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Politique Publié le mercredi 11 avril 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Propos de…

Brigitte Kuyo, déléguée générale du FPI en France :

‘’Les Ivoiriens se réconcilieront quand tous les Ivoiriens pourront aller et venir librement dans leur pays, et aussi avec un Laurent Gbagbo libre’’

«Le 11 avril consacre la recolonisation de la Côte d’Ivoire. C’est ce jour là que Laurent Gbagbo, sa famille et ses proches ont été humiliés au mépris du droit à la dignité. A la face du monde entier, une première dame a été quasiment dénudée et violentée. Ses cheveux arrachés comme si l’on voulait dire, voyez ce qu’on fait du bois vert, qu’en sera-t-il du bois sec. Les proches du président Laurent Gbagbo ont été battus et conduits dans les prisons du nord, dans le fief électoral de Ouattara. Le président du Front populaire ivoirien est en prison dans des conditions détestables, des cadres du parti sont en exil. Des anonymes, les plus nombreux d’ailleurs sont également dans des conditions pitoyables en exil parce qu’ils ont tout simplement fait le choix de Laurent Gbagbo. Pour nous, cette date représente la date de décès de la démocratie en Côte d’Ivoire. Il ne saurait y avoir de réconciliation tant qu’il y aura des prisonniers politiques et des Ivoiriens indésirables en Côte d’Ivoire en raison de leur appartenance politique. Les Ivoiriens se réconcilieront quand tous les Ivoiriens pourront aller et venir librement dans leur pays, et aussi avec un Laurent Gbagbo libre».

Howa Léontine, déléguée générale du PDCI en France :

‘’Le 11 avril marque désormais le début de l’histoire nouvelle et démocratique de la Côte d’Ivoire’’

«Le 11 avril est un jour mémorable pour nous, car cela marque la fin de la crise en Côte d’Ivoire. Cela nous a permis de rentrer dans une Côte d’Ivoire paisible même s’il y a encore quelques poches d’insécurité. C’est un jour nouveau. C’est aussi la naissance de la démocratie en Côte d’Ivoire. Nous remercions également la France et son armée pour nous avoir sortis du bourbier dans lequel Gbagbo nous avait mis. Nous aurions pu éviter l’intervention de l’armée française si Laurent Gbagbo n’était pas aussi obstiné. S’il ne s’accrochait pas à un pouvoir qu’il avait perdu, la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens auraient fait l’économie de cette page de sang et de cendres de son histoire. Le 11 avril marque désormais le début de l’histoire nouvelle et démocratique de la Côte d’ Ivoire».

Propos recueillis par Jean-Paul Oro à Paris
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