Le Rassemblement des Républicains a un nouveau Porte-parole, le ministre Joël N’Guessan. Dans l’entretien qu’il nous accordé, il parle de sa nouvelle mission et des actions que compte mené son parti dans les prochains jours pour contre les contrevérités du FPI. Interview.
Monsieur le Ministre, nous avons appris que vous avez été nommé porte-parole principal du RDR. A quoi répond cette nomination ?
Joël N’GUESSAN : Effectivement, le Président du parti, le Président de la République, m’a informé que notre parti le RDR a décidé de mettre en place un collectif de porte-parole. Le choix a été porté sur ma modeste personne pour coordonner l’action du collectif des porte-parole. Le Secrétaire général par intérim, le ministre Amadou SOUMAHORO, a confirmé cette décision qui sera portée très prochainement à l’attention des militants de notre parti et à celle de la communauté nationale et internationale. Pour en venir à votre question, je dirai que cette nomination répond au souci de la Direction du RDR de mieux organiser notre communication sur tous les sujets d’actualité et anticiper sur les évènements majeurs à venir. Comme vous avez pu le constater ces derniers mois, les partis d’opposition sont montés très souvent au créneau pour travestir la vérité des évènements récents dont nous avons tous été témoins sans que notre parti ne réagisse pour rétablir la vérité. Il était temps que des personnes soient mandatées pour apporter la réplique et justifier les actes posés par notre Président dans la gestion de l’Etat.
LP : Est-ce à dire que le RDR va réagir au coup par coup par rapport aux attaques de l’opposition ?
JN : Oui ! Nous ne laisserons plus l’opposition assénée des contrevérités qui, à la longue, si l’on ne prend garde, vont gangréner et intoxiquer l’esprit des Ivoiriens et celui de la communauté internationale. Je vous prends un exemple : depuis l’envoi de l’ex-Président de la République à La Haye, l’opposition tente de faire passer les bourreaux d’hier pour des victimes. L’opposition agit comme si des milliers d’Ivoiriens n’ont pas été froidement assassinés par l’ex-pouvoir pendant la crise postélectorale. Il est vrai que nous sommes dans une période de tentative de réconciliation. Mais, pour la mémoire des victimes du refus de l’ex-Président de céder le fauteuil au vainqueur de l’élection présidentielle, nous nous devons de rétablir la vérité et surtout nous obliger à un devoir de mémoire. Outre le fait de réagir au coup par coup, notre (nous les porte-parole) mission sera aussi d’informer la communauté nationale et internationale sur les acquis de la gouvernance de notre Président. Voyez-vous, depuis bientôt un an, beaucoup de résultats tangibles ont été obtenus sous le pouvoir OUATTARA. Il s’agit de présenter ces acquis et démontrer que les promesses de campagnes deviennent, au fil du temps, des réalités.
LP : Le fait de réagir au coup par coup ne va-t-il pas mettre à mal le processus de réconciliation nationale en cours ?
JN : Non ! Le processus de réconciliation nationale ne sera pas mis à mal. Nous devons dire la vérité et éviter de travestir les faits. Comme le disait récemment le Président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation, le Premier Ministre Charles KONAN BANNY, c’est parce qu’en Côte d’Ivoire le mensonge a été érigé en mode de gestion des affaires politiques que nous en sommes arrivés à cette déchirure sociale profonde. Au niveau du RDR, nous avons beaucoup souffert de ces propagandes mensongères de ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition. Nous allons donc réagir à chaque fois que des mensonges seront proférés sur notre Président et sur sa gestion des affaires de l’Etat.
LP : L’opposition organise des manifestations en Europe pour réclamer la libération du Président Gbagbo. Nous avons appris que votre parti envisage des actions d’envergure à
La Haye le 18 juin prochain. Quel objectif visez-vous ?
