«Nous avons estimé que nous ne pouvons plus accepter d’être entre le marteau et l’enclume», a déclaré un collectif de fonctionnaires et agents de l’Etat, lors d’une conférence de presse tenue le lundi 26 mars 2012 à l’Hôtel Communal de Cocody. Selon Salif Diaz, son porte parole, la guéguerre qui oppose Holland N’Da à Yao Touré empiète sur la vie des mutualistes. Ils ont décrié un certain nombre de faits tels que la gabégie, le gaspillage des ressources de la Mugefci, le plafonnement des prestations aux pharmaciens et hôpitaux partenaires de la Mugefci, le prélèvement des cotisations en dépit de la crise postélectorale, la présence de Holland N’Da dans le Conseil d’Administration depuis 1985, contrairement aux textes, la non représentativité du Conseil d’Administration de Yao Touré et les tergiversations de la justice à trancher sur la question des deux administrations de la Mugefci. Sont, selon eux, autant de faits qui expliquent cette sortie. Aussi, invitent-ils l’Etat à prendre ses responsabilités : «que l’Etat nomme un Administrateur provisoire pour faire le toilettage des textes de la Mugefci afin d’organiser de nouvelles élections crédibles et conformes aux textes de la Mugefci». Ce qui mettra les balises contre les détournements au sein de la mutuelle. Salif Diaz et ses camarades, Lonzo Konan, Gonety Moïse et Coulibaly Vincent ont dénoncé des produits de la Mugefci que sont ‘’Ivoire Produit’’ et ‘’Ivoire Prévoyance’’ dont «la Mugefci ne rembourse pas la moindre prestation».
A .Dedi
A .Dedi