Abidjan - Le gouvernement ivoirien a observé mercredi en conseil des ministres une minute de silence en mémoire des quelque 3.000 personnes tuées lors de la crise postélectorale qui s`est achevée il y a un an avec la chute de l`ex-président Laurent Gbagbo.
Lors d`une déclaration à l`ouverture du conseil, le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio a demandé de "marquer avec solennité" l`anniversaire du 11 avril 2011 par une minute de silence, selon le texte transmis à l`AFP par ses services.
Il s`agit selon lui d`un "devoir de mémoire" et d`un "hommage aux valeureux fils et filles de Côte d`Ivoire tombés au champ d`honneur pour l`affirmation de la démocratie et le retour de la paix".
Disant son "émotion" lors de la séance présidée par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, il a souligné que la Côte d`Ivoire était il y a un an "un champ de ruine et de désolation, un pays en plein doute et en pleine déconfiture institutionnelle".
"Nous retrouver seulement un an après en cette salle du conseil des ministres à travailler à vos côtés pour poursuivre l`oeuvre de construction de ce pays, relève du miracle", a-t-il assuré, vantant "la notable sérénité" régnant d`après lui désormais dans le pays.
"Il nous faut résolument tourner la page des larmes et des douleurs, de la violence et de la désunion pour écrire résolument (...) les nouvelles pages de la paix et de la prospérité", a ajouté M. Ahoussou.
"Le véritable combat qui vaille aujourd`hui la peine d`être mené, c`est le combat du développement économique, social et culturel", a conclu le Premier ministre.
Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts et s`est achevée le 11 avril par l`arrestation de l`ancien président par les ex-rebelles nordistes pro-Ouattara, grâce à l`appui décisif de la force française Licorne.
M. Gbagbo est détenu depuis novembre 2011 à La Haye à la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
ck-tmo/cpy
Lors d`une déclaration à l`ouverture du conseil, le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio a demandé de "marquer avec solennité" l`anniversaire du 11 avril 2011 par une minute de silence, selon le texte transmis à l`AFP par ses services.
Il s`agit selon lui d`un "devoir de mémoire" et d`un "hommage aux valeureux fils et filles de Côte d`Ivoire tombés au champ d`honneur pour l`affirmation de la démocratie et le retour de la paix".
Disant son "émotion" lors de la séance présidée par le chef de l`Etat Alassane Ouattara, il a souligné que la Côte d`Ivoire était il y a un an "un champ de ruine et de désolation, un pays en plein doute et en pleine déconfiture institutionnelle".
"Nous retrouver seulement un an après en cette salle du conseil des ministres à travailler à vos côtés pour poursuivre l`oeuvre de construction de ce pays, relève du miracle", a-t-il assuré, vantant "la notable sérénité" régnant d`après lui désormais dans le pays.
"Il nous faut résolument tourner la page des larmes et des douleurs, de la violence et de la désunion pour écrire résolument (...) les nouvelles pages de la paix et de la prospérité", a ajouté M. Ahoussou.
"Le véritable combat qui vaille aujourd`hui la peine d`être mené, c`est le combat du développement économique, social et culturel", a conclu le Premier ministre.
Née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait quelque 3.000 morts et s`est achevée le 11 avril par l`arrestation de l`ancien président par les ex-rebelles nordistes pro-Ouattara, grâce à l`appui décisif de la force française Licorne.
M. Gbagbo est détenu depuis novembre 2011 à La Haye à la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
ck-tmo/cpy