Wenceslas Aka Bernard est le Commissaire national de l’association des scouts catholiques de Côte d’Ivoir(Asci). Lors du lancement officiel des festivités des 75 ans du scoutisme et du Jamboree 2012, il s’est ouvert à ‘’Trait-D’Union’’.
Le scoutisme catholique a 75 ans d’existence. Quel bilan faites-vous ?
Le bilan, il est vaste. Disons que c’est 75 ans au service de la jeunesse.75 ans au service de l’éducation des jeunes. Mais c’est aussi 75ans au service de la communauté. L’éducations des jeunes tout un vaste programme pédagogique que l’association des scouts catholiques de Côte d’ivoire (ASCI), met au service des jeunes pour les façonner sur le plan intellectuel, sur le plan physique et spirituel. 75 ans service de la communauté, c’est 75 ans au niveau de l’environnement , l’éducation à la paix , des droits de l’homme, de la protection des enfants. En sommes, c’est 75 ans au niveau de la construction de la nation. La mission du scoutisme, c’est la réalisation d’un être complet qui pourra participer à la construction de son pays.
Aujourd’hui nous sommes dans la phase de réconciliation. Quel est la place que le scout catholique compte occuper dans ce processus ?
Le scoutisme catholique à toujours occupé cette place qui consiste à mettre ensemble toutes les communautés. Ce que nos hommes politiques appellent aujourd’hui le ‘’ vivre ensemble ‘’, nous avions pratiqué cela depuis belle lurette. Mais depuis que la crise a éclatée en 2002, nous avons participé de manière concrète, à plusieurs reprises, à des opérations d’éducation à la paix. Par exemple : depuis 7ans nous initions dans les écoles primaires, des projets d’éducation à la paix qui consiste former et à amener les jeunes écoliers à s’approprier le vivre ensemble, et le rendre aux populations sous forme de scénettes. Cela s’est passé dans les régions de Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan où les jeunes écoliers arrivent et se mettent à sensibiliser les autorités administratives, politiques et religieuses. Et donc c’est 7 ans de vivre ensemble que nous prônons. Et aujourd’hui, plus que jamais nous aspirons à jouer cette mission de scout constructeur de sa nation, de scout rassembleur des communautés. Parce que nous nous disons scouts catholiques mais au sein, il y a des non catholiques qui prennent une part active dans nos activités. Tout ce que nous faisons est sous la bannière de Jésus Christ, certes, mais nous ne faisons pas de distinction de religion ni de race.
Vous organisez un camp international scout 2012 dénommé Jamboree 2012.De quoi s’agira t- il concrètement ?
Autour du Thème : « Soyons tous artisans de la paix dans un monde sain », nous voulons à l’image de tous les autres jamborees, voulons, créer une symbiose entre les scouts de Côte d’ Ivoire, les scouts du monde et les autres communautés non scouts. Concrètement, c’est-à- dire que sur une période de dix jours, partant du 17au 27 Aout à Iro La Mé, dans le district d’Abidjan, nous allons vivre un grand camp scout. Au cours du quel camp nous allons déballer le programme d’activer des jeunes de toutes les tranches et vivre des moments effectifs de symbiose, de partage avec les scouts du monde et les scouts de notre pays. Et donc à ce Jamboree, l’appel que nous lançons, c’est que les communautés s’approprient la thématique même du Jamboree qui consiste à prendre l’engagement de participer de manière pleine et effective à l’édification de la paix. Mais pour participer à la paix, il faut avoir un corps sain, un corps pur. C’est aussi ça le rôle du scout. Rendre le corps pur, l’environnement également pour un mieux être des uns et des autres.
Votre appel à la jeunesse de Côte d’Ivoire ?
Le mouvement scout, ils le savent et on ne dira jamais assez, c’est le mouvement par excellence de la jeunesse. Qui la façonne. Vous savez, j’explique le mouvement scout par cette phrase simple : à la maison nous avons une éduction informelle, à l’école nous avons une éducation formelle. Entre les deux institutions, l’enfant ou le jeune est livré à lui-même. C’est donc le mouvement scout qui le récupère et lui donne une éducation non formelle, en vue de faire de lui un citoyen honnête pour participer à l’éducation de sa nation. Et donc ce projet de société est d’autant plus intéressant qu’il ne revient pas seulement aux seuls scouts d’en profiter. Il faut que la jeunesse ivoirienne s’approprie ce projet de société et qu’elle ait les rudiments de la formation scout. D’ailleurs nous sommes en train de voir avec les institutions politiques, comment nous pouvons- faire profiter ce vaste programme pédagogique à toutes les autres jeunesses en dehors bien sûr des mouvements scout, en faisant valider nos modules de formation au niveau du ministère de tutelle. Dans les pays anglophones, c’est déjà effectif. Par exemple ; au Kenya comme au Ghana, le programme scout fait partie du programme scolaire national. Et d’ailleurs, les responsables politiques ont toujours été scouts. Souvent même ils sont responsables scout de leur pays. C’est dans nos pays francophone que cela tâtonne. Mais je pense que c’est le problème de lobbying. Nous sommes en train d’expliquer cet état de fait à nos autorités qui sont disposées à nous écouter.
