Mort le 11 janvier en Israël où il était contraint à l’exil avec ses avoirs confisqués, le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré est au repos éternel depuis samedi 31 mars à Niakia, son village natal, dans la commune de Saïoua.
Niakia, village de la sous-préfecture de Saïoua situé à 18 kilomètres du chef-lieu, Issia, il est 13 h10, ce samedi 31 mars 2012, quand le cercueil du ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, après un dernier tour d’honneur, est remis à sa famille biologique pour être conduit au caveau familial pour le repos éternel auprès du Créateur. Léa, son épouse, et ses enfants éclatent en sanglots. Avec eux tout le village. La peine et la douleur qui étreignent alors les habitants du village de Niakia sont traduites de façon éloquente par une vieille en ces termes : «Avec la mort de Bouabré, on ne pleure pas, mais on gémit». Oui, ceux qui n’en croyaient pas encore à leurs yeux sont désormais convaincus que le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, l’initiateur du budget sécurisé, qui a permis pendant 10 ans à la Côte d’Ivoire de mener de façon héroïque la résistance économique, est effectivement décédé le 11 janvier 2012 en Israël où il avait été contraint à l’exil par Alassane Dramane Ouattara. Il a été inhumé ce samedi 31 mars à Niakia, son village natal, en présence de nombreux amis et connaissances dont le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission nationale vérité et réconciliation, qui a effectué à titre personnel le déplacement jusque dans ce village. Bohoun Bouabré a été emporté par une maladie qu’il aurait pu soigner et guérir avec les moyens dont il disposait si ceux-ci n’avaient pas été gelés par le nouvel homme fort du pays.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr (envoyé spécial à Niakia)
Niakia, village de la sous-préfecture de Saïoua situé à 18 kilomètres du chef-lieu, Issia, il est 13 h10, ce samedi 31 mars 2012, quand le cercueil du ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, après un dernier tour d’honneur, est remis à sa famille biologique pour être conduit au caveau familial pour le repos éternel auprès du Créateur. Léa, son épouse, et ses enfants éclatent en sanglots. Avec eux tout le village. La peine et la douleur qui étreignent alors les habitants du village de Niakia sont traduites de façon éloquente par une vieille en ces termes : «Avec la mort de Bouabré, on ne pleure pas, mais on gémit». Oui, ceux qui n’en croyaient pas encore à leurs yeux sont désormais convaincus que le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré, l’initiateur du budget sécurisé, qui a permis pendant 10 ans à la Côte d’Ivoire de mener de façon héroïque la résistance économique, est effectivement décédé le 11 janvier 2012 en Israël où il avait été contraint à l’exil par Alassane Dramane Ouattara. Il a été inhumé ce samedi 31 mars à Niakia, son village natal, en présence de nombreux amis et connaissances dont le Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission nationale vérité et réconciliation, qui a effectué à titre personnel le déplacement jusque dans ce village. Bohoun Bouabré a été emporté par une maladie qu’il aurait pu soigner et guérir avec les moyens dont il disposait si ceux-ci n’avaient pas été gelés par le nouvel homme fort du pays.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr (envoyé spécial à Niakia)