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Politique Publié le mardi 27 mars 2012 | Le Patriote

Accusations contre Amadou Soumahoro Le FPI dans son jeu favori

C’est ce que le Front populaire ivoirien, par le biais de ses organes de propagande sait faire le mieux. A ce jeu, les journaux dits bleus, sont prêts à tout. Et depuis quelques jours, c’est sur le secrétaire général par intérim que ces porte-voix s’acharnent. Dans son édition d’hier, « Notre Voie » écrit que pendant les législatives Amadou Soumahoro a appelé à « tué », heureusement que vous lisez comme moi que le « tué » est entre guillemet, les indépendants et qu’aujourd’hui ce sont contre les militants du FPI que Amadou Soumahoro appelle la même sentence. Des propos qui ont fait pondre une déclaration de la direction du front populaire. Déclaration dans laquelle l’on peut lire une information rapportée par « Notre Voie » ainsi libellée : « ….nous n’allons plus accepter les arrogances du FPI. Oui, nous allons les mater. Ils oublient que tous ceux qui se sont attaqués à Alassane se trouvent au cimetière… ». Très vite, l’organe de presse de la Refondation en tire deux conclusions. La première est que ces propos s’adresseraient au FPI et la seconde, qu’il s’agirait de leur mort physique. A l’analyse, les conclusions tirées sont toutes fausses. Pour la simple raison que le concerné lui-même rappelle que ses propos ont été sortis de leur contexte et ne s’adressent pas particulièrement aux militants du FPI. Amadou Soumahoro, voir l’interview qu’il nous a accordée, a parlé de mort, mais de morts politiques. Il a cité des exemples internes à son parti, où plusieurs cadres se sont retrouvés au garage pour s’être attaqués à Ouattara. Le secrétaire général du RDR ne parle pas particulièrement du FPI, mais de tous ceux qui de internes ou de l’extérieur se sont attaqués, à Alassane Ouattara. Il ne parle pas non plus de mort physique. Mais plutôt de mort politique Le FPI crie aujourd’hui au loup alors que pendant son double mandat, leur leader non seulement a proféré des menaces pires que cela et le plus souvent, les a mises à exécution. « Mille morts à droite, mille morts à gauche, moi j’avance » avait-il lancé au début de son mandat. Les mors sous son règne, se comptent en effet, par milliers. C’est le même qui demandait, à Divo, à des policiers, « de mater tous ceux qui menaceraient la démocratie » sous entendu, tout opposant, « sans crainte de dérapages ». A cette époque, les prétendus démocratiques d’aujourd’hui applaudissaient à tout rompre. Pour de simples propos, sortis de leur contexte, ils crient au scandale. Des manipulateurs que ces refondateurs !

Thiery Latt
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