Depuis l’année 2000 jusqu’à 2011, le pouvoir d’Etat exercé par le FPI a connu des péripéties et des épisodes douloureux dont les plus marquants sont une tentative de coup d’Etat intervenue en septembre 2002 et qui s’est muée en rébellion ayant entraîné, de fait, une bipartition du pays, l’éclatement de l’unité nationale avec pour corolaire l’existence de forces militaires coalisées dont le seul objectif est de mettre fin au régime FPI par tous les moyens.
La gestion des contestations des résultats du deuxième tour des élections présidentielles de novembre 2010 va accélérer le processus de déstabilisation débuté depuis 2002 et dont l’aboutissement interviendra effectivement le 11 avril 2011, par l’usage insoupçonné de la force de destruction massive. Tous les lieux publics, symboles de la souveraineté ont été transformés en un déluge d’obus, de missiles, etc.
Le Président Laurent Gbagbo et ses proches sont des miraculés retirés des décombres des bombardements. L’histoire retiendra le 11 avril 2011 comme étant l’aboutissement d’une tentative de déstabilisation qui a duré un long temps permettant ainsi d’identifier toutes les organisations nationales et internationales qui y ont contribué par des voies et moyens variés (politiques, économiques et militaires). Le 11 avril 2011 est donc une date qui marque et marquera pour longtemps encore la mémoire collective et la vie politique en Côte d’Ivoire.
Aussi, la Direction du FPI, avec le recul qui est le sien, a-t-elle décidé de retenir cette date pour se souvenir, se recueillir et se ressouder les uns aux autres en vue de raffermir, en collaboration avec les démocrates et les souverainistes de tous les horizons, les sillons d’une espérance commune tracés par Laurent Gbagbo.
Le FPI et les démocrates continueront de penser que la démocratie est pleine, totale et unitaire quand elle est débarrassée des considérations porteuses d’un coefficient élevé de l’ethnicisme, du népotisme, de l’injustice et d’appel à la violence sourde. La Côte d’Ivoire qui tient à s’affirmer en tant qu’une nation soucieuse de l’unité nationale et de la cohésion sociale n’a que le choix de la démocratie pour y parvenir.
Car, la démocratie est le lieu de la réflexion où se signale le mieux le lien constitutif entre l’existence et la pensée. Même si elle n’est qu’un mot, c’est un mot à l’étrange pouvoir que bien peu d’autres égalent, pouvoir redouté ou appelé, jamais totalement étouffé, mais présent comme la subsistance d’un pouvoir du langage face à tous les langages du pouvoir.
La problématique de la démocratie dégage, en effet, une vitalité singulière, un pouvoir de sens et de mobilisation qui semble inépuisable et qui, malgré tous les abus, les contrefaçons, les perversions innombrables dont la démocratie est l’objet et le prétexte, se survit toujours à soi-même. D’où le thème central de la commémoration ainsi formulé : «Souvenir de la tentative de mise à mort de la démocratie en Côte d’Ivoire».
Objectif général
A travers cet événement, le FPI veut créer un moment de souvenir, de recueillement et d’espoir sur la base des faits et exemples à partir desquels les participants se forgeront une opinion sur les contradictions d’un «nouvel ordre politique mondial» en vue de reprendre leur place dans les efforts de construction de la démocratie et de la réconciliation vraie et sincère en Côte d’Ivoire.
Pour le comité d’organisation
Le président
Pr Sébastien Dano Djédjé
La gestion des contestations des résultats du deuxième tour des élections présidentielles de novembre 2010 va accélérer le processus de déstabilisation débuté depuis 2002 et dont l’aboutissement interviendra effectivement le 11 avril 2011, par l’usage insoupçonné de la force de destruction massive. Tous les lieux publics, symboles de la souveraineté ont été transformés en un déluge d’obus, de missiles, etc.
Le Président Laurent Gbagbo et ses proches sont des miraculés retirés des décombres des bombardements. L’histoire retiendra le 11 avril 2011 comme étant l’aboutissement d’une tentative de déstabilisation qui a duré un long temps permettant ainsi d’identifier toutes les organisations nationales et internationales qui y ont contribué par des voies et moyens variés (politiques, économiques et militaires). Le 11 avril 2011 est donc une date qui marque et marquera pour longtemps encore la mémoire collective et la vie politique en Côte d’Ivoire.
Aussi, la Direction du FPI, avec le recul qui est le sien, a-t-elle décidé de retenir cette date pour se souvenir, se recueillir et se ressouder les uns aux autres en vue de raffermir, en collaboration avec les démocrates et les souverainistes de tous les horizons, les sillons d’une espérance commune tracés par Laurent Gbagbo.
Le FPI et les démocrates continueront de penser que la démocratie est pleine, totale et unitaire quand elle est débarrassée des considérations porteuses d’un coefficient élevé de l’ethnicisme, du népotisme, de l’injustice et d’appel à la violence sourde. La Côte d’Ivoire qui tient à s’affirmer en tant qu’une nation soucieuse de l’unité nationale et de la cohésion sociale n’a que le choix de la démocratie pour y parvenir.
Car, la démocratie est le lieu de la réflexion où se signale le mieux le lien constitutif entre l’existence et la pensée. Même si elle n’est qu’un mot, c’est un mot à l’étrange pouvoir que bien peu d’autres égalent, pouvoir redouté ou appelé, jamais totalement étouffé, mais présent comme la subsistance d’un pouvoir du langage face à tous les langages du pouvoir.
La problématique de la démocratie dégage, en effet, une vitalité singulière, un pouvoir de sens et de mobilisation qui semble inépuisable et qui, malgré tous les abus, les contrefaçons, les perversions innombrables dont la démocratie est l’objet et le prétexte, se survit toujours à soi-même. D’où le thème central de la commémoration ainsi formulé : «Souvenir de la tentative de mise à mort de la démocratie en Côte d’Ivoire».
Objectif général
A travers cet événement, le FPI veut créer un moment de souvenir, de recueillement et d’espoir sur la base des faits et exemples à partir desquels les participants se forgeront une opinion sur les contradictions d’un «nouvel ordre politique mondial» en vue de reprendre leur place dans les efforts de construction de la démocratie et de la réconciliation vraie et sincère en Côte d’Ivoire.
Pour le comité d’organisation
Le président
Pr Sébastien Dano Djédjé