Abobo
La guerre dans la commune d’Abobo était semblable à une guerre entre Etats, selon des témoignes. Les affrontements se faisaient à l’arme lourde. Des obus et des tirs de canon fusaient de partout. Il était vraiment difficile d’identifier les combattants ou de voir leur position. Ce sont ces canons qui ont abattu les femmes au rond point d’Abobo. Les forces pro Gbagbo, sans foi ni loi ont fait exploser les têtes des femmes aux mains nues. C’était horrible. Les Kalachnikov et les pistolets automatiques, n’avaient pas leur place dans cette guerre meurtrière. Il fallait des fusils d’assaut, tels les A4 47, les D12-7 et autres pour faire face à l’ennemie. Et les deux camps en possédaient. Que de cadavres jonchant les rues. La plupart des innocents.
Yopougon
La guerre dans cette commune aurait pu être la plus meurtrière. Cela, parce que non seulement, le mot d’ordre lancé par Charles Blé Goudé était suivi à la lettre, mais aussi, les Baoulé, Agni et Malinké étaient considérés comme des ennemies au régime Gbagbo. Il fallait les tuer tous. Les miliciens et mercenaires s’étaient tous rétractés à Yopougon, autrefois réputé fief du parti d’Affi N’Guessan, le fpi. Il fallait à tout prix les déloger et cela n’a pas été du tout facile. La guerre ne se faisait pas à l’arme lourde, mais à la Kalach et au pistolet automatique. Les affrontements se déroulaient de front. Yopougon était semblable au Texas. On abat les hommes comme dans les films western. Pour un mot prononcé, l’on est considéré comme un ennemi de Laurent Gbagbo et vous êtes parti pour recevoir une balle en pleine poitrine ou dans la tête. L’entrée des Forces républicaines dans cette commune, ne fut pas aisée. Ce fut un véritable calvaire pour les populations qui n’ont pu fuir la commune du fait de l’atrocité des combats. Il faut dire qu’après la capture de Laurent Gbagbo, au moment où l’on croyait que tout étaient fini, c’est en ce moment que la véritable guerre commençait à Yopougon. Les populations de cette cité n’oublieront pas de si tôt la période du 11 au 30 avril 2011. Mais au nom de la réconciliation amorcée, tout le monde se côtoie à ce jour à Yopougon.
Jésus Marie Gottah
La guerre dans la commune d’Abobo était semblable à une guerre entre Etats, selon des témoignes. Les affrontements se faisaient à l’arme lourde. Des obus et des tirs de canon fusaient de partout. Il était vraiment difficile d’identifier les combattants ou de voir leur position. Ce sont ces canons qui ont abattu les femmes au rond point d’Abobo. Les forces pro Gbagbo, sans foi ni loi ont fait exploser les têtes des femmes aux mains nues. C’était horrible. Les Kalachnikov et les pistolets automatiques, n’avaient pas leur place dans cette guerre meurtrière. Il fallait des fusils d’assaut, tels les A4 47, les D12-7 et autres pour faire face à l’ennemie. Et les deux camps en possédaient. Que de cadavres jonchant les rues. La plupart des innocents.
Yopougon
La guerre dans cette commune aurait pu être la plus meurtrière. Cela, parce que non seulement, le mot d’ordre lancé par Charles Blé Goudé était suivi à la lettre, mais aussi, les Baoulé, Agni et Malinké étaient considérés comme des ennemies au régime Gbagbo. Il fallait les tuer tous. Les miliciens et mercenaires s’étaient tous rétractés à Yopougon, autrefois réputé fief du parti d’Affi N’Guessan, le fpi. Il fallait à tout prix les déloger et cela n’a pas été du tout facile. La guerre ne se faisait pas à l’arme lourde, mais à la Kalach et au pistolet automatique. Les affrontements se déroulaient de front. Yopougon était semblable au Texas. On abat les hommes comme dans les films western. Pour un mot prononcé, l’on est considéré comme un ennemi de Laurent Gbagbo et vous êtes parti pour recevoir une balle en pleine poitrine ou dans la tête. L’entrée des Forces républicaines dans cette commune, ne fut pas aisée. Ce fut un véritable calvaire pour les populations qui n’ont pu fuir la commune du fait de l’atrocité des combats. Il faut dire qu’après la capture de Laurent Gbagbo, au moment où l’on croyait que tout étaient fini, c’est en ce moment que la véritable guerre commençait à Yopougon. Les populations de cette cité n’oublieront pas de si tôt la période du 11 au 30 avril 2011. Mais au nom de la réconciliation amorcée, tout le monde se côtoie à ce jour à Yopougon.
Jésus Marie Gottah