La conférence publique qui a ouvert les cérémonies de commémoration du 11 avril 2011 s’est déroulée, hier, dans la salle Christian Lattier du palais de la culture, à Treichville. Elle a été conjointement prononcée par les Pr. Sidibé Valy, Alassane Salif N’Diaye, et Niamkey Koffi, tous des universitaires. Après leur exposé respectif, le secrétaire général du Rassemblement des républicains (Rdr), Amadou Soumahoro a livré un témoignage sur l’implication du président de la République, Alassane Ouattara, dans la protection de Laurent Gbagbo, après l’arrestation de ce dernier. « J’étais dans le quotidien du président Alassane et j’ai vu comment il a conduit lui-même les opérations. Ce jour là, quand Gbagbo a été arrêté, le président a appelé le Premier ministre Guillaume Soro pour lui dire ceci : « Soro, je n’arrive plus à les joindre, je veux que rien n’arrive à Laurent Gbagbo ». « J’ai vu comment il était soucieux de la vie de Gbagbo et de son épouse.
A ce moment, je ne voyais plus le président mais je voyais plutôt l’humaniste », a-t-il témoigné. Aussi, a-t-il continué pour faire remarquer que si Gbagbo était à la place d’Alassane, il aurait donné des consignes contraires. Amadou Soumahoro a aussi expliqué que les exposés devront contribuer à raffermir la cohésion et la réconciliation entre les Ivoiriens. Pour lui, la crise qui a pris fin avec l’arrestation de l’ex-président devait faire dire : « plus jamais ça en Côte d’Ivoire ». Avant lui, les trois conférenciers ont développé le thème : ‘’le 11 avril 2011 et les questions démocratiques‘’. Ils ont tour à tour expliqué les causes des crises passées. Pour eux, la volonté d’un clan de s’accrocher au pouvoir a conduit le pays dans l’abîme. Le public a été instruit sur les dérives qui ont caractérisé les 10 années de pouvoir de la Refondation. Ils ont estimé que l’espoir d’une Côte d’Ivoire qui renoue avec le progrès et la réconciliation est désormais de mise. Les Pr. Sidibé Valy, Alassane Salif N’diaye et Niamkey Koffi ont relevé nécessité de la vérité dans le processus de réconciliation. Notons que la conférence a été ponctuée de présentations de film, rappelant les temps forts de la crise postélectorale. Aujourd’hui, une grande cérémonie est prévue à la place inch’allah, à Koumassi.
Ténin Bè Ousmane
A ce moment, je ne voyais plus le président mais je voyais plutôt l’humaniste », a-t-il témoigné. Aussi, a-t-il continué pour faire remarquer que si Gbagbo était à la place d’Alassane, il aurait donné des consignes contraires. Amadou Soumahoro a aussi expliqué que les exposés devront contribuer à raffermir la cohésion et la réconciliation entre les Ivoiriens. Pour lui, la crise qui a pris fin avec l’arrestation de l’ex-président devait faire dire : « plus jamais ça en Côte d’Ivoire ». Avant lui, les trois conférenciers ont développé le thème : ‘’le 11 avril 2011 et les questions démocratiques‘’. Ils ont tour à tour expliqué les causes des crises passées. Pour eux, la volonté d’un clan de s’accrocher au pouvoir a conduit le pays dans l’abîme. Le public a été instruit sur les dérives qui ont caractérisé les 10 années de pouvoir de la Refondation. Ils ont estimé que l’espoir d’une Côte d’Ivoire qui renoue avec le progrès et la réconciliation est désormais de mise. Les Pr. Sidibé Valy, Alassane Salif N’diaye et Niamkey Koffi ont relevé nécessité de la vérité dans le processus de réconciliation. Notons que la conférence a été ponctuée de présentations de film, rappelant les temps forts de la crise postélectorale. Aujourd’hui, une grande cérémonie est prévue à la place inch’allah, à Koumassi.
Ténin Bè Ousmane