports des Ong achetées qui racontent leur vie. Leurs rapports ne nous effraient pas. Nous allons inviter tous nos militants à La Haye, le 18 juin prochain, pour exiger la condamnation de Gbagbo pour les crimes qu’il a commis. Aussi, ceux qui sont au Ghana et qui rêvent de renverser Alassane, trouveront le Rdr devant eux». En l’absence de démenti formel, la direction du Fpi - qui se sent interpellée par les propos haineux, hargneux et macabres de M. Amadou Soumahoro – observe que :
1. Le Rdr «assume» enfin sa responsabilité entière et totale dans le climat d’insécurité qui enveloppe la Côte d’Ivoire ;
2. Le Rdr – qui «est né dans le feu, grandi dans la flamme» – reconnaît enfin qu’il n’a pas gagné la dernière élection présidentielle mais «est arrivé au pouvoir dans la boue»;
3. Le Rdr justifie les exactions des Frci qui sont… la réponse aux meurtres du comédien H et du journaliste franco-belge Jean Hélène ;
4. Le Rdr reconnaît enfin que «tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière» au lieu d’être traduits devant les tribunaux ;
5. Le Rdr – parti au pouvoir – ne croit pas en la justice ivoirienne par l’application de la loi. Son Secrétaire général invite les militants «à se mettre en ordre de bataille pour mâter tous les militants du Fpi qui s’attaqueront au président Alassane» ;
6. Le Rdr – parti au pouvoir – ne croit pas non plus en la justice internationale par la force des arguments contradictoires. Son Secrétaire général invite les militants à investir La Haye «pour exiger la condamnation de Gbagbo…».
Ces observations - qui corroborent toutes les déclarations des démocrates ivoiriens depuis 2002 u renforcent le Front populaire ivoirien dans sa conviction que le Rdr est viscéralement attaché à la violence comme moyen d’accession et d’exercice du pouvoir d’Etat. C’est pourquoi :
- La direction du Fpi félicite le Secrétaire général du Rdr (parti au pouvoir) dont l’aveu de culpabilité dans l’insécurité ambiante en Côte d’Ivoire permet d’orienter utilement la justice et achève de convaincre définitivement la communauté nationale et internationale sur sa véritable nature ;
- La direction du Fpi salue le courage dont a fait preuve le Secrétaire général du Rdr, en reconnaissant publiquement la nature intrinsèquement illégale du régime en place. C’est un état de fait que le Fpi n’a eu de cesse de relever depuis le 11 avril 2011, date du renversement du Président Laurent Gbagbo par les forces franco onusiennes ;
- La direction du Fpi remercie le Secrétaire général du Rdr et Conseiller politique du Président Alassane Ouattara pour la mise en garde contenue dans son appel pressant aux militants de son parti «afin qu’ils se mettent en ordre de bataille pour mater les militants du Fpi qui s’attaqueront à Alassane» car «tous ceux qui se sont attaqués à Alassane sont au cimetière»;
- La direction remercie, enfin, le ministre Conseiller du Président Alassane Ouattara et Secrétaire général du Rdr M. Amadou Soumahoro pour son éclairage sur les exactions des Frci qui, à ses dires, s’inscrivent dans une planification vengeresse ayant sans doute reçu l’onction du Rassemblement des républicains.
Ainsi édifié, le Front populaire ivoirien - dont l’idéologie et les actes s’inscrivent depuis toujours et constamment dans la légalité et le renforcement des acquis démocratiques chers au Président Laurent Gbagbo – s’étonne :
• du silence retentissant du gouvernement de M. Alassane Ouattara et de la Commission dialogue, vérité et réconciliation face à l’appel au meurtre publiquement lancé par le Secrétaire général du parti au pouvoir;
• du mutisme bruyant de la communauté internationale face aux aveux révélateurs de M. Amadou Soumahoro, Ministre Conseiller politique du Président Alassane Ouattara et Secrétaire général du Rdr, parti au pouvoir.
En tout état de cause, le Front populaire ivoirien prend acte des propos inutilement haineux, menaçants et outranciers du Secrétaire général du Rdr. La direction du Fpi – qui sait désormais d’où viennent et/ou viendront les menaces physiques – prendra toutes les mesures nécessaires et conformes à la loi pour assurer la protection de ses militants et sympathisants.