JN : Jusqu’à ce jour, les victimes de la barbarie du régime précédent ne se sont pas prononcées. Il est donc normal, qu’à un moment donné, ces victimes puissent élever la voix pour réclamer que justice soit rendue. C’est le sens des manifestations que nous envisageons organiser à La Haye avant et le jour de l’audience du 18 juin. Des conférences suivies de projection de films sur les atrocités commises par l’ex-parti au pouvoir seront organisées avant le jour du procès. Je peux vous confirmer que des milliers de familles sont prêtes à converger sur La Haye pour réclamer Justice pour la mémoire des milliers de personnes inutilement assassinées par le pouvoir FPI depuis l’arrivée de ce parti au pouvoir en 2000.
LP : Le Secrétaire général par intérim de votre parti a été accusé de vouloir assassiner les militants de l’opposition si jamais ils s’attaquent au Président Alassane OUATTARA. Quels commentaires faite vous de la déclaration du FPI sur cette affaire ?
JN : J’ai lu, avec beaucoup d’humour, la déclaration publiée par la porte-parole du FPI. Ce qui est curieux c’est que cette déclaration dite solennelle s’appuie, selon le communiqué, sur un article de « Notre Voie », un journal proche du FPI. Comment voulez-vous qu’on prenne au sérieux ce qui est dit dans ce communiqué. Par ailleurs, ils ont voulu faire de l’esprit en félicitant le Secrétaire général par intérim du RDR pour avoir révélé des soi-disant vérités sur les intentions du RDR. Vous savez, les méthodes du FPI ne changeront jamais. C’est un parti qui est né dans la propagande et qui continuera de vivre de la propagande. Personne n’est dupe surtout que nous avons vu la manière catastrophique avec laquelle ils ont géré le pouvoir d’Etat lors des 10 dernières années. Là où les Ivoiriens attendaient des écoles, des routes, des centres de santé, des industries, de l’emploi pour les jeunes, le FPI nous a servi du patriotisme étriqué, des agoras et Sorbonne, des miliciens et in fine une guerre. A l’heure du bilan, c’est la catastrophe. Il faut tout reconstruire. Même la cohésion sociale. Alors nous ne sommes pas surpris au niveau du RDR par ce type de communiqué qu’il faut mettre au chapitre du chagrin et de l’amertume suite à la perte du pouvoir d’Etat par le FPI.
LP : Le Secrétaire Général par Intérim du RDR a annoncé une série d’actions pour commémorer le 11 avril, jour anniversaire de la chute du Président Gbagbo. Pourquoi cette commémoration ?
JN : Nous restons toujours dans l’esprit du devoir der mémoire et de l’obligation de ne pas oublier les drames que nous avons vécus. Le 11 avril constitue une date importante pour tous les véritables démocrates du monde entier et pour les Ivoiriens en particulier. Ce jour-là, il a été mis fin à la dictature du pouvoir précédent qui voulait se maintenir contre la volonté exprimée par le peuple de Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle. Il s’agit pour nous de saluer l’action salutaire de l’ensemble de la communauté internationale qui a permis d’installer le Président Alassane OUATTARA démocratiquement élu par les Ivoiriens.
LP : Monsieur le ministre, le Premier ministre Jeannot AHOUSSOU a indiqué que le dialogue avec l’opposition va reprendre bientôt. Comment votre parti apprécie ce dialogue ?
JN : Avant de vous répondre, je voudrais vous dire que le dialogue n’a jamais été interrompu. Nous savons que de manière informelle, les dirigeants de l’opposition rencontrent le pouvoir en place. Ils discutent et se parlent soit directement, soit par personnes interposées. Ils ont mêmes été reçus par le Président de la République et par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Alors faire croire tous les jours qu’il n’y a pas de dialogue entre le pouvoir et l’opposition, n’est pas vrai. Notre parti, né de l’idéologie houphouëtienne fait du dialogue l’arme des forts. Alors on se réjouit que le dialogue continue. Maintenant, il appartient à l’opposition de sortir des schémas de préalables pour accepter la main tendue du Président Alassane OUATTARA. La Côte d’Ivoire ne pourra qu’en sortir grandie.
LP : Monsieur le ministre ! Abordons un autre chapitre de cette interview. Quels commentaires faites-vous du coup d’Etat au Mali et de l’élection présidentielle au Sénégal ?
