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Politique Publié le vendredi 30 mars 2012 | Ivoire-Presse

Apres ses attaques répétées contre le couple Ouattara: réponse à Ben Soumahoro

© Ivoire-Presse Par Aristide
Conseil des Ministres extraordinaire: le Premier Ministre Guillaume Soro a présenté sa démission
Jeudi 8 mars 2012. Abidjan. Jeudi 8 mars 2012. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara préside un Conseil des Ministres extraordinaire au cours duquel il reçoit la démission du Premier Ministre Guillaume Kigbafory Soro
Dans une bave incendiaire répandue comme une vomissure nauséabonde sur la Toile, Ben Soumahoro s’en prend, une fois de plus au couple présidentiel ivoirien après l’échec de son « dossier en béton » de rigolade mémoire. D’entrée de jeu, je cède l’avis préalable : que le couple OUATTARA que je ne connais pas et qui ne m’a pas mandaté me pardonne l’acte de désinvolture que je pose en répondant aux offenses indélicates et aux insanités débordantes de Ben Soumahoro. Je suis un citoyen ordinaire que les excès et les turpitudes incessantes et incontrôlées de cet individu agacent énormément.

Longtemps, je me suis demandé s’il était nécessaire de donner la réplique à cette « misère morale » et portée par une malédiction congénitale. Ce triste individu à la mentalité pervertie dont la vie a été essentiellement dominée par la flagornerie des possédants (pouvoir et/ou argent), la fausseté et l’indignité, qui se complaît dans l’indécence, la bassesse et l’ignominie mérite-t-il vraiment que l’on s’y intéresse ? Car la prévenance d’Ahmadou KOUROUMA est de mise : « Le molosse ne se débarrasse jamais de sa déhontée façon de s’asseoir. »

D’un côté, le bon sens penchera bien évidemment vers une réponse négative ; c’est la voie de la sagesse. De l’autre, le dicton populaire incline à l’action : « Quand vous dansez avec un aveugle, il faut lui marcher dessus de temps en temps pour lui rappeler qu’il n’est pas le seul sur la scène » ; c’est la voie de la vérité et du réalisme. Je m’y engage avec une fougue et une hargne insoupçonnées parce qu’il faut organiser rapidement la battue contre cet effronté et remettre les choses à l’endroit. Oui, j’accepte publiquement de descendre dans la gadoue pour qu’il me voie et m’entende et lui rabattre le caquet dans un registre qui lui est propre et familier : le dévergondage. Toute autre situation de discussion lui est inconnue, voire inaccessible. A nous deux, Ben !

Au commencement est la famille. La source. La souche. L’histoire familiale, telle que l’assume Ben Soumahoro, est fondée sur un triptyque déshonorant : le complexe, la honte et la malédiction. Le complexe d’abord ; il se manifeste dans la relation à l’identité. Dans l’Etat- civil, le voyou s’appelle Mamadou Bénogo Soumahoro. Bénogo est bien son prénom authentique, celui du terroir qu’il a toujours écrit Ben, comme pour dire « fils de… » en langue arabe, alors qu’il s’agit d’une malhonnêteté qui modifie l’original en malinké. Une transcription phonétique appropriée aboutit à « Bê- nô gô », littéralement « la saleté de tout le monde », mais dans son sens hypertrophié, pullulant, c’est- à- dire de « tas d’immondices », « d’amas ». La notion renvoie aux endroits insalubres. Avec Bénogo, la tricherie est de source.

Ceux qui l’ont connu jeune l’affirment avec certitude : quand il fréquentait le collège d’orientation du Plateau, le petit Mamadou Bénégo éprouvait une honte maladive à l’endroit de son père qui n’était pas un boulanger, mais un livreur de pains. Il le fuyait, il le détestait. En effet, la condition sociale du père a toujours été une épreuve difficile à surmonter pour le jeune Bénégo au milieu de ses camarades qui provenaient d’un milieu social plus aisé : « les en haut de en haut. » La mère n’est pas mieux traitée, abandonnée par un rejeton friand des métaux. A ses funérailles, Bénogo disposait d’un cahier d’écolier dans lequel il consignait méticuleusement les espèces sonnantes et trébuchantes qu’on offrait à son nom : une solidarité de la communauté à l’égard de la famille endeuillée. A la fin de la cérémonie, c’est dans une rage d’une extrême violence qu’il a réclamé son « du ». Puis, il est reparti comme il est venu : indifférent à sa mère !

Homme sans usage, ne connaissant aucune limite, il abusera de sa propre fille avec une déconcertation effroyable. Au mépris de la morale et de la science. Un homme hors du monde.

