Les conflits d’intérêt entre le Rassemblement des républicains, Rdr, et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Pdci, les deux poids lourds du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, Rhdp, mettent à mal la cohésion au sein de la coalition. L’occupation des postes de responsabilité constitue la pomme de discorde. Un enjeu qui risque de tuer le jeu de l’alliance.
Jean Blé Guirao est annoncé en grande pompe à l’Agefop comme directeur général puis récusé, par on ne sait qui, pour être remplacé par Bamoudien Traoré, militant Rdr. Brou Aka Pascal est débarqué de la direction de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (Rti) pour une faute dont il n’est pas directement responsable, et remplacé par Aka Sayé Lazare, pro-Rdr. La Primature est minée par un personnel pléthorique recruté par l’ex-locataire Guillaume Soro, désormais député Rdr et président de l’Assemblée nationale, avant que le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, n’y accède. Et maintenant, l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci) dirigée par Arthur Aloco, cadre Pdci, émiettée pour, dit-on, raison de réforme. Les conflits d’intérêts au sein du Rhdp foisonnent et ne sont pas faits pour consolider l’alliance qui a porté le président Alassane Ouattara au pouvoir. Une raison essentielle serait à la base de ces nombreuses dissensions. La volonté manifeste du Rdr de s’accaparer toute la substance du pouvoir, au détriment des autres membres de la coalition, au prétexte qu’il en est le seul et principal dépositaire. Une assertion qui rencontre l’opposition ferme du Pdci qui croit dur comme fer que la victoire du Rdr n’aurait pas été possible sans son apport. Alors, sournoisement, les deux camps montent des stratégies pour faire triompher leurs positions. Le Rdr, jouant des coudes pour écarter le Pdci et ce dernier usant de diplomatie pour rester dans la course. La conséquence immédiate de cette guéguerre fratricide, c’est la fracture que l’alliance n’est pas loin de subir. Toute chose qui handicaperait sérieusement le pouvoir du président de la République. Pour ne pas y arriver, Ouattara et Bédié doivent anticiper en ramenant leurs cadres à l’ordre, dans le respect de l’esprit du’’ vivre ensemble’’, et dans le souci de la préservation des liens familiaux qui fondent le Rhdp. Le dossier Atci pourrait être le point d’encrage de la reconsolidation des liens entre les fils d’Houphouët Boigny.
ULRICH MOUAHET
Jean Blé Guirao est annoncé en grande pompe à l’Agefop comme directeur général puis récusé, par on ne sait qui, pour être remplacé par Bamoudien Traoré, militant Rdr. Brou Aka Pascal est débarqué de la direction de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (Rti) pour une faute dont il n’est pas directement responsable, et remplacé par Aka Sayé Lazare, pro-Rdr. La Primature est minée par un personnel pléthorique recruté par l’ex-locataire Guillaume Soro, désormais député Rdr et président de l’Assemblée nationale, avant que le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, n’y accède. Et maintenant, l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci) dirigée par Arthur Aloco, cadre Pdci, émiettée pour, dit-on, raison de réforme. Les conflits d’intérêts au sein du Rhdp foisonnent et ne sont pas faits pour consolider l’alliance qui a porté le président Alassane Ouattara au pouvoir. Une raison essentielle serait à la base de ces nombreuses dissensions. La volonté manifeste du Rdr de s’accaparer toute la substance du pouvoir, au détriment des autres membres de la coalition, au prétexte qu’il en est le seul et principal dépositaire. Une assertion qui rencontre l’opposition ferme du Pdci qui croit dur comme fer que la victoire du Rdr n’aurait pas été possible sans son apport. Alors, sournoisement, les deux camps montent des stratégies pour faire triompher leurs positions. Le Rdr, jouant des coudes pour écarter le Pdci et ce dernier usant de diplomatie pour rester dans la course. La conséquence immédiate de cette guéguerre fratricide, c’est la fracture que l’alliance n’est pas loin de subir. Toute chose qui handicaperait sérieusement le pouvoir du président de la République. Pour ne pas y arriver, Ouattara et Bédié doivent anticiper en ramenant leurs cadres à l’ordre, dans le respect de l’esprit du’’ vivre ensemble’’, et dans le souci de la préservation des liens familiaux qui fondent le Rhdp. Le dossier Atci pourrait être le point d’encrage de la reconsolidation des liens entre les fils d’Houphouët Boigny.
ULRICH MOUAHET