Agboville, Le directeur coordonnateur du Programme national de santé scolaire et universitaire (PNSSU), Dr Kouyaté Karim fait savoir que les structures de santé scolaires et universitaires de la Côte d’Ivoire ne répondent plus aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
« En réalité, nos structures sanitaires sont dépassées en nombre et en qualité de service », a déclaré Dr Kouyaté, mardi à Agboville (85 km d’Abidjan), en marge de l’ouverture de l’atelier de réflexion portant sur la mise en œuvre de la politique de la santé scolaire.
Selon Dr Kouyaté, la Côte d’Ivoire présente un déficit de 100% de structures sanitaires scolaires. Il a expliqué que le pays ne possède que 60 services de santé scolaires et universitaires, alors qu’il en aurait fallu 120. Par ailleurs, celles existantes sont dépassées, a-t-il ajouté.
Le directeur coordonnateur a souligné que le nombre sans cesse croissant d’enfants et de jeunes scolarisés (plus de 17% de la population ivoirienne) constituent malheureusement aussi une contrainte.
Il se propose donc de répertorier le nombre d’enfants à l’école, puis d’adapter des solutions à ce problème par le biais de la coordination de toutes les actions des différentes structures de santé scolaires et universitaires (SSU) existants.
Docteur Kouyaté a marqué son engagement et sa volonté de travailler avec les moyens à sa disposition. Il a néanmoins lancé un appel à l’endroit des autorités compétentes ainsi que des partenaires au développement, afin que tous les départements du pays bénéficient de structures médicalisées.
Le secrétaire général de préfecture d’Agboville représentant le préfet de région, Ba Blaise a renchéri en précisant que les services de santé scolaires et universitaires sont devenus peu opérationnels et inadaptés aux besoins de la cible. « Il faut que quelque chose soit fait pour nos enfants », a plaidé l’administrateur.
L’atelier d’Agboville, ouvert mardi avec la participation de 41 médecins-chefs des SSSU ainsi que des responsables administratifs du programme de santé scolaire, prend fin mercredi.
Il a pour objectifs spécifiques, de connaître le Paquet minimum d’activités (PMA) des SSSU, les interventions de prévention et de promotion de la santé en milieu scolaire ainsi que de montrer l’importance du système d’information et de gestion du programme.
(AIP)
dd/cmas
« En réalité, nos structures sanitaires sont dépassées en nombre et en qualité de service », a déclaré Dr Kouyaté, mardi à Agboville (85 km d’Abidjan), en marge de l’ouverture de l’atelier de réflexion portant sur la mise en œuvre de la politique de la santé scolaire.
Selon Dr Kouyaté, la Côte d’Ivoire présente un déficit de 100% de structures sanitaires scolaires. Il a expliqué que le pays ne possède que 60 services de santé scolaires et universitaires, alors qu’il en aurait fallu 120. Par ailleurs, celles existantes sont dépassées, a-t-il ajouté.
Le directeur coordonnateur a souligné que le nombre sans cesse croissant d’enfants et de jeunes scolarisés (plus de 17% de la population ivoirienne) constituent malheureusement aussi une contrainte.
Il se propose donc de répertorier le nombre d’enfants à l’école, puis d’adapter des solutions à ce problème par le biais de la coordination de toutes les actions des différentes structures de santé scolaires et universitaires (SSU) existants.
Docteur Kouyaté a marqué son engagement et sa volonté de travailler avec les moyens à sa disposition. Il a néanmoins lancé un appel à l’endroit des autorités compétentes ainsi que des partenaires au développement, afin que tous les départements du pays bénéficient de structures médicalisées.
Le secrétaire général de préfecture d’Agboville représentant le préfet de région, Ba Blaise a renchéri en précisant que les services de santé scolaires et universitaires sont devenus peu opérationnels et inadaptés aux besoins de la cible. « Il faut que quelque chose soit fait pour nos enfants », a plaidé l’administrateur.
L’atelier d’Agboville, ouvert mardi avec la participation de 41 médecins-chefs des SSSU ainsi que des responsables administratifs du programme de santé scolaire, prend fin mercredi.
Il a pour objectifs spécifiques, de connaître le Paquet minimum d’activités (PMA) des SSSU, les interventions de prévention et de promotion de la santé en milieu scolaire ainsi que de montrer l’importance du système d’information et de gestion du programme.
(AIP)
dd/cmas