JN : Sur le coup d’Etat au Mali, je dirai tout simplement que c’est un recul par rapport à la démocratie. Le peuple malien et la sous région ouest africaine méritent autre chose qu’un coup d’Etat en ce 21ème siècle où tous les peuples aspirent à la démocratie. C’est dommage ce qui s’est passé au Mali. Ceci étant, notre souhait est que tout redevienne normal et que le peuple frère du Mali puisse vivre dans la paix et la quiétude. Nous restons convaincus que le Président Alassane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO et ses pairs sauront trouvés une issue heureuse pour permettre le retour de la normalité constitutionnelle. Maintenant, concernant le Sénégal, nous sommes heureux et fiers que le peuple sénégalais surprenne le monde entier au niveau du jeu démocratique. Voyez-vous, le Président sortant, Maître Abdoulaye WADE, n’a pas attendu la fin des comptages des voix pour reconnaître publiquement sa défaite. Cela l’a grandi. Si seulement, chez nous, le Président Laurent GBAGBO avait accepté sa défaite, lui qui se disait démocrate, on aurait fait l’économie des milliers de morts de la crise postélectorale. Il s’est inutilement accroché à un projet de recomptage des voix alors que les experts de l’Union Africaine que lui-même a fait venir, après analyse et consultations, ont conclu que Ouattara avait bel et bien gagné l’élection présidentielle. Quel gâchis ! Mais peut-on échapper à son destin ?
LP : Monsieur le Porte Parole Principal ! Votre mot de fin.
JN : Le collectif des Portes Paroles que je dirige tient à remercier le Secrétaire Général par Intérim du RDR et la Direction de notre parti pour la confiance qu’ils placent en nous en nous confiant cette mission. A travers eux c’est le Président Alassane OUATTARA que nous remercions. Nous tacherons de faire notre travail, tout en rétablissant la vérité là où c’est nécessaire et amplifiant les succès de la Gouvernance de notre Président, dans l’esprit du vivre ensemble que le Président Alassane OUATTARA nous a enseigné. Je vous remercie.
Réalisée par Thiery Lath
Monsieur le Ministre, nous avons appris que vous avez été nommé porte-parole principal du RDR. A quoi répond cette nomination ?
Joël N’GUESSAN : Effectivement, le Président du parti, le Président de la République, m’a informé que notre parti le RDR a décidé de mettre en place un collectif de porte-parole. Le choix a été porté sur ma modeste personne pour coordonner l’action du collectif des porte-parole. Le Secrétaire général par intérim, le ministre Amadou SOUMAHORO, a confirmé cette décision qui sera portée très prochainement à l’attention des militants de notre parti et à celle de la communauté nationale et internationale. Pour en venir à votre question, je dirai que cette nomination répond au souci de la Direction du RDR de mieux organiser notre communication sur tous les sujets d’actualité et anticiper sur les évènements majeurs à venir. Comme vous avez pu le constater ces derniers mois, les partis d’opposition sont montés très souvent au créneau pour travestir la vérité des évènements récents dont nous avons tous été témoins sans que notre parti ne réagisse pour rétablir la vérité. Il était temps que des personnes soient mandatées pour apporter la réplique et justifier les actes posés par notre Président dans la gestion de l’Etat.
LP : Est-ce à dire que le RDR va réagir au coup par coup par rapport aux attaques de l’opposition ?
