ABIDJAN, La presse ivoirienne a affiché sa division mercredi pour l`anniversaire de la chute de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, les uns évoquant la "fin de souffrances" tandis que d`autres dénonçaient "un coup d`Etat de la France".
"11 avril 2011-11 avril 2012, il y a un an Gbagbo capturé, le peuple libéré", titrait à sa une Le Patriote, quotidien proche du parti du président ivoirien Alassane Ouattara.
"Car pour être payé au plus fort, le refus de Laurent Gbagbo d`accepter sa défaite à l`issue de l`élection présidentielle (...) l`a été à tout point de vue", écrit le journal dans une édition spéciale.
De son côté, Notre voie, quotidien du parti de l`ex-président Gbagbo, écrit à sa une: "Il y a un an le coup d`Etat de la France".
"La guerre comme solution pour régler un simple contentieux électoral? Impensable. Et pourtant cette guerre a eu lieu. Elle a duré quatre mois et fait au moins 10.000 morts selon les ONG internationales contre 3.000 officiellement", écrit le quotidien.
"En vérité, depuis le 11 avril 2011, la Côte d`Ivoire reste plus que politiquement, économiquement et socialement divisée", souligne le journal pro-Gbagbo.
Fraternité-matin (quotidien d`Etat) appelle à "tirer des leçons pour demain".
"Les Ivoiriens devront donc tirer la leçon de plus d`une décennie de crise sociopolitique pour se remettre en cause, chacun à son niveau, et se demander:
quelle est ma part de responsabilité dans ce qui est arrivé à mon pays?+, argumente le quotidien.
"Il ne s`agit pas pendant cette célébration, de voir, d`un côté, les victorieux, et de l`autre, les perdants", poursuit le journal, évoquant "l`interêt général de la Côte d`Ivoire une et indivisible".
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 mettant fin à une crise postélectorale sans précédent qui a fait quelque 3.000 morts selon l`ONU. Il est détenu depuis novembre à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis par ses forces durant la crise.
ck/eak/jlb
"11 avril 2011-11 avril 2012, il y a un an Gbagbo capturé, le peuple libéré", titrait à sa une Le Patriote, quotidien proche du parti du président ivoirien Alassane Ouattara.
"Car pour être payé au plus fort, le refus de Laurent Gbagbo d`accepter sa défaite à l`issue de l`élection présidentielle (...) l`a été à tout point de vue", écrit le journal dans une édition spéciale.
De son côté, Notre voie, quotidien du parti de l`ex-président Gbagbo, écrit à sa une: "Il y a un an le coup d`Etat de la France".
"La guerre comme solution pour régler un simple contentieux électoral? Impensable. Et pourtant cette guerre a eu lieu. Elle a duré quatre mois et fait au moins 10.000 morts selon les ONG internationales contre 3.000 officiellement", écrit le quotidien.
"En vérité, depuis le 11 avril 2011, la Côte d`Ivoire reste plus que politiquement, économiquement et socialement divisée", souligne le journal pro-Gbagbo.
Fraternité-matin (quotidien d`Etat) appelle à "tirer des leçons pour demain".
"Les Ivoiriens devront donc tirer la leçon de plus d`une décennie de crise sociopolitique pour se remettre en cause, chacun à son niveau, et se demander:
quelle est ma part de responsabilité dans ce qui est arrivé à mon pays?+, argumente le quotidien.
"Il ne s`agit pas pendant cette célébration, de voir, d`un côté, les victorieux, et de l`autre, les perdants", poursuit le journal, évoquant "l`interêt général de la Côte d`Ivoire une et indivisible".
M. Gbagbo a été arrêté en avril 2011 mettant fin à une crise postélectorale sans précédent qui a fait quelque 3.000 morts selon l`ONU. Il est détenu depuis novembre à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis par ses forces durant la crise.
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