Entretien réalisé par B. TAKI
Le scoutisme catholique a 75 ans d’existence. Quel bilan faites-vous ?
Le bilan, il est vaste. Disons que c’est 75 ans au service de la jeunesse.75 ans au service de l’éducation des jeunes. Mais c’est aussi 75ans au service de la communauté. L’éducations des jeunes tout un vaste programme pédagogique que l’association des scouts catholiques de Côte d’ivoire (ASCI), met au service des jeunes pour les façonner sur le plan intellectuel, sur le plan physique et spirituel. 75 ans service de la communauté, c’est 75 ans au niveau de l’environnement , l’éducation à la paix , des droits de l’homme, de la protection des enfants. En sommes, c’est 75 ans au niveau de la construction de la nation. La mission du scoutisme, c’est la réalisation d’un être complet qui pourra participer à la construction de son pays.
Aujourd’hui nous sommes dans la phase de réconciliation. Quel est la place que le scout catholique compte occuper dans ce processus ?
Le scoutisme catholique à toujours occupé cette place qui consiste à mettre ensemble toutes les communautés. Ce que nos hommes politiques appellent aujourd’hui le ‘’ vivre ensemble ‘’, nous avions pratiqué cela depuis belle lurette. Mais depuis que la crise a éclatée en 2002, nous avons participé de manière concrète, à plusieurs reprises, à des opérations d’éducation à la paix. Par exemple : depuis 7ans nous initions dans les écoles primaires, des projets d’éducation à la paix qui consiste former et à amener les jeunes écoliers à s’approprier le vivre ensemble, et le rendre aux populations sous forme de scénettes. Cela s’est passé dans les régions de Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan où les jeunes écoliers arrivent et se mettent à sensibiliser les autorités administratives, politiques et religieuses. Et donc c’est 7 ans de vivre ensemble que nous prônons. Et aujourd’hui, plus que jamais nous aspirons à jouer cette mission de scout constructeur de sa nation, de scout rassembleur des communautés. Parce que nous nous disons scouts catholiques mais au sein, il y a des non catholiques qui prennent une part active dans nos activités. Tout ce que nous faisons est sous la bannière de Jésus Christ, certes, mais nous ne faisons pas de distinction de religion ni de race.
Vous organisez un camp international scout 2012 dénommé Jamboree 2012.De quoi s’agira t- il concrètement ?
Autour du Thème : « Soyons tous artisans de la paix dans un monde sain », nous voulons à l’image de tous les autres jamborees, voulons, créer une symbiose entre les scouts de Côte d’ Ivoire, les scouts du monde et les autres communautés non scouts. Concrètement, c’est-à- dire que sur une période de dix jours, partant du 17au 27 Aout à Iro La Mé, dans le district d’Abidjan, nous allons vivre un grand camp scout. Au cours du quel camp nous allons déballer le programme d’activer des jeunes de toutes les tranches et vivre des moments effectifs de symbiose, de partage avec les scouts du monde et les scouts de notre pays. Et donc à ce Jamboree, l’appel que nous lançons, c’est que les communautés s’approprient la thématique même du Jamboree qui consiste à prendre l’engagement de participer de manière pleine et effective à l’édification de la paix. Mais pour participer à la paix, il faut avoir un corps sain, un corps pur. C’est aussi ça le rôle du scout. Rendre le corps pur, l’environnement également pour un mieux être des uns et des autres.
Votre appel à la jeunesse de Côte d’Ivoire ?
Le mouvement scout, ils le savent et on ne dira jamais assez, c’est le mouvement par excellence de la jeunesse. Qui la façonne. Vous savez, j’explique le mouvement scout par cette phrase simple : à la maison nous avons une éduction informelle, à l’école nous avons une éducation formelle. Entre les deux institutions, l’enfant ou le jeune est livré à lui-même. C’est donc le mouvement scout qui le récupère et lui donne une éducation non formelle, en vue de faire de lui un citoyen honnête pour participer à l’éducation de sa nation. Et donc ce projet de société est d’autant plus intéressant qu’il ne revient pas seulement aux seuls scouts d’en profiter. Il faut que la jeunesse ivoirienne s’approprie ce projet de société et qu’elle ait les rudiments de la formation scout. D’ailleurs nous sommes en train de voir avec les institutions politiques, comment nous pouvons- faire profiter ce vaste programme pédagogique à toutes les autres jeunesses en dehors bien sûr des mouvements scout, en faisant valider nos modules de formation au niveau du ministère de tutelle. Dans les pays anglophones, c’est déjà effectif. Par exemple ; au Kenya comme au Ghana, le programme scout fait partie du programme scolaire national. Et d’ailleurs, les responsables politiques ont toujours été scouts. Souvent même ils sont responsables scout de leur pays. C’est dans nos pays francophone que cela tâtonne. Mais je pense que c’est le problème de lobbying. Nous sommes en train d’expliquer cet état de fait à nos autorités qui sont disposées à nous écouter.
Entretien réalisé par B. TAKI