JN : Oui ! Nous ne laisserons plus l’opposition assénée des contrevérités qui, à la longue, si l’on ne prend garde, vont gangréner et intoxiquer l’esprit des Ivoiriens et celui de la communauté internationale. Je vous prends un exemple : depuis l’envoi de l’ex-Président de la République à La Haye, l’opposition tente de faire passer les bourreaux d’hier pour des victimes. L’opposition agit comme si des milliers d’Ivoiriens n’ont pas été froidement assassinés par l’ex-pouvoir pendant la crise postélectorale. Il est vrai que nous sommes dans une période de tentative de réconciliation. Mais, pour la mémoire des victimes du refus de l’ex-Président de céder le fauteuil au vainqueur de l’élection présidentielle, nous nous devons de rétablir la vérité et surtout nous obliger à un devoir de mémoire. Outre le fait de réagir au coup par coup, notre (nous les porte-parole) mission sera aussi d’informer la communauté nationale et internationale sur les acquis de la gouvernance de notre Président. Voyez-vous, depuis bientôt un an, beaucoup de résultats tangibles ont été obtenus sous le pouvoir OUATTARA. Il s’agit de présenter ces acquis et démontrer que les promesses de campagnes deviennent, au fil du temps, des réalités.
LP : Le fait de réagir au coup par coup ne va-t-il pas mettre à mal le processus de réconciliation nationale en cours ?
JN : Non ! Le processus de réconciliation nationale ne sera pas mis à mal. Nous devons dire la vérité et éviter de travestir les faits. Comme le disait récemment le Président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation, le Premier Ministre Charles KONAN BANNY, c’est parce qu’en Côte d’Ivoire le mensonge a été érigé en mode de gestion des affaires politiques que nous en sommes arrivés à cette déchirure sociale profonde. Au niveau du RDR, nous avons beaucoup souffert de ces propagandes mensongères de ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition. Nous allons donc réagir à chaque fois que des mensonges seront proférés sur notre Président et sur sa gestion des affaires de l’Etat.
LP : L’opposition organise des manifestations en Europe pour réclamer la libération du Président Gbagbo. Nous avons appris que votre parti envisage des actions d’envergure à
La Haye le 18 juin prochain. Quel objectif visez-vous ?
JN : Jusqu’à ce jour, les victimes de la barbarie du régime précédent ne se sont pas prononcées. Il est donc normal, qu’à un moment donné, ces victimes puissent élever la voix pour réclamer que justice soit rendue. C’est le sens des manifestations que nous envisageons organiser à La Haye avant et le jour de l’audience du 18 juin. Des conférences suivies de projection de films sur les atrocités commises par l’ex-parti au pouvoir seront organisées avant le jour du procès. Je peux vous confirmer que des milliers de familles sont prêtes à converger sur La Haye pour réclamer Justice pour la mémoire des milliers de personnes inutilement assassinées par le pouvoir FPI depuis l’arrivée de ce parti au pouvoir en 2000.
LP : Le Secrétaire général par intérim de votre parti a été accusé de vouloir assassiner les militants de l’opposition si jamais ils s’attaquent au Président Alassane OUATTARA. Quels commentaires faite vous de la déclaration du FPI sur cette affaire ?
JN : J’ai lu, avec beaucoup d’humour, la déclaration publiée par la porte-parole du FPI. Ce qui est curieux c’est que cette déclaration dite solennelle s’appuie, selon le communiqué, sur un article de « Notre Voie », un journal proche du FPI. Comment voulez-vous qu’on prenne au sérieux ce qui est dit dans ce communiqué. Par ailleurs, ils ont voulu faire de l’esprit en félicitant le Secrétaire général par intérim du RDR pour avoir révélé des soi-disant vérités sur les intentions du RDR. Vous savez, les méthodes du FPI ne changeront jamais. C’est un parti qui est né dans la propagande et qui continuera de vivre de la propagande. Personne n’est dupe surtout que nous avons vu la manière catastrophique avec laquelle ils ont géré le pouvoir d’Etat lors des 10 dernières années. Là où les Ivoiriens attendaient des écoles, des routes, des centres de santé, des industries, de l’emploi pour les jeunes, le FPI nous a servi du patriotisme étriqué, des agoras et Sorbonne, des miliciens et in fine une guerre. A l’heure du bilan, c’est la catastrophe. Il faut tout reconstruire. Même la cohésion sociale. Alors nous ne sommes pas surpris au niveau du RDR par ce type de communiqué qu’il faut mettre au chapitre du chagrin et de l’amertume suite à la perte du pouvoir d’Etat par le FPI.