Le Front populaire ivoirien se donnera toujours le droit et les moyens de critiquer (si nécessaire vertement) la gouvernance de M. Alassane Ouattara et ne faillira pas nonobstant les menaces de mort du Rdr.
Fait à Abidjan, le 26 mars 2012.
Pour le Front populaire ivoirien
Le Secrétaire général, porte-parole
Laurent Akoun
1. Le Rdr «assume» enfin sa responsabilité entière et totale dans le climat d’insécurité qui enveloppe la Côte d’Ivoire ;
2. Le Rdr – qui «est né dans le feu, grandi dans la flamme» – reconnaît enfin qu’il n’a pas gagné la dernière élection présidentielle mais «est arrivé au pouvoir dans la boue»;
3. Le Rdr justifie les exactions des Frci qui sont… la réponse aux meurtres du comédien H et du journaliste franco-belge Jean Hélène ;
4. Le Rdr reconnaît enfin que «tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière» au lieu d’être traduits devant les tribunaux ;
5. Le Rdr – parti au pouvoir – ne croit pas en la justice ivoirienne par l’application de la loi. Son Secrétaire général invite les militants «à se mettre en ordre de bataille pour mâter tous les militants du Fpi qui s’attaqueront au président Alassane» ;
6. Le Rdr – parti au pouvoir – ne croit pas non plus en la justice internationale par la force des arguments contradictoires. Son Secrétaire général invite les militants à investir La Haye «pour exiger la condamnation de Gbagbo…».
Ces observations - qui corroborent toutes les déclarations des démocrates ivoiriens depuis 2002 u renforcent le Front populaire ivoirien dans sa conviction que le Rdr est viscéralement attaché à la violence comme moyen d’accession et d’exercice du pouvoir d’Etat. C’est pourquoi :
- La direction du Fpi félicite le Secrétaire général du Rdr (parti au pouvoir) dont l’aveu de culpabilité dans l’insécurité ambiante en Côte d’Ivoire permet d’orienter utilement la justice et achève de convaincre définitivement la communauté nationale et internationale sur sa véritable nature ;
- La direction du Fpi salue le courage dont a fait preuve le Secrétaire général du Rdr, en reconnaissant publiquement la nature intrinsèquement illégale du régime en place. C’est un état de fait que le Fpi n’a eu de cesse de relever depuis le 11 avril 2011, date du renversement du Président Laurent Gbagbo par les forces franco onusiennes ;
- La direction du Fpi remercie le Secrétaire général du Rdr et Conseiller politique du Président Alassane Ouattara pour la mise en garde contenue dans son appel pressant aux militants de son parti «afin qu’ils se mettent en ordre de bataille pour mater les militants du Fpi qui s’attaqueront à Alassane» car «tous ceux qui se sont attaqués à Alassane sont au cimetière»;
- La direction remercie, enfin, le ministre Conseiller du Président Alassane Ouattara et Secrétaire général du Rdr M. Amadou Soumahoro pour son éclairage sur les exactions des Frci qui, à ses dires, s’inscrivent dans une planification vengeresse ayant sans doute reçu l’onction du Rassemblement des républicains.
Ainsi édifié, le Front populaire ivoirien - dont l’idéologie et les actes s’inscrivent depuis toujours et constamment dans la légalité et le renforcement des acquis démocratiques chers au Président Laurent Gbagbo – s’étonne :
• du silence retentissant du gouvernement de M. Alassane Ouattara et de la Commission dialogue, vérité et réconciliation face à l’appel au meurtre publiquement lancé par le Secrétaire général du parti au pouvoir;
• du mutisme bruyant de la communauté internationale face aux aveux révélateurs de M. Amadou Soumahoro, Ministre Conseiller politique du Président Alassane Ouattara et Secrétaire général du Rdr, parti au pouvoir.
En tout état de cause, le Front populaire ivoirien prend acte des propos inutilement haineux, menaçants et outranciers du Secrétaire général du Rdr. La direction du Fpi – qui sait désormais d’où viennent et/ou viendront les menaces physiques – prendra toutes les mesures nécessaires et conformes à la loi pour assurer la protection de ses militants et sympathisants.
Le Front populaire ivoirien se donnera toujours le droit et les moyens de critiquer (si nécessaire vertement) la gouvernance de M. Alassane Ouattara et ne faillira pas nonobstant les menaces de mort du Rdr.
Fait à Abidjan, le 26 mars 2012.
Pour le Front populaire ivoirien
Le Secrétaire général, porte-parole
Laurent Akoun