La crise postélectorale qui a connu son épilogue en avril 2011avec l’arrestation de Laurent Gbagbo et l’accession au pouvoir d’Etat de Alassane Ouattara. Depuis, la Côte d’Ivoire tente de faire bonne figure avec la reprise des activités socio politique et économiques. Mais longtemps encore après ces moments douloureux, plus de 100 personnes croupissent toujours dans les prisons ivoiriennes. Leur seul crime, c’est de soutenir Laurent Gbagbo. Ce sont, des responsables, simples militants ou sympathisants du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo. Il s’y trouve aussi leurs alliées de la ‘’La Majorité Présidentielle’’ (LMP). Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Sokouri Bohui, Jean Jacques Béchio, Aké N’Ggbo ; et autres Simone Ehivet Gbagbo, Christine Adjobi, Généviève Bro Grégbé sont tous les prisonniers de Ouattara. Venus apporter leur soutien à l’ancien chef de l’Etat, ils ont été arrêtés le 11 avril 2011 lors des raids lancés par les Forces françaises sur la résidence officielle du chef de l’Etat. Ils sont détenus depuis lors dans diverses prisons du pays. Ils attendent chacun un hypothétique procès. Leur crime : avoir en partage les idéologies politiques du parti à la rose et, avoir été solidaires pour la plupart de Laurent Gbagbo en allant séjourner avec lui dans le ‘’bunker ‘’. Par ailleurs, de nombreux autres militants et responsables de cette formation politique qui ont pu échapper à ce triste sort que connaissent leurs ‘’camarades’’ ; sont encore contraints à l’exil. Fuyant jusqu’à présent selon leurs dires, l’oppression des actuels tenants du pouvoir, ceux-ci ont pris le chemin de l’exil. Ils sont pour la plupart au Ghana voisin. Koné Katina, Assoua Adou, Stéphane Kipré, Kabran Appiah, William Atteby et même la mère de l’ex-chef de l’Etat sont aujourd’hui hors du pays. Ils mènent, dit-on, une nouvelle vie faite de difficultés de tous genres, espérant retrouver un jour leur pays et leurs familles.
Richard Yasseu
Richard Yasseu