Incontestablement, s’il y a un mois qui a marqué les esprits en Côte d’Ivoire en cette année 2011, c’est bel et bien celui d’avril. Que d’émotions vécues par les Ivoiriens au cours de ce mois! Avril 2011 a été le mois le plus long. Parce qu’il a été le mois de tous les dangers. La crise post-électorale a connu son épilogue dans ce mois avec la capture de Laurent Gbagbo. Mais les combats ne se sont pas arrêtés pour autant. Car, dans des communes comme Abobo et Yopougon, les combats se sont poursuivis. Les miliciens et mercenaires de Laurent Gbagbo qui s’étaient repliés à Yopougon, ont continué de semer misère et désolation dans cette commune.
Les chiens de guerre venus du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone, allaient jusqu’à pousser l’outrecuidance dans un slogan qu’ils chantaient dans les rues de Yopougon aux yeux et à la barbe des nouvelles autorités. «No Gbagbo, no peace», vociféraient-ils. Les bruits de canon du côté de Yopougon n’étaient pas faits pour renforcer la quiétude des Ivoiriens. Surtout des Abidjanais qui venaient de passer dix jours d’enfer. Du premier jour d’avril jusqu’au 11, les Abidjanais étaient pris au piège des combats entre les forces proches de l’ancien président et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. On a frôlé la catastrophe humanitaire. La nourriture, l’eau courante, les médicaments commençaient à manquer. La famine et la maladie faisaient leurs premières victimes lorsqu’il y a eu l’intervention salvatrice de la communauté internationale dans le conflit. Au nom de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU, les forces impartiales sont en entrées en action pour faire respecter le verdict des urnes. Les Ivoiriens, en cette période, sont passés par toutes les émotions.
Croyant que la capture de Laurent Gbagbo sonnait la fin de leurs souffrances, ils ont vite déchanté. Laurent Gbagbo et ses partisans voulaient coûte que coûte une prolongation. Elle s’est jouée à Yopougon avec son corollaire d’atrocités et de morts. Il a fallu attendre le 5 mai pour que la plus grande commune de Côte d’Ivoire soit débarrassée des tueurs et affreux venus du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone. Aujourd’hui encore, «Yopougon la joie» porte encore les stigmates de cette boucherie. A Abobo, le problème «IB» a fait perdurer la tension au-delà du 11 avril. Malheureusement, il a fallu la mort tragique du sergent chef Ibrahim Coulibaly, le 27 avril, pour ramener la sérénité dans cette commune. Comme on le constate, avril a été vraiment le mois le plus long pour les Ivoiriens en 2011.
Jean-Claude Coulibaly
Les chiens de guerre venus du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone, allaient jusqu’à pousser l’outrecuidance dans un slogan qu’ils chantaient dans les rues de Yopougon aux yeux et à la barbe des nouvelles autorités. «No Gbagbo, no peace», vociféraient-ils. Les bruits de canon du côté de Yopougon n’étaient pas faits pour renforcer la quiétude des Ivoiriens. Surtout des Abidjanais qui venaient de passer dix jours d’enfer. Du premier jour d’avril jusqu’au 11, les Abidjanais étaient pris au piège des combats entre les forces proches de l’ancien président et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. On a frôlé la catastrophe humanitaire. La nourriture, l’eau courante, les médicaments commençaient à manquer. La famine et la maladie faisaient leurs premières victimes lorsqu’il y a eu l’intervention salvatrice de la communauté internationale dans le conflit. Au nom de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l’ONU, les forces impartiales sont en entrées en action pour faire respecter le verdict des urnes. Les Ivoiriens, en cette période, sont passés par toutes les émotions.
Croyant que la capture de Laurent Gbagbo sonnait la fin de leurs souffrances, ils ont vite déchanté. Laurent Gbagbo et ses partisans voulaient coûte que coûte une prolongation. Elle s’est jouée à Yopougon avec son corollaire d’atrocités et de morts. Il a fallu attendre le 5 mai pour que la plus grande commune de Côte d’Ivoire soit débarrassée des tueurs et affreux venus du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Leone. Aujourd’hui encore, «Yopougon la joie» porte encore les stigmates de cette boucherie. A Abobo, le problème «IB» a fait perdurer la tension au-delà du 11 avril. Malheureusement, il a fallu la mort tragique du sergent chef Ibrahim Coulibaly, le 27 avril, pour ramener la sérénité dans cette commune. Comme on le constate, avril a été vraiment le mois le plus long pour les Ivoiriens en 2011.
Jean-Claude Coulibaly