LP : Le Secrétaire Général par Intérim du RDR a annoncé une série d’actions pour commémorer le 11 avril, jour anniversaire de la chute du Président Gbagbo. Pourquoi cette commémoration ?
JN : Nous restons toujours dans l’esprit du devoir der mémoire et de l’obligation de ne pas oublier les drames que nous avons vécus. Le 11 avril constitue une date importante pour tous les véritables démocrates du monde entier et pour les Ivoiriens en particulier. Ce jour-là, il a été mis fin à la dictature du pouvoir précédent qui voulait se maintenir contre la volonté exprimée par le peuple de Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle. Il s’agit pour nous de saluer l’action salutaire de l’ensemble de la communauté internationale qui a permis d’installer le Président Alassane OUATTARA démocratiquement élu par les Ivoiriens.
LP : Monsieur le ministre, le Premier ministre Jeannot AHOUSSOU a indiqué que le dialogue avec l’opposition va reprendre bientôt. Comment votre parti apprécie ce dialogue ?
JN : Avant de vous répondre, je voudrais vous dire que le dialogue n’a jamais été interrompu. Nous savons que de manière informelle, les dirigeants de l’opposition rencontrent le pouvoir en place. Ils discutent et se parlent soit directement, soit par personnes interposées. Ils ont mêmes été reçus par le Président de la République et par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Alors faire croire tous les jours qu’il n’y a pas de dialogue entre le pouvoir et l’opposition, n’est pas vrai. Notre parti, né de l’idéologie houphouëtienne fait du dialogue l’arme des forts. Alors on se réjouit que le dialogue continue. Maintenant, il appartient à l’opposition de sortir des schémas de préalables pour accepter la main tendue du Président Alassane OUATTARA. La Côte d’Ivoire ne pourra qu’en sortir grandie.
LP : Monsieur le ministre ! Abordons un autre chapitre de cette interview. Quels commentaires faites-vous du coup d’Etat au Mali et de l’élection présidentielle au Sénégal ?
JN : Sur le coup d’Etat au Mali, je dirai tout simplement que c’est un recul par rapport à la démocratie. Le peuple malien et la sous région ouest africaine méritent autre chose qu’un coup d’Etat en ce 21ème siècle où tous les peuples aspirent à la démocratie. C’est dommage ce qui s’est passé au Mali. Ceci étant, notre souhait est que tout redevienne normal et que le peuple frère du Mali puisse vivre dans la paix et la quiétude. Nous restons convaincus que le Président Alassane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO et ses pairs sauront trouvés une issue heureuse pour permettre le retour de la normalité constitutionnelle. Maintenant, concernant le Sénégal, nous sommes heureux et fiers que le peuple sénégalais surprenne le monde entier au niveau du jeu démocratique. Voyez-vous, le Président sortant, Maître Abdoulaye WADE, n’a pas attendu la fin des comptages des voix pour reconnaître publiquement sa défaite. Cela l’a grandi. Si seulement, chez nous, le Président Laurent GBAGBO avait accepté sa défaite, lui qui se disait démocrate, on aurait fait l’économie des milliers de morts de la crise postélectorale. Il s’est inutilement accroché à un projet de recomptage des voix alors que les experts de l’Union Africaine que lui-même a fait venir, après analyse et consultations, ont conclu que Ouattara avait bel et bien gagné l’élection présidentielle. Quel gâchis ! Mais peut-on échapper à son destin ?
LP : Monsieur le Porte Parole Principal ! Votre mot de fin.
JN : Le collectif des Portes Paroles que je dirige tient à remercier le Secrétaire Général par Intérim du RDR et la Direction de notre parti pour la confiance qu’ils placent en nous en nous confiant cette mission. A travers eux c’est le Président Alassane OUATTARA que nous remercions. Nous tacherons de faire notre travail, tout en rétablissant la vérité là où c’est nécessaire et amplifiant les succès de la Gouvernance de notre Président, dans l’esprit du vivre ensemble que le Président Alassane OUATTARA nous a enseigné. Je vous remercie.
Réalisée par Thiery Lath
