La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) veut prendre toute sa place dans la nouvelle Côte d’Ivoire. Mieux, elle veut orienter les gouvernants par la mise en place d’une loi cadre devant guider les actions gouvernementales. C’est tout le sens de la deuxième édition des journées de consensus national, ouvert hier à la salle de conférence du ministère des Affaires Etrangères et qui prend fin ce vendredi, dont le thème est : « Consensus national pour la renaissance de la Côte d’Ivoire : bilan et perspective ». Coordonnateur de la CSCI, Dr Patrick N’Gouan a invité les participants à des réflexions franches sur la consolidation de la paix et la recherche de cohésion nation, la place de la Côte d’Ivoire en Afrique et dans le monde et reconnaissance ou renaissance post crise. Il s’agit, selon lui, entre autres de satisfaire les conditions prévues par l’étude nationale prospective susceptibles de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent avant 2025 et industrialisé à l’horizon 2040, de construire une culture et une citoyenneté ivoirienne à partir des richesses culturelles, réviser la constitution de manière consensuelle, en vue d’établir un plus grand équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judicaire d’une part et entre la classe politique et la société civile d’autre part, mettre en place un mécanisme de consolidation de la paix comprenant des représentants de l’Etat, de la classe politique, du secteur privé et de la société civile pour la validation des travaux de reforme de l’armée, de dédommagement des victimes de guerre, de repentance, justice et réconciliation. Le chef de l’Etat s’est fait représenté par M. Koné Drissa, son directeur de cabinet adjoint.
Thiery Latt
Thiery Latt