ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien ( FPI), le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo tiendra le 29 avril à Abidjan une convention pour réfléchir sur ses stratégies pour "la reconquête des droits et libertés publiques", un an après la meurtrière crise post-électorale et la chute de son régime.
Lors d'une conférence de presse lundi, le FPI a annoncé officiellement la tenue de sa convention ordinaire le 29 avril sous le thème "Quel FPI pour la reconquête des droits et libertés démocratiques ?".
"C'est le 25 février au cours de sa session ordinaire que le Comité central de notre parti a décidé de la convocation de cet organe central qui est la convention pour la session ordinaire 2012", a indiqué l'animateur de la conférence, Alphonse Douaty, président du comité d'organisation de la convention.
Alphonse Douaty a relevé que la présente convention se tient dans "un contexte particulièrement sensible non seulement pour le FPI mais aussi pour toute la Côte d'Ivoire".
"Le fondateur du parti, le président Laurent Gbagbo est déporté à la Haye (Pays-Bas) devant la CPI dans des conditions illégales et inhumaines, le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, le premier vice-président Sangaré Abou Drahamane et la deuxième vice- présidente, Simone Ehivet Gbagbo sont embastillés dans les goulags du Nord", a-t-il dénoncé.
M. Douaty a également souligné que "de nombreux cadres du parti et des centaines de milliers d'Ivoiriens et d'Ivoiriennes sont soit en prison soit en exil".
"Les acquis démocratiques de plusieurs décennies de lutte de Laurent Gbagbo et du FPI sont remis en cause, quant à la Côte d'Ivoire, elle fait littéralement face à un blocage social, économique et politique", a-t-il encore dit expliquant le contexte de la tenue de la convention.
Pour M. Douaty, la première justification tire son essence de la nécessité pour le Comité central de "rendre compte" des activités qu'il a menées.
Il s'avère également nécessaire, a-t-il poursuivi, que la Direction et la base se retrouvent dans une plate-forme statutaire pour échanger.
"La convention est le cadre idéal pour convenir ensemble des mesures démocratiques à mettre en oeuvre et en toute chose, il faut marquer un petit temps d'arrêt pour s'interroger avant de repartir en puissance", selon lui.
"La tenue de cette convention démontrera à la face du monde entier que ni le transfèrement du président Laurent Gbagbo, ni les emprisonnements et les exils sous contraintes, ni même l'insécurité ambiante que les ivoiriens et les militants du FPI en particulier subissent au quotidien, n'ont en rien émoussé notre ardeur pour la lutte démocratique", a conclu Alphonse Douaty, par ailleurs secrétaire général adjoint chargé du suivi de l'action gouvernementale au FPI. Fin
Lors d'une conférence de presse lundi, le FPI a annoncé officiellement la tenue de sa convention ordinaire le 29 avril sous le thème "Quel FPI pour la reconquête des droits et libertés démocratiques ?".
"C'est le 25 février au cours de sa session ordinaire que le Comité central de notre parti a décidé de la convocation de cet organe central qui est la convention pour la session ordinaire 2012", a indiqué l'animateur de la conférence, Alphonse Douaty, président du comité d'organisation de la convention.
Alphonse Douaty a relevé que la présente convention se tient dans "un contexte particulièrement sensible non seulement pour le FPI mais aussi pour toute la Côte d'Ivoire".
"Le fondateur du parti, le président Laurent Gbagbo est déporté à la Haye (Pays-Bas) devant la CPI dans des conditions illégales et inhumaines, le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, le premier vice-président Sangaré Abou Drahamane et la deuxième vice- présidente, Simone Ehivet Gbagbo sont embastillés dans les goulags du Nord", a-t-il dénoncé.
M. Douaty a également souligné que "de nombreux cadres du parti et des centaines de milliers d'Ivoiriens et d'Ivoiriennes sont soit en prison soit en exil".
"Les acquis démocratiques de plusieurs décennies de lutte de Laurent Gbagbo et du FPI sont remis en cause, quant à la Côte d'Ivoire, elle fait littéralement face à un blocage social, économique et politique", a-t-il encore dit expliquant le contexte de la tenue de la convention.
Pour M. Douaty, la première justification tire son essence de la nécessité pour le Comité central de "rendre compte" des activités qu'il a menées.
Il s'avère également nécessaire, a-t-il poursuivi, que la Direction et la base se retrouvent dans une plate-forme statutaire pour échanger.
"La convention est le cadre idéal pour convenir ensemble des mesures démocratiques à mettre en oeuvre et en toute chose, il faut marquer un petit temps d'arrêt pour s'interroger avant de repartir en puissance", selon lui.
"La tenue de cette convention démontrera à la face du monde entier que ni le transfèrement du président Laurent Gbagbo, ni les emprisonnements et les exils sous contraintes, ni même l'insécurité ambiante que les ivoiriens et les militants du FPI en particulier subissent au quotidien, n'ont en rien émoussé notre ardeur pour la lutte démocratique", a conclu Alphonse Douaty, par ailleurs secrétaire général adjoint chargé du suivi de l'action gouvernementale au FPI. Fin