Le cursus scolaire frise la catastrophe ; Bénogo n’a jamais pu franchir la classe de 4è. Corpulent, vigoureux et brutal, son seul talent reconnu s’exerçait aux dépens des jeunes filles à Adjamé où résidait sa famille. Un véritable étalon tel qu’il se révélera plus tard…
Roublard, faux et truqueur, Bénogo, le « le tas d’ordures » se souciait peu de régler ses factures d’eau et d’électricité, préférant s’adosser sur quelques puissants pour en être « dispensé ». En contre-partie, il exécutait quelques sales besognes. L’un des ses passe-temps favoris.

Les écarts de ton imagination sont si grotesques, si infamants, si délirants que je me résous contre mon éducation, contre mon inclination personnelle et mon parcours à t’infliger une réplique empuantie et vive à la densité de ta souillure dont ton prénom est le vécu. Je contesterai tes mensonges avant d’établir les faits en rapport avec l’histoire et la vérité.
Ta vision du monde est un accomplissement de celle de Lucifer, gouvernée par l’envie, la bassesse et la méchanceté. Dans ta logorrhée honteuse et lamentable, tu poses une question qu’il est intéressant de te retourner : « Comment te sens-tu après tant de mensonges, de tromperies, de duperies ? » Tu feins de prendre à témoin le peuple ivoirien, de l’amadouer pour qu’il te suive dans tes vilenies ; non, arrête Bénogo ! Il te connaît plus que tu ne peux l’imaginer ; tu fais partie de ceux qu’il tient à distance parce qu’il sait que où que tu te trouves, tu dégages une odeur abominable et toxique. Le mieux est de t’éviter au maximum, comme il a appris à le faire. En revanche, il exige que tu le respectes, mais en es-tu capable, toi dont la nature est l’insoumission personnalisée ?

Tu écris constamment : « Alassane Dramane Ouattara et Dominique Nouvian Folloroux », indice d’un garçon mal élevé pour qui les normes sociales ne comptent pas. Le couple OUATTARA est uni par les liens du mariage depuis plus de 20 ans ; à quoi ça sert de nier la réalité ? Un mensonge de plus, un mensonge de trop. Connais- tu le sens exact des termes crachés par ton venin ? J’en doute sérieusement. Tu les traites de « couple diabolique » ou « déterminé et malfaisant ». « Le diable », c’est celui qui sépare ; « le malfaisant », c’est celui qui est malin, en son sens étymologique et fort : qui a l’esprit du mal. Franchement, toute blague mise de côté, de Bénégo et d’ADO, quel est celui dont la personnalité s’apparente le plus au diable, au malin ?

Tu t’interroges sur « les petites et grandes manœuvres d’Alassane Dramane Ouattara et de Dominique Nouvian Folloroux pour parvenir au pouvoir d’Etat en Côte d’Ivoire » et tu reviens sur les origines d’ADO. Dans les deux cas, le peuple de Côte d’Ivoire a tranché dans la dignité et la transparence. Dans le premier, il a porté démocratiquement et librement OUATTARA au sommet de l’Etat ; fait indiscutable. Dans le second, il s’étonne de tes acrimonies et de ton anachronisme ; c’est un débat qui n’intéresse plus personne en Côte d’Ivoire. Même les adversaires les plus coriaces d’ADO ont renoncé à ce dénigrement. Une pure perte de temps. Les Ivoiriens sont mûrs pour savoir qui est apte à les diriger. Alassane Dramane Ouattara est le président de la Côte d’Ivoire, PIAN !!! Par la volonté des Ivoiriens, et eux seuls. Il ne s’agit de rien d’autre. Tes élucubrations sur « l’envoûtement » et « les armées médiévales de la nuit » ne tiennent pas la route. ADO est dans le rationnel, le pragmatisme et l’efficacité.

Toi, le criminel, tu affirmes sans sourciller que Alassane Ouattara et son épouse n’ont « épargné aucune vie humaine de personnes ayant osé s’opposer volontairement ou non à leur projet de prendre la tête du de la Côte d’Ivoire. » Totalement ahurissant. Te souviens-tu d’un certain Abdoulaye BAKAYOKO, citoyen sans histoire, transitaire de son état et fondateur du défunt quotidien LE LIBERAL, que tu as fait abattre à Abidjan ? Te souviens-tu d’avoir fourni une liste noire de militants du RDR pour être tués ? Oh, Bénogo, arrête ! En Côte d’Ivoire, on se connaît, heureusement. A bas la forfaiture.

Une de tes grosses spécialités est la profanation de la femme. Tu as battu ta mère et tu as eu des rapports incestueux avec ta fille. Que peut-on donc attendre de toi dans le traitement de la femme ? La bile que tu verses sur la personne, la chair et la vie de la Première Dame est tellement immonde, puante, exécrable, que je suis sûr que le Créateur lui-même regrette ta venue au monde. Sais-tu ce que tu es ? Un non- homme.

Cissé Idriss, Université de Cocody
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